Abdou Diagne, Modou Wade Babacar Diagne, Bienvenu Ndecky, Khadim Ndiaye Jean Marie Dominique Mendy. Tous victimes des meurtres commis dans la banlieue en moins d'une année. La recrudescence des meurtres dans la banlieue a installé une psychose totale chez les populations. Impensable de sortir de chez soit le soir tomber ou bien de se promener sans protection. Ce phénomène est devenu presque banal aux yeux des banlieusards. Le plus dramatique est que toutes ces victimes citées n'ont pas dépassées la trentaine. Abdou Diagne par exemple, cet élève en classe de terminale revenait d'un cours du soir quand un groupe de sept jeunes lui ont sauté dessus pour lui chiper son téléphone portable. S'en suit alors une bagarre. Le jeune homme, éventré finit par rendre l'âme à bord d'une voiture particulière. Autre exemple, Babacar Diagne, un habitant de Guèdiawaye à peine âgé de 18 ans. Il a été tué lors d'une séance de lutte traditionnelle à Gounass. Le jeune homme a reçu plusieurs coups de couteaux. Une situation qui a finit par installer la peur chez les habitants:"c'est devenu dangereux de circuler en banlieue à des heures tardives et même de la matinée dans certains coins. Ici si les jeunes ne te reconnaissent pas tu es foutu parce qu'ils vont s'attaquer à toi sans état d'âme."
Les habitants de ces localités disent ne pas pouvoir compter sur la police. " Allez à la police, on vous dira que qu'ici il n'y a que des bandits. On nous tue comme des mouches." alors les populations sont obligés d'assurer leur propre sécurité et cela quel qu’en soit la manière. " Dans notre quartier, des jeunes ont pris l'initiative de faire des rondes nocturnes. Chaque maison cotise 1000 francs à la fin de chaque mois pour assurer leur propre défense" confie Salif Bodian un habitant de Bahdad.
L'autre moyen d'assurer sa sécurité est de s'armer en permanence pour parer à toute éventualité. " face à la recrudescence de la violence et des gens que l'on tue comme des mouches, il faut avoir une arme sur soit affirme ce vieux sous le couvert de l'anonymat. Ce pêcheur abonde dans le même sens: " j'en possède une de fabrication artisanale. il est dangereux de se promener sans arme."
le faible niveau de vie fait partie des raisons avancées pour expliquer l'accroissement e cette violence. Mais une chose est sûr, les nombreuses inaugurations de postes de police un peu partout dans la banlieue n'a pas freiné ce phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur dans la banlieue.
Source Direct Info.
Les habitants de ces localités disent ne pas pouvoir compter sur la police. " Allez à la police, on vous dira que qu'ici il n'y a que des bandits. On nous tue comme des mouches." alors les populations sont obligés d'assurer leur propre sécurité et cela quel qu’en soit la manière. " Dans notre quartier, des jeunes ont pris l'initiative de faire des rondes nocturnes. Chaque maison cotise 1000 francs à la fin de chaque mois pour assurer leur propre défense" confie Salif Bodian un habitant de Bahdad.
L'autre moyen d'assurer sa sécurité est de s'armer en permanence pour parer à toute éventualité. " face à la recrudescence de la violence et des gens que l'on tue comme des mouches, il faut avoir une arme sur soit affirme ce vieux sous le couvert de l'anonymat. Ce pêcheur abonde dans le même sens: " j'en possède une de fabrication artisanale. il est dangereux de se promener sans arme."
le faible niveau de vie fait partie des raisons avancées pour expliquer l'accroissement e cette violence. Mais une chose est sûr, les nombreuses inaugurations de postes de police un peu partout dans la banlieue n'a pas freiné ce phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur dans la banlieue.
Source Direct Info.