"L’Etat est dans une certaine mesure actionnaire dans le capital de toutes les entreprises du Sénégal, puisqu’il perçoit 25 % de leur bénéfice à travers l’impôt sur les sociétés, une participation qu’il prévoit de porter sous peu à 30 %", a-t-il dit devant le patronat.
Le chef du Gouvernement sénégalais présidait la 10ème édition des Assises de l’entreprise organisées par le Conseil national du patronat (CNP).
Abdoul Mbaye a cependant reconnu qu'ne hausse d’impôt n’est "jamais une bonne nouvelle pour les contribuables, qu’il s’agisse d’entreprises ou de simples citoyens. Ce n’est pas aussi une décision facile à prendre pour des gouvernants".
"Heureusement que le prochain code général des impôts a baissé, dans des proportions significatives, de nombreux impôts comme les droits d’enregistrement à l’impôt sur le revenu, en passant par la TVA sur le tourisme", a-t-il souligné.
'’Ce n’était pas facile de sacrifier presque 29 milliards de francs CFA de recettes à la baisse de la fiscalité sur les salaires", a ajouté le Premier ministre.
Mais dans ce "contexte difficile" pour les finances publiques, "c’était le prix à payer pour redonner du pouvoir d’achat à des centaines de milliers de Sénégalais", selon Abdoul Mbaye.
"Aujourd’hui, la politique fiscale est axée sur la logique : taxer les revenus du capital plutôt que le capital lui-même, pour expliquer le jeu de l’Etat consistant à baiser par-ci pour augmenter par-là".
"Les entreprises ont, elles aussi, besoin d’un Etat qui collecte un niveau raisonnable de recettes fiscales, afin de pouvoir assumer ses obligations", a-t-il encore dit pour justifier la hausse annoncée.
"Lorsque l’Etat est démuni, le risque est de revivre l’épisode, traumatisant pour l’économie nationale, d’une accumulation de la dette intérieure qui finit par asphyxier les entreprises", a poursuivi le chef du Gouvernement sénégalais.
Pour Abdoul Mbaye, la hausse de l’Impôt sur les sociétés (IS) est dictée par la situation économique et budgétaire reçue en héritage du précédent régime.
Devant le patronat, le Premier ministre a engagé l’Etat à soutenir les entreprises pour asseoir la compétitivité de l’économie sénégalaise.
ADL/BK/DND
Le chef du Gouvernement sénégalais présidait la 10ème édition des Assises de l’entreprise organisées par le Conseil national du patronat (CNP).
Abdoul Mbaye a cependant reconnu qu'ne hausse d’impôt n’est "jamais une bonne nouvelle pour les contribuables, qu’il s’agisse d’entreprises ou de simples citoyens. Ce n’est pas aussi une décision facile à prendre pour des gouvernants".
"Heureusement que le prochain code général des impôts a baissé, dans des proportions significatives, de nombreux impôts comme les droits d’enregistrement à l’impôt sur le revenu, en passant par la TVA sur le tourisme", a-t-il souligné.
'’Ce n’était pas facile de sacrifier presque 29 milliards de francs CFA de recettes à la baisse de la fiscalité sur les salaires", a ajouté le Premier ministre.
Mais dans ce "contexte difficile" pour les finances publiques, "c’était le prix à payer pour redonner du pouvoir d’achat à des centaines de milliers de Sénégalais", selon Abdoul Mbaye.
"Aujourd’hui, la politique fiscale est axée sur la logique : taxer les revenus du capital plutôt que le capital lui-même, pour expliquer le jeu de l’Etat consistant à baiser par-ci pour augmenter par-là".
"Les entreprises ont, elles aussi, besoin d’un Etat qui collecte un niveau raisonnable de recettes fiscales, afin de pouvoir assumer ses obligations", a-t-il encore dit pour justifier la hausse annoncée.
"Lorsque l’Etat est démuni, le risque est de revivre l’épisode, traumatisant pour l’économie nationale, d’une accumulation de la dette intérieure qui finit par asphyxier les entreprises", a poursuivi le chef du Gouvernement sénégalais.
Pour Abdoul Mbaye, la hausse de l’Impôt sur les sociétés (IS) est dictée par la situation économique et budgétaire reçue en héritage du précédent régime.
Devant le patronat, le Premier ministre a engagé l’Etat à soutenir les entreprises pour asseoir la compétitivité de l’économie sénégalaise.
ADL/BK/DND