Les résultats du premier tour des élections présidentielles du 26 Février 2012 au Sénégal ont provoqué l’effet d’un coup de tonnerre…
En effet, les « stratèges » des différents état-majors politiques des trois plus grandes formations de l’opposition sénégalaise que sont l’Alliance des Forces du Progrès (AFP) de Moustapha Niasse, le Parti Socialiste (PS) d’Ousmane Tanor Dieng, et Rewmi d’Idrissa Seck , ont construit leur plan de bataille sur ce qui semble constituer une confusion entre leurs ambitions et la réalité : chacune de ces formations ( de bonne foi ?) a crû être en mesure, de battre le candidat sortant Abdoulaye Wade, au premier tour, ou, dans le pire des cas au second tour. Certains sont même allés jusqu’à prédire qu’Abdoulaye Wade Président sortant ne figurerait pas parmi les trois premiers.
Le résultat des courses a faussé l’essentiel de leurs prévisions….
J’imagine alors que le réveil a dû être brutal pour bon nombre de « stratèges ».
Mort de rire !.... le Sénégal est l’un des rares pays au monde où l’on fait de l’analyse politique une science exacte et comble de l’ironie, sur la base de postulats gravement erronés ou pire tendancieux, parce que fondés essentiellement sur des intérêts purement personnels ou de groupe… On se convainc au départ de la véracité de ses prévisions pour essayer de les imposer aux autres à travers une stratégie de communication pernicieuse.
Personne dans les formations n’avait prévu l’hypothèse de la montée de Maky Sall dans les joutes à venir, ou le cas échéant on ne l’avait pas accepté. Pourtant à regarder de près l’Alliance Pour la République, parti de l’ancien premier ministre, et président de l’Assemblée Nationale, pendant plusieurs années a abattu un travail de fourmi, jusque dans les réseaux sociaux.
Ce qui fait que Macky Sall, (qui a pris très tôt le maquis, d’abord dès sa sortie du « gornement » de Ndiombor, ensuite à l’entame de la campagne électorale) a pu transformer Idrissa Seck, Moustapha Niasse, et Ousmane Tanor Dieng, contre toute (leur) attente en joker du second tour…
Le candidat Maky Sall a infligé (sous réserve de ce que nous expliquerons plus loin et qu’il convient d’appeler le « Phénomène Maky » ) à l’opposition sénégalaise une leçon de politique, en s’opposant sans tricher, en ne reculant pas devant le difficile travail de terrain dans la durée, loin des plateaux de télé et les studios de radio et les rédactions des journaux…
Maky a « envoyé Wade chez Ardo » …Et en attendant la reprise du combat, prévu 18 Mars, le débat fait rage dans l’opinion et la classe politique sur un soutien automatique du candidat de l’opposition le mieux placé…
Or, aussi évident, en théorie, que soit ce soutien dans la tête de l’électeur lambda, les exigences de la « Realpolitik » la nuancent, voire, la rendent impossible.
Examinons froidement la situation actuelle au-delà des positions de principes (rejet de la candidature de Wade, défense de la constitution, non reconnaissance de la décision du Conseil Constitutionnel , les Conclusions des Assises Nationales etc…) qui, dans une analyse froide ne constituent que le parfait « habillage juridique intellectuel et moral » d’un discours politique visant à mobiliser les électeurs en général et les militants spécialement .
Nous voudrions souligner en ces heures de doute et d’incertitude sur leur avenir politique face à la réalité du terrain, être sûr que bons nombre de responsables dans leur for intérieur, ont déjà choisi de souhaiter que Wade gagne au second tour, même s’ils ne peuvent assumer publiquement une telle position.
Cela, nous amène, sans aucune prétention, à estimer que l’AFP, le Parti Socialiste, et Rewmi peuvent dans les jours à venir travailler à la réélection du candidat sortant au détriment de Maky Sall, ou la souhaiter.
