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Vers des "vendredis de la communication" pour commenter les décisions de l’Etat (porte-parole)

Le porte-parole de la Présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, a annoncé vendredi la décision d’aller vers la tenue régulière de rencontres avec la presse, qui seront connues sous le nom de baptême de "Les vendredis de la communication" destinés à commenter les décisions majeures prises au sommet de l’Etat.


Rédigé par leral.net le Vendredi 4 Mars 2011 à 19:47 | | 0 commentaire(s)|

Vers des "vendredis de la communication" pour commenter les décisions de l’Etat (porte-parole)


‘’Depuis 40 jours, nous sommes en train de cogiter sur une formule (…) et là, nous avons pris la décision d’organiser ce que nous allons appeler +Les vendredis de la communication+’’, a dit M. Ndiaye qui s’exprimait à l’entame d’une conférence de presse conjointe avec le porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy.

Cette rencontre avec ‘’la presse nationale et internationale servira d’abord au porte-parole du gouvernement à revenir (aux) décisions du conseil des ministres, ensuite au porte-parole de la Présidence sénégalaise à revenir (aux) grandes décisions du chef de l’Etat, s’il en existe, et enfin à répondre aux questions d’actualité’’, a expliqué M. Ndiaye.

Les deux porte-paroles ont co-animé une conférence de presse sur ‘’la situation du groupe Walfadjri’’, dont le Président-directeur général, Sidy Lamine Niasse, était présent au ministère de la Communication. Un conflit sur le versement de redevances sur des fréquences de télévision l’oppose à l’Agence de régulation des télécoms et des postes (ARTP).

Le groupe privé Walfadjri doit des arriérés de paiement de redevances de 141 millions FCFA, en plus de 241,9 millions au titre de redevance annuelle pour 2011 portant sur dix fréquences de télévision, dont 9 nouvelles qui lui ont été ‘’livrées de manière officieuse’’, sur intervention du ministre d’Etat Karim Wade.

De son côté, M. Niasse invoque ‘’un complot’’ contre son entreprise, avant d’appeler à une protestation populaire, le 19 mars prochain, jour des dix ans de pouvoir du président Abdoulaye Wade, à la Place de l’Indépendance qu’il compte débaptiser en lui donnant le nom cairote de "Place Tahrir" d’où le régime de Mohamed Hosni Moubarak a été emporté par un soulèvement populaire.

Par la rédaction De leral.net