(APS) -Question : Quels sentiments vous animent à l’occasion du 11ème anniversaire de l’alternance politique de mars 2000 ?
Réponse : D’abord, un sentiment de fierté de voir le Sénégal changer de façon incroyable dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, des infrastructures, de la santé, de l’artisanat, etc. Bien entendu […], il y a encore beaucoup de défis à relever. Il y a des défis dans la banlieue. Il y a des défis encore à relever et je sais que la mobilisation d’aujourd’hui montre que les Sénégalais sont encore derrière le président (Abdoulaye Wade) pour accélérer les changements. Et, c’est à cela que nous allons nous employer.
Q : Quelle signification a, selon vous, la commémoration de l’alternance politique de mars 2000, à un an de la présidentielle de 2012 ?
R : On est dans une démocratie. C’est cela le premier acquis du Sénégal. L’opposition a organisé ses manifestations, comme le parti au pouvoir et ses alliés. […] Je crois que notre mobilisation est exceptionnelle. On va vers des élections, avec un calendrier démocratique et tout a fait normal […].
Q : Monsieur Karim Wade a-t-il regretté quelque chose des 11 ans d’alternance politique ?
R : Je n’ai pas de regret. Il n’y a que des défis. Bien entendu, il y a encore des problèmes au Sénégal liés pouvoir d’achat, à la prise en charge sociale et aux problèmes d’électricité. Mais, nous nous employons, sous la conduite du président de la République, à les résoudre.
AB/ESF/SAB