Et que si ce fait pour eux est dur à avaler, ça l’est moins qu’avaler la grosse couleuvre du rêve de Président de la République brisé de ces distingués messieurs.
En effet, si l’on examine le sort croisé de ces candidats malheureux ...
Commençons par Tanor et Niasse.
J’ai bien suivi l’analyse de mon ami Abdoulaye Wilane lorsqu’il a dit qu’il préfère voter Wade, il m’a séduit, non pas parce qu’il a choisi le camp présidentiel, mais par l’argumentaire qu’il a développé qui relève d’une réflexion affinée et objective sur la situation politique du moment.
Le Maire socialiste de Kaffrine dit ce que ses camarades socialistes lucides pensent tout bas en faisant remarquer qu’il ne peut pas voter pour Maky Sall au second tour parce que si ce dernier est élu, on ne sait même pas jusqu’à quand il va rester au pouvoir.
Suffisant pour se faire une idée de l’état d’esprit de nos amis socialistes qui ne font qu’appliquer la maxime wolof « Genn Wallou Kassara, moo gueunn kassara », si l’on se hasarde à traduire, « un demi désastre vaut mieux qu’un désastre entier ».
Car, si le candidat « Apériste », nous le signalons juste âgé de cinquante ans, arrivait au pouvoir, le PS et l’AFP dont les leaders sont déjà âgés, risquent d’ajouter aux onze à douze longues années de traversée du désert déjà passées dans l’opposition cinq à dix ans, voire vingt ans. Le pire scenario à craindre, c’est que Hadj Maky, une fois au pouvoir va disposer de leviers importants pour renforcer son parti et élargir sa base politique. S’il réussit, pourra après son second mandat, c’est-à dire à l’épuisement de ses possibilités de se présenter, designer et préparer un successeur.
Au demeurant il n’est pas exagéré de dire, sous cette hypothèse, qu’avec l’élection de Hadj Maky, la traversée du désert, la descente aux enfers, que connaissent l’AFP et le PS pourrait durer plus de trente années dont les douze sont bouclées…à l’horizon se profilent encore dix huit à vingt longues années.
Autant pour nos amis socialistes, si Maky Sall est élu au second tour, pour reprendre l’humour féroce de quelqu’un, au vu de la consistance de leur réserve foncière, se transformer en société civile immobilière, ou hôtelière en transformant la Maison du Parti en résidence ou complexe hôtelier…
Pour ce qui est d’Idrissa Seck, l’arrivée de son « frère ennemi » au pouvoir risque de clore pour une longue durée un débat de positionnement sur l’échiquier politique entre ces deux fils spirituels de Wade, en faisant d’Idrissa Seck, en cas de rapprochement avec Maky Sall d’un second couteau à l’APR…
En d’autres termes, est-ce que Ndaamal Kajoor est prêt à aller à Canossa ?
Par contre, si Wade passe au second tour, la retraite politique de Niasse et Tanor peut être différée de trois années, au maximum de cinq ans représentatifs de l’horizon politique d’Abdoulaye Wade à la tête de ce pays.
En effet, vu son âge, son impossibilité de se représenter aux élections et son désir ardent de parachever ses chantiers pour passer à la postérité, le temps de présence de Maitre Abdoulaye Wade est compté à la tête de ce pays.
Il ne semble pas exclu qu’avant la fin du mandat qu’il y ait des élections anticipées.
Cette hypothèse d’ailleurs, vu la passe difficile que traverse le « Khalife-Général-Koullou-Wadaillons » peut faire l’objet de négociations et d’un accord politique dans cette période d’entre-deux tours.
Si bien que, de ce qui précède , il nous semble plus facile de s’opposer à un pouvoir d’Abdoulaye Wade exposé à l’usure, que de s’opposer au pouvoir d’un Maky Sall, nouvellement élu et bénéficiant d’une sympathie populaire et d’un délai de grâce.
