Dans la soirée, il y avait toujours du monde près de la mosquée du Plateau dans laquelle une capsule de gaz lacrymogène est tombée, provoquant l’émoi des riverains et des fidèles venus prier. Quelques mètres plus loin, les fidèles, assis sur la chaussée chantaient le nom d'Allah.
Une scène va probablement marquer les esprits au Sénégal : celle de la police anti-émeutes lançant des gaz lacrymogènes dispersant de manière indifférencier manifestants et croyants alors que les haut-parleurs de la mosquée continuent à diffuser des chants religieux. De petits brasiers se rallument çà et là. Une ambulance passe parfois, toutes sirènes hurlantes.
On sent la police anti-émeute plus nerveuse ce vendredi 17 février peut-être en raison de la configuration difficile de ces escarmouches de rues. Près du marché de Sandaga, un policier casqué a jeté une pierre contre un balcon qu’il pensait lui être hostile.
Ce jeu de course-poursuite se déroule sous le regard de riverains, de badauds installés à leur balcon, dans les rues ou sur le toit du marché Sandaga de Dakar. Une majorité silencieuse dont on se demande bien ce qu’elle pense de cette épreuve de force et quelles conséquences elle en tirera le 28 février prochain dans les urnes.
Une scène va probablement marquer les esprits au Sénégal : celle de la police anti-émeutes lançant des gaz lacrymogènes dispersant de manière indifférencier manifestants et croyants alors que les haut-parleurs de la mosquée continuent à diffuser des chants religieux. De petits brasiers se rallument çà et là. Une ambulance passe parfois, toutes sirènes hurlantes.
On sent la police anti-émeute plus nerveuse ce vendredi 17 février peut-être en raison de la configuration difficile de ces escarmouches de rues. Près du marché de Sandaga, un policier casqué a jeté une pierre contre un balcon qu’il pensait lui être hostile.
Ce jeu de course-poursuite se déroule sous le regard de riverains, de badauds installés à leur balcon, dans les rues ou sur le toit du marché Sandaga de Dakar. Une majorité silencieuse dont on se demande bien ce qu’elle pense de cette épreuve de force et quelles conséquences elle en tirera le 28 février prochain dans les urnes.