«Comment comprendre, dans un pays de droit, qu’un citoyen fut-il député ou proche du président de la république, puisse se permettre de déposséder d’autres citoyens de leurs biens ?».
Telle est la question que se posent les héritiers de feu Alassane Ndoye. Cela, après qu’ils ont obtenu, depuis 2008, l’autorisation administrative de lotir leurs terres, faisant partie de l’assiette des TF 10940/ DG et 4393/DG.
Mais après réunion de la CCOD en sa séance du 31 juillet 2008 et lotissement du site, ils se sont rendus compte qu’ils ont été délestés de plus de la moitié des parcelles auxquelles ils avaient droit.
Ainsi, dans un document publié, hier, la famille feu Alassane Ndoye a dénoncé «l’injustice», dont elle est victime. Et elle compte tout faire pour faire valoir ses droits.
Surtout qu’un recours auprès des services des domaines, leur avait alors permis, après enquête sur la disponibilité des terrains illégalement privés à la famille, d’en récupérer neuf supplémentaires.
«Le 5 juin 2020, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol dite DSCOS, a informé le représentant des héritiers, nommé Médoune Diop, d’une plainte d’un tiers qui serait bénéficiaire du lot n° 3. Sur lequel pourtant, ils disposent régulièrement d’un bail signé par toutes les parties.
Ayant donc présenté ce titre de propriété, la DSCOS fera part, à la plus grande surprise des héritiers, de la proposition du service des domaines, de substituer leur bail, par un autre, dans un autre site, ce qui a été naturellement rejeté», indiquent les héritiers.
En effet, d’après la famille feu Alassane Ndoye « quelques jours plus tard, contre toute attente, les riverains ont informé la famille que la DSCOS avait démoli le mur de clôture érigé depuis 2015 sur cette parcelle. La surprise de la famille ne s’arrêtera pas là. Car, le 19 juin 2020, des maçons ont été dépêchés sur les lieux pour des travaux de construction. Mais face à l’opposition des membres de la famille, ils sont partis pour revenir le soir, sous bonne escorte de la DSCOS, pour élever un mur sur nos propres fondations ».
Et d’ajouter: « Devant tant d’abus manifestes et de zèle injustifiable des gendarmes de la DSCOS, les héritiers se sont renseignés sur l’identité de la personne qui était derrière tout ça. Avant de savoir qu’il s’agissait du député Mouhamadou dit Farba Ngom. Celui-ci, qui estime détenir un titre de propriété sur notre parcelle, est revenu à la charge pour proposer à la famille, une autre parcelle ailleurs. Ce qui a été encore catégoriquement rejeté », souligne la famille Ndoye, qui accuse Farba Ngom et le DSCOS.
«Par la suite, Farba Ngom a continué à démontrer à la famille sa toute puissance et son impunité. Car, il a continué ses constructions malgré les différentes procédures judiciaires initiées devant les autorités administratives et judiciaires.
Il s’est même payé le luxe de réquisitionner la DSCOS, qui mobilise tous les jours, un camion rempli de gendarmes chargés de surveiller les travaux et de sécuriser ses maçons. Et pour couronner le tout, le 25 septembre 2020, quatre membres de la famille venus s’opposer à cette forfaiture, ont été arrêtés, gardés à vue pendant trois jours, avant d’être déférés au parquet sous le prétexte d’outrage à agents », dénoncent les héritiers.
«Aussi extraordinaires que puissent paraître les faits sus relatés, ils se sont déroulés ainsi dans un pays comme le Sénégal, qui se targue d’être un exemple de démocratie et d’Etat de droit. On le voit bien, cette affaire soulève beaucoup de questions auxquelles nos autorités doivent répondre», interpelle la famille feu Alassane Ndoye, qui s’interroge : « Comment comprendre, dans un pays de droit, qu’un citoyen, fut-il député ou proche du président de la République, puisse se permettre de déposséder d’autres citoyens de leurs biens. Cela, de manière aussi abusive et flagrante, sans qu’aucun droit de la partie adverse, ne serait-ce que le droit d’obtenir la suspension des travaux ».
«Comment Farba Ngom a-t-il pu obtenir un acte de propriété sur notre assiette foncière, sans qu’aucun héritier ne le lui ai cédé ? Comment comprendre qu’une unité de gendarmerie nationale, en l’occurrence la DSCOS, puisse être mise à la disposition exclusive d’une personne et violente allègrement les droits d’autres personnes, pour les intimider ou les empêcher de jouir de leurs biens ? Quel est enfin le recours dont disposent des citoyens respectueux de la légalité, si leur spoliateur est soutenu manifestement par les autorités administratives et judiciaires ?», s’interroge encore la famille Ndoye.
En tout cas, les héritiers de feu Alassane Ndoye se disent « plus que jamais déterminés à faire respecter (leur) droit fondamental de propriété consacré par un acte administrative. Et (d’user) de tous les moyens pour faire respecter (leurs) droits si gravement et délibérément violés.