Mieux, si Wade passe au second tour, globalement, toute l’opposition pourra se donner le temps de laisser s’estomper ce qu’il convient d’appeler le « phénomène Maky »…Car en vérité, il nous semble que Maky Sall à l’heure actuelle bénéficie d’un courant de sympathie a peu près semblable à celui de Djibo Ka en 1993, de Moustapha Niasse en 2000, et d’Idrissa Seck en 2007…ce courant de sympathie à nos yeux est celui qui découle d’un rejet de l’injustice par le sénégalais qui est prompt à soutenir toute personne persécutée dans son groupe d’origine.
Sous réserve des erreurs de Djibo Ka, d’Idrissa Seck qui à un moment donné ont « dilapidé » le capital de sympathie des sénégalais, on est tenté de se demander si Maky Sall n’est pas élu au second tour, est-ce que son capital de sympathie va résister au temps ?
Enfin, si Wade est élu, avec le soutien d’Idrissa Seck, contrairement à une opinion qui voudrait, en l’absence d’une analyse poussée, assimiler le contexte l’entre-deux-tours de 2012 à celui de 2000 (Idrissa Seck n’est pas Djibo Ka) ce dernier dispose ici d’une occasion de renforcer sa capacité de négociation avec Maitre Wade et réussir la double prouesse de récupérer l’appareil du PDS et la succession de Wade.
Ce d’autant qu’à l’heure actuelle, et Mbacké Seck, un des lieutenants du Maire de Thiès dans Rewmi l’a compris, compte tenu d’une part de la faible chance que Maky et Wade se retrouve et d’autre de l’affaiblissement du groupe de Karim Wade qui voit au fil des jours partir en fumée le rêve d’une « dévolution monarchique » du pouvoir, Idrissa Seck, s’il gère sa position extrémiste d’avant élections et ses militants, peut disposer de sérieuses cartes en main pour rebondir de façon spectaculaire après cette défaite où l’on ne donne plus cher de son avenir politique.
Tel nous semble la situation du moment et les voies de la politique sont inextricables.
Moussa NDIAYE,
Juriste-Conseil d’Entreprise,
Dakar (Sénégal)
e-mail : moussandiaye78@yahoo.fr
En effet, les « stratèges » des différents état-majors politiques des trois plus grandes formations de l’opposition sénégalaise que sont l’Alliance des Forces du Progrès (AFP) de Moustapha Niasse, le Parti Socialiste (PS) d’Ousmane Tanor Dieng, et Rewmi d’Idrissa Seck , ont construit leur plan de bataille sur ce qui semble constituer une confusion entre leurs ambitions et la réalité : chacune de ces formations ( de bonne foi ?) a crû être en mesure, de battre le candidat sortant Abdoulaye Wade, au premier tour, ou, dans le pire des cas au second tour. Certains sont même allés jusqu’à prédire qu’Abdoulaye Wade Président sortant ne figurerait pas parmi les trois premiers.
Le résultat des courses a faussé l’essentiel de leurs prévisions….
J’imagine alors que le réveil a dû être brutal pour bon nombre de « stratèges ».
Mort de rire !.... le Sénégal est l’un des rares pays au monde où l’on fait de l’analyse politique une science exacte et comble de l’ironie, sur la base de postulats gravement erronés ou pire tendancieux, parce que fondés essentiellement sur des intérêts purement personnels ou de groupe… On se convainc au départ de la véracité de ses prévisions pour essayer de les imposer aux autres à travers une stratégie de communication pernicieuse.
Personne dans les formations n’avait prévu l’hypothèse de la montée de Maky Sall dans les joutes à venir, ou le cas échéant on ne l’avait pas accepté. Pourtant à regarder de près l’Alliance Pour la République, parti de l’ancien premier ministre, et président de l’Assemblée Nationale, pendant plusieurs années a abattu un travail de fourmi, jusque dans les réseaux sociaux.
