Ce dernier a initié une pétition qu’il a lancée ce dimanche pour confronter des officiels sénégalais sur de présumés pots-de-vin dans la vente d’une licence de téléphonie globale.
‘’La seule chose qui les intéressait, c’était le contenu de la pétition’’, a déclaré M. Diouf lors de la conférence de presse de M. Tall pour lancer la pétition sur ‘’l’affaire des 20 milliards de Sudatel’’.
‘’Depuis la semaine dernière, qu’on a reçu la commande pour imprimer cette pétition, on a constaté qu’on est suivi par la police’’, a expliqué M. Diouf. Revenant sur le film de son arrestation et de la perquisition de son imprimerie, il a rappelé que tout est parti d’un appel téléphonique d’un individu, le samedi vers 14h, pour lui dire qu’il a une commande urgente.
M. Diouf a indiqué son domicile à son interlocuteur. ‘’Je suis aussitôt descendu en compagnie de ma fille âgée de 6 ans’’, a dit le chef de l’imprimerie de l’homme d’affaires Bara Tall, lequel est en conflit avec le régime.
‘’J’ai eu droit à un accueil de quatre policiers qui m’ont embarqué manu militari et confisqué mon téléphone portable. Lorsque j’ai demandé qu’est ce qui se passait, ils m’ont répondu : +tu le sauras+’’, a-t-il expliqué.
‘’C’est à la police qu’ils m’ont demandé de signer la convocation, ils m’ont ensuite embarqué pour aller perquisitionné l’imprimerie en saisissant tout ce qui concerne la pétition’’, a-t-il poursuivi.
‘’Ensuite, ils ont pris le téléphone pour lire le texte dans la voiture à une personne avec qui ils étaient en contact à fréquence régulière’’, a-t-il précisé ajoutant : ‘’Ils m’ont même demandé si la pétition va paraître dans le journal Le Populaire’’.
Le responsable de l’imprimerie du groupe de presse qui édite le quotidien Le Populaire, un des gros tirages de la place, a révélé qu’il a été libéré en face de l’hôtel Pullman (ex-Teranga), au centre-ville de Dakar.
Pour sa part, M. Tall est revenu sur la perquisition de l’imprimerie de son groupe de presse, pour dire que ce n’était pas la peine de porter cette affaire devant la justice.
‘’Nous allons passer au-delà et rester vigilants. Depuis que nous avons décidé de lancer cette pétition, des gens font des pieds et des mains pour déplacer le problème sur un autre terrain’’ a-t-il dit.
Sans les nommer, il évoquait le contentieux et les déclarations du pouvoir sur sa responsabilité dans une route mal faite au centre du Sénégal.
Pour Bara Tall, le dossier ‘’20 milliards de Sudatel’’ n’est qu’une affaire parmi d’autres. ‘’Il faut éviter de se faire piéger, on en a assez qu’on ensevelisse des scandales sur d’autres affaires’’, a-t-il ajouté.
‘’La seule chose qui les intéressait, c’était le contenu de la pétition’’, a déclaré M. Diouf lors de la conférence de presse de M. Tall pour lancer la pétition sur ‘’l’affaire des 20 milliards de Sudatel’’.
‘’Depuis la semaine dernière, qu’on a reçu la commande pour imprimer cette pétition, on a constaté qu’on est suivi par la police’’, a expliqué M. Diouf. Revenant sur le film de son arrestation et de la perquisition de son imprimerie, il a rappelé que tout est parti d’un appel téléphonique d’un individu, le samedi vers 14h, pour lui dire qu’il a une commande urgente.
M. Diouf a indiqué son domicile à son interlocuteur. ‘’Je suis aussitôt descendu en compagnie de ma fille âgée de 6 ans’’, a dit le chef de l’imprimerie de l’homme d’affaires Bara Tall, lequel est en conflit avec le régime.
‘’J’ai eu droit à un accueil de quatre policiers qui m’ont embarqué manu militari et confisqué mon téléphone portable. Lorsque j’ai demandé qu’est ce qui se passait, ils m’ont répondu : +tu le sauras+’’, a-t-il expliqué.
‘’C’est à la police qu’ils m’ont demandé de signer la convocation, ils m’ont ensuite embarqué pour aller perquisitionné l’imprimerie en saisissant tout ce qui concerne la pétition’’, a-t-il poursuivi.
‘’Ensuite, ils ont pris le téléphone pour lire le texte dans la voiture à une personne avec qui ils étaient en contact à fréquence régulière’’, a-t-il précisé ajoutant : ‘’Ils m’ont même demandé si la pétition va paraître dans le journal Le Populaire’’.
Le responsable de l’imprimerie du groupe de presse qui édite le quotidien Le Populaire, un des gros tirages de la place, a révélé qu’il a été libéré en face de l’hôtel Pullman (ex-Teranga), au centre-ville de Dakar.
Pour sa part, M. Tall est revenu sur la perquisition de l’imprimerie de son groupe de presse, pour dire que ce n’était pas la peine de porter cette affaire devant la justice.
‘’Nous allons passer au-delà et rester vigilants. Depuis que nous avons décidé de lancer cette pétition, des gens font des pieds et des mains pour déplacer le problème sur un autre terrain’’ a-t-il dit.
Sans les nommer, il évoquait le contentieux et les déclarations du pouvoir sur sa responsabilité dans une route mal faite au centre du Sénégal.
Pour Bara Tall, le dossier ‘’20 milliards de Sudatel’’ n’est qu’une affaire parmi d’autres. ‘’Il faut éviter de se faire piéger, on en a assez qu’on ensevelisse des scandales sur d’autres affaires’’, a-t-il ajouté.