Après le départ de Mobil Oil, La société Oil Libya exploite depuis quelques années la Dot (Dakar Ocean Terminal) qui est composé de plus d’une dizaine de grandes cuves pour le stockage des produits pétroliers. Les produits raffinés qui viennent de la Sar (Société africaine de raffinage) ou du Port à travers des pipelines sont ensuite redistribués aux différentes stations-services par des camions citernes qui sillonnent la ville. Depuis son installation dans le quartier de Yarakh Tefess dans vers la fin des années 50, ces installations pétrolières hantent le sommeil des populations riveraines. Avec le développement urbain lié à l’attraction de la capitale, le quartier des Maristes est venu achever la ceinture des installations du Dot.
Aujourd’hui des immeubles de plusieurs étages entourent le dépôt qui fait face aux quartiers très peuplés de Hann sur mer.
D’une manière récurrente, selon Mbacké Seck, les pipelines sont troués, les produits dangereux siphonnés par des malfaiteurs. En face du Dot, les nombreux camions citernes mal garés sont les auteurs de nombreux accidents. Qui sont parfois mortels.
Aujourd’hui des immeubles de plusieurs étages entourent le dépôt qui fait face aux quartiers très peuplés de Hann sur mer.
D’une manière récurrente, selon Mbacké Seck, les pipelines sont troués, les produits dangereux siphonnés par des malfaiteurs. En face du Dot, les nombreux camions citernes mal garés sont les auteurs de nombreux accidents. Qui sont parfois mortels.
Selon toujours Mbacké Seck, Coordonnateur du Conseil consultatif des Habitants de Hann, le préfet de Dakar Mr Sakho avait commandité l’avis du directeur de la Protection civile en mai 2010. Les conclusions du Colonel Seck du Groupement national des sapeurs-pompiers était nettes et sans bavures : la proximité des habitants est une menace réelle pour le dépôt. C’est ainsi qu’une passerelle qui devait sécuriser la traversée des rails a été fermée et condamnée obligeant les usagers à traverser les rails.
Pis : encore sur le plan social, les pauvres populations dont le sommeil est hanté par les énormes cuves ne bénéficient d’aucun investissement pour leur santé, leur éducation ou l’amélioration de leur cadre de vie.
De Mobil Oil à Oil Libya l’impact social est nul. « Nous avons accueilli avec plaisir et surtout avec soulagement la délocalisation du dépôt », soutient Mbacké Seck qui ajoute que « les populations approuvent cette décision du gouvernement qui atténue les risques industriels dans la zone ».
Pour rappel, les accidents tragiques de la Sonacos et de SHELL Gaz ont eu lieu dans cette commune qui abrite presque 80% du tissu industriel national.
Pis : encore sur le plan social, les pauvres populations dont le sommeil est hanté par les énormes cuves ne bénéficient d’aucun investissement pour leur santé, leur éducation ou l’amélioration de leur cadre de vie.
De Mobil Oil à Oil Libya l’impact social est nul. « Nous avons accueilli avec plaisir et surtout avec soulagement la délocalisation du dépôt », soutient Mbacké Seck qui ajoute que « les populations approuvent cette décision du gouvernement qui atténue les risques industriels dans la zone ».
Pour rappel, les accidents tragiques de la Sonacos et de SHELL Gaz ont eu lieu dans cette commune qui abrite presque 80% du tissu industriel national.