Ce qui fait que Macky Sall, (qui a pris très tôt le maquis, d’abord dès sa sortie du « gornement » de Ndiombor, ensuite à l’entame de la campagne électorale) a pu transformer Idrissa Seck, Moustapha Niasse, et Ousmane Tanor Dieng, contre toute (leur) attente en joker du second tour…
Le candidat Maky Sall a infligé (sous réserve de ce que nous expliquerons plus loin et qu’il convient d’appeler le « Phénomène Maky » ) à l’opposition sénégalaise une leçon de politique, en s’opposant sans tricher, en ne reculant pas devant le difficile travail de terrain dans la durée, loin des plateaux de télé et les studios de radio et les rédactions des journaux…
Maky a « envoyé Wade chez Ardo » …Et en attendant la reprise du combat, prévu 18 Mars, le débat fait rage dans l’opinion et la classe politique sur un soutien automatique du candidat de l’opposition le mieux placé…
Or, aussi évident, en théorie, que soit ce soutien dans la tête de l’électeur lambda, les exigences de la « Realpolitik » la nuancent, voire, la rendent impossible.
Examinons froidement la situation actuelle au-delà des positions de principes (rejet de la candidature de Wade, défense de la constitution, non reconnaissance de la décision du Conseil Constitutionnel , les Conclusions des Assises Nationales etc…) qui, dans une analyse froide ne constituent que le parfait « habillage juridique intellectuel et moral » d’un discours politique visant à mobiliser les électeurs en général et les militants spécialement .
Nous voudrions souligner en ces heures de doute et d’incertitude sur leur avenir politique face à la réalité du terrain, être sûr que bons nombre de responsables dans leur for intérieur, ont déjà choisi de souhaiter que Wade gagne au second tour, même s’ils ne peuvent assumer publiquement une telle position.
Cela, nous amène, sans aucune prétention, à estimer que l’AFP, le Parti Socialiste, et Rewmi peuvent dans les jours à venir travailler à la réélection du candidat sortant au détriment de Maky Sall, ou la souhaiter.
Et que si ce fait pour eux est dur à avaler, ça l’est moins qu’avaler la grosse couleuvre du rêve de Président de la République brisé de ces distingués messieurs.
En effet, si l’on examine le sort croisé de ces candidats malheureux ...
Commençons par Tanor et Niasse.
J’ai bien suivi l’analyse de mon ami Abdoulaye Wilane lorsqu’il a dit qu’il préfère voter Wade, il m’a séduit, non pas parce qu’il a choisi le camp présidentiel, mais par l’argumentaire qu’il a développé qui relève d’une réflexion affinée et objective sur la situation politique du moment.
Le Maire socialiste de Kaffrine dit ce que ses camarades socialistes lucides pensent tout bas en faisant remarquer qu’il ne peut pas voter pour Maky Sall au second tour parce que si ce dernier est élu, on ne sait même pas jusqu’à quand il va rester au pouvoir.
Suffisant pour se faire une idée de l’état d’esprit de nos amis socialistes qui ne font qu’appliquer la maxime wolof « Genn Wallou Kassara, moo gueunn kassara », si l’on se hasarde à traduire, « un demi désastre vaut mieux qu’un désastre entier ».
Car, si le candidat « Apériste », nous le signalons juste âgé de cinquante ans, arrivait au pouvoir, le PS et l’AFP dont les leaders sont déjà âgés, risquent d’ajouter aux onze à douze longues années de traversée du désert déjà passées dans l’opposition cinq à dix ans, voire vingt ans. Le pire scenario à craindre, c’est que Hadj Maky, une fois au pouvoir va disposer de leviers importants pour renforcer son parti et élargir sa base politique. S’il réussit, pourra après son second mandat, c’est-à dire à l’épuisement de ses possibilités de se présenter, designer et préparer un successeur.
Au demeurant il n’est pas exagéré de dire, sous cette hypothèse, qu’avec l’élection de Hadj Maky, la traversée du désert, la descente aux enfers, que connaissent l’AFP et le PS pourrait durer plus de trente années dont les douze sont bouclées…à l’horizon se profilent encore dix huit à vingt longues années.
