Composé de personnalités qui ne se réclament d’aucun camp, le groupe des Six entame depuis la semaine dernière des démarches pour que le Président Wade parle à l’Opposition et que cette dernière revienne à de meilleurs sentiments en acceptant de rencontrer le chef de l’Etat. Ce, pour que la paix sociale soit préservée au Sénégal.
Rappelons que Idrissa Seck qui est acteur important dans le landernau politique avait dans une conférence de presse demandé à Wade de renoncer à sa candidature avant d’annoncer la sienne pour les présidentielles de 2012.
«J’ai commencé par rendre grâce à Dieu de cette rencontre avec des citoyens sénégalais qui vivent une grande inquiétude partagée largement par tous nos concitoyens et même par nos cousins africains et nos partenaires internationaux. Grosse inquiétude sur la paix, la tranquillité et la stabilité pour notre pays. Je leur ai félicité pour leur initiative visant à empêcher que la paix soit détruite et que le pays soit déstabilisé.
Quant à leur appel au dialogue, je leur ai indiqué que je ne voyais pas pour ce qui me concerne aucun intérêt à aller dialoguer avec le Président de la république. Et que tout ce que j’avais à lui dire, je l’ai déjà dit à plusieurs occasions et sous plusieurs formes. Je suis allé discuter avec lui (Wade) parfois même contre l’avis de la plupart des Sénégalais qui m’ont reproché pour ce dialogue. Aujourd’hui, je ne vois aucune valeur ajoutée à aller dialoguer avec lui pour une raison simple. Nous avons tous le souci de la paix, de la stabilité de notre pays.
Quant à leur appel au dialogue, je leur ai indiqué que je ne voyais pas pour ce qui me concerne aucun intérêt à aller dialoguer avec le Président de la république. Et que tout ce que j’avais à lui dire, je l’ai déjà dit à plusieurs occasions et sous plusieurs formes. Je suis allé discuter avec lui (Wade) parfois même contre l’avis de la plupart des Sénégalais qui m’ont reproché pour ce dialogue. Aujourd’hui, je ne vois aucune valeur ajoutée à aller dialoguer avec lui pour une raison simple. Nous avons tous le souci de la paix, de la stabilité de notre pays.
Candidature est porteuse de menaces sérieuses et de troubles sur la paix au Sénégal
Aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur le pays relève de ce que le Président fera ou dira. Il est gardien de la constitution. Il ne doit donc pas la violer. Il doit la respecter. Sa candidature et sa volonté persistantes de solliciter un troisième mandat sont les principales sources de risques politiques, de troubles et de désordre au Sénégal. Parce qu’avant le 23 juin, la question était simplement constitutionnelle. Après le 23 juin, elle est devenue, en plus, d’être constitutionnelle, politique et sociale. Donc, cette candidature est porteuse de menaces sérieuses et de troubles sur la paix au Sénégal.
Aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur le pays relève de ce que le Président fera ou dira. Il est gardien de la constitution. Il ne doit donc pas la violer. Il doit la respecter. Sa candidature et sa volonté persistantes de solliciter un troisième mandat sont les principales sources de risques politiques, de troubles et de désordre au Sénégal. Parce qu’avant le 23 juin, la question était simplement constitutionnelle. Après le 23 juin, elle est devenue, en plus, d’être constitutionnelle, politique et sociale. Donc, cette candidature est porteuse de menaces sérieuses et de troubles sur la paix au Sénégal.
Deuxièmement, le Président de la république doit garantir la clarté et la transparence du processus électoral. Je considère personnellement que le système électoral sénégalais est mûr. Vous vous souvenez en 2007, j’avais reconnu les résultats issus de l’élection. Il y a quelques améliorations à faire, au niveau du système.
Le maintien d’Ousmane Ngom et de Cheikh Tidiane Sy à leur département ministériel est source de violence et de contentieux post électoral
Mais, il y a une question psychologique importante. C’est que les deux ministères qui se chargent du processus électoral sont tenus par des personnalités fortement suspectées de non transparence dans les mandats qui leur est confié. Et psychologiquement, le fait qu’un nombre important de compétiteurs doutent de ses personnalités là, et de leur volonté de maintenir la transparence, est source de violence et de contentieux post électoral. Et cela ne relève que du Président de la république qui peut décider de mettre des personnalités sur lesquelles ces suspicions de l’opposition ne pèseraient pas.
Troisièmement, le Président de la république est le premier garant de l’expression de la volonté populaire. Lui-même, tient ses pouvoirs du fait qu’il a é té élu. Alors comment il peut s’autoriser d’éliminer des élus pour mettre à la place des délégations spéciales en niant la volonté clairement exprimée par les populations.
Qu’il fasse ce qu’il a à faire pour qu’il n’y ait pas de menaces sur la paix et la stabilité du pays
Donc, tous ses comportements sont des sources de violences. Je le lui ai à plusieurs reprises. J’ai suggéré donc, au groupe des six (G6) de lui transmettre ce message. Je leur ai encouragé à lui dire, qu’il fasse ce qu’il a à faire pour qu’il n’y ait pas de menaces sur la paix et la stabilité du pays. Sa candidature est anticonstitutionnelle et, politiquement elle est porteuse d’instabilité, de danger et de trouble. Le fait de maintenir des personnalités disqualifiées parce que fortement suspectées par les principaux acteurs politiques de non transparence, de porteurs de troubles et de menaces. Le fait de violer les suffrages exprimés par les populations sont porteurs de menaces et de troubles. Ceux qui ont le souci de préserver la paix et la stabilité doivent simplement amener le Président de la république à se hisser à la hauteur de sa fonction et de sa mission. Et à sortir des trappes partisanes et à s’élever à la dignité de sa mission de président de la république».
PiccMi.Com - La Rédaction