«Je ne considère pas aujourd’hui que le PDS ait un candidat à l’élection présidentielle», a déclaré Idrissa Seck. «Ce à quoi j’invite, c’est qu’on en discute justement pour gérer le risque qu’à 29 jours du scrutin, le Conseil constitutionnel empêche le parti démocratique sénégalais (PDS) de participer à la compétition électorale en invalidant la candidature du président de la république sortant et du Secrétaire général actuel du parti», a argué le maire de Thiès qui n’a pas dérogé à sa règle. Il a encore usé d’image en allant dans le monde du football.
«Lors du dernier mondial de football, si la Côte d’Ivoire avait un autre Drogba (Didier), elle n’aurait pas été traumatisée par la blessure de Drogba», a-t-il imagé.
«Ne serait-ce que de ce point de vue, il est judicieux pour le PDS d’avoir deux ou trois candidats d’assez bonne qualité pour que, s’il arrive quelque chose à l’un, pour une raison ou une autre, l’autre puisse garantir la présence du parti à la compétition», recommande l’ancien second de Me Wade. «Lorsque les grands partis organisent des primaires, c’est dans ce but qu’ils le font. Ce n’est pas pour régler une querelle entre acteur ; c’est pour permettre au parti d’identifier deux (2) ou trois (3) candidats au parti, de manière à ce que si le titulaire a des problèmes, que le suppléant soit dans la même forme voire une forme supérieure», a développé l’édile.
Charles Thialice SENGHOR
«Lors du dernier mondial de football, si la Côte d’Ivoire avait un autre Drogba (Didier), elle n’aurait pas été traumatisée par la blessure de Drogba», a-t-il imagé.
«Ne serait-ce que de ce point de vue, il est judicieux pour le PDS d’avoir deux ou trois candidats d’assez bonne qualité pour que, s’il arrive quelque chose à l’un, pour une raison ou une autre, l’autre puisse garantir la présence du parti à la compétition», recommande l’ancien second de Me Wade. «Lorsque les grands partis organisent des primaires, c’est dans ce but qu’ils le font. Ce n’est pas pour régler une querelle entre acteur ; c’est pour permettre au parti d’identifier deux (2) ou trois (3) candidats au parti, de manière à ce que si le titulaire a des problèmes, que le suppléant soit dans la même forme voire une forme supérieure», a développé l’édile.
Charles Thialice SENGHOR
Pour le respect de la loi par Me Wade : Idrissa Seck appelle au secours
L’ancien premier ministre, Idrissa Seck tient au respect des lois en général et de la Constitution en particulier. Au sortir la prière de la fête de Tabaski, ce mercredi, le maire de Thiès s’est fait entendre au micro de sud Fm. Il a appelé les personnes influentes à se pencher sur la candidature de Me Wade, qui, à ses yeux, est irrecevable.
«J’invite tous les citoyens qui ont des positions d’influence comme les Khalifes généraux, le Cardinal, les grands artistes, les intellectuels, les journalistes, la Société civile à se mobiliser autour de cette notion de respect par tous de la loi et surtout de la loi fondamentale», a campé Idrissa Seck qui tient la vérité comme à la prunelle de ses yeux. «Sans vérité, il n’y a pas de, il n’y a pas de stabilité, il n’y aura pas de tranquillité. Et il faut se prémunir contre les troubles qui naissent d’une violation de la loi», a-t-il développé qui estime qu’au-delà de la discussion interne au niveau du PDS, la question reste celle de l’Etat de droit.
«Je pense que la question de l’Etat de droit et du respect de la loi et en particulier de la loi fondamentale est une question qui concerne chaque citoyen et même nos partenaires au développement. Puisque le premier fondement à une société démocratique, c’est le respect par tous de la loi», a dit Idrissa Seck qui pense que «si on admet que la loi soit violée, ce n’est pas la peine de se battre pour le processus électoral. Car il n’y a qu’une seule bataille, c’est de faire en sorte que tout le monde, le Président de la république, le premier, respecte la constitution et les lois du pays».
C’est dans ce cadre qu’il a consulté des spécialistes pour voir plus clair. Car, dit-il, son souci reste la tranquillité.
A l’en croire, sa démarche est dictée par le bien être. «Tout mon souci, en tant qu’homme politique, c’est la paix, la stabilité et la tranquillité qui sont indispensables à l’éclosion des talents de tous les Sénégalais. Sans ces trois éléments, il n’y a pas de développement possible. Mais la paix est un arbre qui ne pousse que dans la terre de la vérité et de la justice».
Par ailleurs, il a regretté la sortie de l’UJTL qui demande son exclusion. «Je trouve cela regrettable parce que nous sommes un parti, par essence et par définition démocratique, c’est-à-dire qui autorise les débats et même la divergence de point de vue.
Si à chaque fois qu’une opinion divergente s’exprime, son auteur est exclu, il ne restera pas grand monde dans le parti. (....)», a clamé Idrissa Seck.
Charles Thialice SENGHOR / pressafrik.com