Le calme revenu, le représentant des étudiants qui a convoqué la rencontre prendra la parole pour déclarer que "ce sera œil pour œil, dent pour dent". "Si les 25 000 étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines ont du courage, ils n’ont qu’à se lever, ils ont vu leur camarade être agressé physiquement" a-t-il dit avant de s’interroger: «Qu’est ce que nous avons fait, qui la faculté des lettres dérange, qui nous dérangeons? Qu’est ce que nous avons fait pour que nos frères nous attaquent, avons-nous injurié quelqu’un, avons-nous parlé du mal de quelqu’un ?». Au moment où l’étudiant déclarer qu’ «il n’y aura pas de codification s’il n’y a pas d’AG et d’élections», les hostilités ont repris de plus bel pendant une bonne dizaine de minutes. Le groupe d’étudiants qui ne voulait pas de l’Assemblée Générale réussit à disperser l’autre groupe.
Papa Mamadou Diéry Diallo pressafrik.com