Pour le moment, (ils) continuent de garder confiance en la justice, sans pour autant lui accorder un chèque en blanc ».
Vox Populi
Telle est la question que se posent les héritiers de feu Alassane Ndoye. Cela, après qu’ils ont obtenu, depuis 2008, l’autorisation administrative de lotir leurs terres, faisant partie de l’assiette des TF 10940/ DG et 4393/DG.
Mais après réunion de la CCOD en sa séance du 31 juillet 2008 et lotissement du site, ils se sont rendus compte qu’ils ont été délestés de plus de la moitié des parcelles auxquelles ils avaient droit.
Ainsi, dans un document publié, hier, la famille feu Alassane Ndoye a dénoncé «l’injustice», dont elle est victime. Et elle compte tout faire pour faire valoir ses droits.
Surtout qu’un recours auprès des services des domaines, leur avait alors permis, après enquête sur la disponibilité des terrains illégalement privés à la famille, d’en récupérer neuf supplémentaires.
«Le 5 juin 2020, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol dite DSCOS, a informé le représentant des héritiers, nommé Médoune Diop, d’une plainte d’un tiers qui serait bénéficiaire du lot n° 3. Sur lequel pourtant, ils disposent régulièrement d’un bail signé par toutes les parties.
Ayant donc présenté ce titre de propriété, la DSCOS fera part, à la plus grande surprise des héritiers, de la proposition du service des domaines, de substituer leur bail, par un autre, dans un autre site, ce qui a été naturellement rejeté», indiquent les héritiers.
En effet, d’après la famille feu Alassane Ndoye « quelques jours plus tard, contre toute attente, les riverains ont informé la famille que la DSCOS avait démoli le mur de clôture érigé depuis 2015 sur cette parcelle. La surprise de la famille ne s’arrêtera pas là. Car, le 19 juin 2020, des maçons ont été dépêchés sur les lieux pour des travaux de construction. Mais face à l’opposition des membres de la famille, ils sont partis pour revenir le soir, sous bonne escorte de la DSCOS, pour élever un mur sur nos propres fondations ».
Et d’ajouter: « Devant tant d’abus manifestes et de zèle injustifiable des gendarmes de la DSCOS, les héritiers se sont renseignés sur l’identité de la personne qui était derrière tout ça. Avant de savoir qu’il s’agissait du député Mouhamadou dit Farba Ngom. Celui-ci, qui estime détenir un titre de propriété sur notre parcelle, est revenu à la charge pour proposer à la famille, une autre parcelle ailleurs. Ce qui a été encore catégoriquement rejeté », souligne la famille Ndoye, qui accuse Farba Ngom et le DSCOS.
«Par la suite, Farba Ngom a continué à démontrer à la famille sa toute puissance et son impunité. Car, il a continué ses constructions malgré les différentes procédures judiciaires initiées devant les autorités administratives et judiciaires.
Il s’est même payé le luxe de réquisitionner la DSCOS, qui mobilise tous les jours, un camion rempli de gendarmes chargés de surveiller les travaux et de sécuriser ses maçons. Et pour couronner le tout, le 25 septembre 2020, quatre membres de la famille venus s’opposer à cette forfaiture, ont été arrêtés, gardés à vue pendant trois jours, avant d’être déférés au parquet sous le prétexte d’outrage à agents », dénoncent les héritiers.
«Aussi extraordinaires que puissent paraître les faits sus relatés, ils se sont déroulés ainsi dans un pays comme le Sénégal, qui se targue d’être un exemple de démocratie et d’Etat de droit. On le voit bien, cette affaire soulève beaucoup de questions auxquelles nos autorités doivent répondre», interpelle la famille feu Alassane Ndoye, qui s’interroge : « Comment comprendre, dans un pays de droit, qu’un citoyen, fut-il député ou proche du président de la République, puisse se permettre de déposséder d’autres citoyens de leurs biens. Cela, de manière aussi abusive et flagrante, sans qu’aucun droit de la partie adverse, ne serait-ce que le droit d’obtenir la suspension des travaux ».
«Comment Farba Ngom a-t-il pu obtenir un acte de propriété sur notre assiette foncière, sans qu’aucun héritier ne le lui ai cédé ? Comment comprendre qu’une unité de gendarmerie nationale, en l’occurrence la DSCOS, puisse être mise à la disposition exclusive d’une personne et violente allègrement les droits d’autres personnes, pour les intimider ou les empêcher de jouir de leurs biens ? Quel est enfin le recours dont disposent des citoyens respectueux de la légalité, si leur spoliateur est soutenu manifestement par les autorités administratives et judiciaires ?», s’interroge encore la famille Ndoye.
En tout cas, les héritiers de feu Alassane Ndoye se disent « plus que jamais déterminés à faire respecter (leur) droit fondamental de propriété consacré par un acte administrative. Et (d’user) de tous les moyens pour faire respecter (leurs) droits si gravement et délibérément violés.
Pour le moment, (ils) continuent de garder confiance en la justice, sans pour autant lui accorder un chèque en blanc ».
Vox Populi