Autant pour nos amis socialistes, si Maky Sall est élu au second tour, pour reprendre l’humour féroce de quelqu’un, au vu de la consistance de leur réserve foncière, se transformer en société civile immobilière, ou hôtelière en transformant la Maison du Parti en résidence ou complexe hôtelier…
Pour ce qui est d’Idrissa Seck, l’arrivée de son « frère ennemi » au pouvoir risque de clore pour une longue durée un débat de positionnement sur l’échiquier politique entre ces deux fils spirituels de Wade, en faisant d’Idrissa Seck, en cas de rapprochement avec Maky Sall d’un second couteau à l’APR…
En d’autres termes, est-ce que Ndaamal Kajoor est prêt à aller à Canossa ?
Par contre, si Wade passe au second tour, la retraite politique de Niasse et Tanor peut être différée de trois années, au maximum de cinq ans représentatifs de l’horizon politique d’Abdoulaye Wade à la tête de ce pays.
En effet, vu son âge, son impossibilité de se représenter aux élections et son désir ardent de parachever ses chantiers pour passer à la postérité, le temps de présence de Maitre Abdoulaye Wade est compté à la tête de ce pays.
Il ne semble pas exclu qu’avant la fin du mandat qu’il y ait des élections anticipées.
Cette hypothèse d’ailleurs, vu la passe difficile que traverse le « Khalife-Général-Koullou-Wadaillons » peut faire l’objet de négociations et d’un accord politique dans cette période d’entre-deux tours.
Si bien que, de ce qui précède , il nous semble plus facile de s’opposer à un pouvoir d’Abdoulaye Wade exposé à l’usure, que de s’opposer au pouvoir d’un Maky Sall, nouvellement élu et bénéficiant d’une sympathie populaire et d’un délai de grâce.
Mieux, si Wade passe au second tour, globalement, toute l’opposition pourra se donner le temps de laisser s’estomper ce qu’il convient d’appeler le « phénomène Maky »…Car en vérité, il nous semble que Maky Sall à l’heure actuelle bénéficie d’un courant de sympathie a peu près semblable à celui de Djibo Ka en 1993, de Moustapha Niasse en 2000, et d’Idrissa Seck en 2007…ce courant de sympathie à nos yeux est celui qui découle d’un rejet de l’injustice par le sénégalais qui est prompt à soutenir toute personne persécutée dans son groupe d’origine.
Sous réserve des erreurs de Djibo Ka, d’Idrissa Seck qui à un moment donné ont « dilapidé » le capital de sympathie des sénégalais, on est tenté de se demander si Maky Sall n’est pas élu au second tour, est-ce que son capital de sympathie va résister au temps ?
Enfin, si Wade est élu, avec le soutien d’Idrissa Seck, contrairement à une opinion qui voudrait, en l’absence d’une analyse poussée, assimiler le contexte l’entre-deux-tours de 2012 à celui de 2000 (Idrissa Seck n’est pas Djibo Ka) ce dernier dispose ici d’une occasion de renforcer sa capacité de négociation avec Maitre Wade et réussir la double prouesse de récupérer l’appareil du PDS et la succession de Wade.
Ce d’autant qu’à l’heure actuelle, et Mbacké Seck, un des lieutenants du Maire de Thiès dans Rewmi l’a compris, compte tenu d’une part de la faible chance que Maky et Wade se retrouve et d’autre de l’affaiblissement du groupe de Karim Wade qui voit au fil des jours partir en fumée le rêve d’une « dévolution monarchique » du pouvoir, Idrissa Seck, s’il gère sa position extrémiste d’avant élections et ses militants, peut disposer de sérieuses cartes en main pour rebondir de façon spectaculaire après cette défaite où l’on ne donne plus cher de son avenir politique.
Tel nous semble la situation du moment et les voies de la politique sont inextricables.
Moussa NDIAYE,
Juriste-Conseil d’Entreprise,
Dakar (Sénégal)
e-mail : moussandiaye78@yahoo.fr
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