Une centaine de jeunes étaient rassemblés au bout d'une avenue menant à la Place de l'Indépendance et ont jeté des pierres sur des policiers qui leur barrait l'accès et ont riposté à coups de gaz lacrymogènes.
Toutes les rues et avenues accédant de cette place située dans le quartier administratif et des affaires du Plateau, à proximité du Palais présidentiel, ont été barrées par les forces de sécurité. La place était totalement déserte, à l'exception de policiers anti-émeutes.
De nombreux tirs de gaz lacrymogènes étaient entendus depuis le bureau de l'AFP situé sur la place.
Une dizaine de personnes, dont un policier, avaient été blessés vendredi dans le quartier du Plateau lors de violences entre plusieurs centaines de jeunes et les forces de sécurité. Comme samedi, ils avaient tenté d'aller sur la place pour assister à une manifestation interdite de l'opposition.
Ces violences avaient été exacerbées par le geste d'un officier de police qui a lancé des grenades lacrymogènes à l'intérieur d'une mosquée de la confrérie des Tidianes, située dans le quartier.
Toutes les manifestations sont interdites dans le quartier du Plateau depuis juillet 2011.
A Kaolack, dans l'ouest du pays, un jeune homme est décédé après avoir été blessé vendredi soir lors d'une manifestation organisée pour protester contre "la profanation" d'une mosquée de Dakar par la police, a appris samedi l'AFP de source policière.
Cette source n'a pas donné les circonstances exactes dans lesquelles il a été blessé. Des journalistes locaux ont affirmé qu'il a été blessé après avoir été touché par une grenade lacrymogène lancée par la police.
Le Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile) avait appelé à manifester vendredi et samedi pour exiger le retrait de la candidature à la présidentielle du 26 février du chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade, 85 ans et au pouvoir depuis douze ans.
Toutes les manifestations sont interdites dans le quartier du Plateau depuis juillet 2011.
Copyright © 2012 AFP.
Toutes les rues et avenues accédant de cette place située dans le quartier administratif et des affaires du Plateau, à proximité du Palais présidentiel, ont été barrées par les forces de sécurité. La place était totalement déserte, à l'exception de policiers anti-émeutes.
De nombreux tirs de gaz lacrymogènes étaient entendus depuis le bureau de l'AFP situé sur la place.
Une dizaine de personnes, dont un policier, avaient été blessés vendredi dans le quartier du Plateau lors de violences entre plusieurs centaines de jeunes et les forces de sécurité. