"On n’a pas été officiellement informé" de ces mandats d’arrêt internationaux valant inculpation, a d’abord déclaré à l’AFP cet avocat, Me El Hadj Diouf (voir photo ci-contre, ndlr), mettant en doute l’existence du mandat visant Mme Boye, qui fut chef du gouvernement de mars 2001 à novembre 2002.
Selon lui, de telles décisions sont régulièrement annoncées depuis plusieurs années, sans concrétisation, surtout à l’approche de l’anniversaire de ce naufrage attribué par une commission d’enquête à la surcharge et à une accumulation de fautes et de négligences.
Le Joola a chaviré le 26 septembre 2002 au large de la Gambie. 64 personnes ont réchappé à l’accident, qui a fait 1.863 morts et disparus, selon le gouvernement sénégalais, 2.133 selon des associations de familles des victimes.
"Dans tous les cas, nous ne pouvons pas ne pas dénoncer le juge qui a excédé ses pouvoirs. (...) Notre réaction est une réaction d’indignation, d’étonnement" après cette annonce, a affirmé Me Diouf.
Dans le cas d’un "accident, que ce soit sur la route, sur les rails, dans les airs ou en mer", c’est l’auteur qui peut être poursuivi au pénal, et non le propriétaire, a-t-il dit, considérant que les poursuites devraient viser le commandant de bord du Joola, officiellement disparu dans le naufrage, "et pas des responsables du gouvernement".
En août 2003, la justice sénégalaise a classé le dossier "sans suite", arguant de la mort dans le naufrage du commandant, dont la "responsabilité" était "engagée" dans la surcharge du bateau.
Si l’émission des mandats était avérée, a estimé Me Diouf, le juge français aurait fait montre "d’une sorte recolonisation". Il "aurait commis une forfaiture qui va lui valoir une procédure contre lui", notamment pour "escroquerie judiciaire", a-t-il poursuivi, en n’excluant pas cette hypothèse après concertation avec sa cliente qui "a fait ce qu’elle devait faire. On ne peut rien lui reprocher".
"Il faut qu’on mette un terme à cet acharnement. On ne se laissera pas faire. (...) Il est impensable de poursuivre un Premier ministre européen pour un accident de la circulation ou de bateau qui se serait produit dans un pays de l’Union européenne", a-t-il encore déclaré.
Selon lui, de telles décisions sont régulièrement annoncées depuis plusieurs années, sans concrétisation, surtout à l’approche de l’anniversaire de ce naufrage attribué par une commission d’enquête à la surcharge et à une accumulation de fautes et de négligences.
Le Joola a chaviré le 26 septembre 2002 au large de la Gambie. 64 personnes ont réchappé à l’accident, qui a fait 1.863 morts et disparus, selon le gouvernement sénégalais, 2.133 selon des associations de familles des victimes.
"Dans tous les cas, nous ne pouvons pas ne pas dénoncer le juge qui a excédé ses pouvoirs. (...) Notre réaction est une réaction d’indignation, d’étonnement" après cette annonce, a affirmé Me Diouf.
Dans le cas d’un "accident, que ce soit sur la route, sur les rails, dans les airs ou en mer", c’est l’auteur qui peut être poursuivi au pénal, et non le propriétaire, a-t-il dit, considérant que les poursuites devraient viser le commandant de bord du Joola, officiellement disparu dans le naufrage, "et pas des responsables du gouvernement".
En août 2003, la justice sénégalaise a classé le dossier "sans suite", arguant de la mort dans le naufrage du commandant, dont la "responsabilité" était "engagée" dans la surcharge du bateau.
Si l’émission des mandats était avérée, a estimé Me Diouf, le juge français aurait fait montre "d’une sorte recolonisation". Il "aurait commis une forfaiture qui va lui valoir une procédure contre lui", notamment pour "escroquerie judiciaire", a-t-il poursuivi, en n’excluant pas cette hypothèse après concertation avec sa cliente qui "a fait ce qu’elle devait faire. On ne peut rien lui reprocher".
"Il faut qu’on mette un terme à cet acharnement. On ne se laissera pas faire. (...) Il est impensable de poursuivre un Premier ministre européen pour un accident de la circulation ou de bateau qui se serait produit dans un pays de l’Union européenne", a-t-il encore déclaré.