Par conséquent, ce cas d’agressions sexuelles qui est l’oeuvre d’un sénégalais atypique reste très isolé dans un pays où la violence sur les femmes prend des proportions inquiétantes. En effet, elles sont plus de 100 femmes, au cours de la dernière année, qui se sont adressées à un centre d’écoute pour les femmes victimes de violences à Vicenza. Et 80% sont italiennes. Les mauvais traitements auquels ces femmes sont soumises sont du type physique ou sexuel, psychologique ou affectif, mais souvent aussi économique ou financier et le rôle du carnacier est toujours occupé par un mari qui règne en maître absolu.
Le Centre National d’Information sur la Violence dans la Famille (CNIVF) nous donne une définition bien precise de ces violences:
1- La violence psychologique ou affective peut s’exprimer par des cris, des insultes, des menaces incessants; l’homme humilie la femme ou lui fait constamment des reproches; jaloux à l’excès, il doute d’elle, la menace ou la harcèle (ou ses enfants, les membres de sa famille, ses ami(e)s, voire ses animaux de compagnie), l’isole de ses voisins, ses ami(e)s ou sa famille, ou la prive d’amour et d’affection. Chez certaines femmes, les effets de la violence affective peuvent être pires que ceux de la violence physique.
2- Il y a violence sexuelle quand une femme est violée (agression sexuelle), soumise à des attouchements, victime d’exploitation ou de harcèlement sexuel, ou lorsque la femme doit se plier contre son gré à des relations intimes dangereuses, dégradantes ou blessantes. La femme est victime de violence sexuelle lorsque son partenaire ridiculise ou refuse de respecter ses choix en matière de sexualité et de reproduction. La mutilation des organes génitaux féminins, pratiquée sur les petites filles, comporte des conséquences graves pour les jeunes femmes, en particulier lorsqu’elles atteignent l’âge de procréer.
3- L’exploitation financière ou économique se produit lorsque le partenaire défend à la femme de travailler, qu’il exerce un contrôle sur son choix de travail, qu’il l’empêche de devenir ou de rester autonome au plan financier, qu’il lui refuse tout accès à des ressources financières et l’exploite sur le plan financier.
4- Une femme est victime de violence spirituelle lorsqu’on lui interdit de s’adonner aux pratiques religieuses ou spirituelles de son choix, qu’on se moque de ses croyances religieuses, ou lorsqu’on invoque des croyances religieuses pour justifier le contrôle exercé sur elle.
Babacar Niang, Italie.
Le Centre National d’Information sur la Violence dans la Famille (CNIVF) nous donne une définition bien precise de ces violences:
1- La violence psychologique ou affective peut s’exprimer par des cris, des insultes, des menaces incessants; l’homme humilie la femme ou lui fait constamment des reproches; jaloux à l’excès, il doute d’elle, la menace ou la harcèle (ou ses enfants, les membres de sa famille, ses ami(e)s, voire ses animaux de compagnie), l’isole de ses voisins, ses ami(e)s ou sa famille, ou la prive d’amour et d’affection. Chez certaines femmes, les effets de la violence affective peuvent être pires que ceux de la violence physique.
2- Il y a violence sexuelle quand une femme est violée (agression sexuelle), soumise à des attouchements, victime d’exploitation ou de harcèlement sexuel, ou lorsque la femme doit se plier contre son gré à des relations intimes dangereuses, dégradantes ou blessantes. La femme est victime de violence sexuelle lorsque son partenaire ridiculise ou refuse de respecter ses choix en matière de sexualité et de reproduction. La mutilation des organes génitaux féminins, pratiquée sur les petites filles, comporte des conséquences graves pour les jeunes femmes, en particulier lorsqu’elles atteignent l’âge de procréer.
3- L’exploitation financière ou économique se produit lorsque le partenaire défend à la femme de travailler, qu’il exerce un contrôle sur son choix de travail, qu’il l’empêche de devenir ou de rester autonome au plan financier, qu’il lui refuse tout accès à des ressources financières et l’exploite sur le plan financier.
4- Une femme est victime de violence spirituelle lorsqu’on lui interdit de s’adonner aux pratiques religieuses ou spirituelles de son choix, qu’on se moque de ses croyances religieuses, ou lorsqu’on invoque des croyances religieuses pour justifier le contrôle exercé sur elle.
Babacar Niang, Italie.