Omar Balafrej, membre du collectif "Stop TGV" : "C'est un projet qui n'est pas prioritaire pour le Maroc. 25 milliards de dirhams, c'est l'équivalent de 25 000 écoles dans le monde rural, c'est 16 000 bibliothèques, 10 000 médiathèques, c'est 25 centres universitaires hospitaliers, quand on sait qu'une grande ville comme Agadir n'a pas de centre universitaire hospitalier."
Les détracteurs du projet rappellent que le Maroc est classé 130e selon l'indice mondial de développement humain et que de très nombreuses régions ne sont pas encore desservies par le rail classique. Les chemins de fer marocains, eux, soulignent que la ligne existante entre les deux villes est arrivée à saturation, et misent sur une clientèle de 6 millions de personnes dès 2016.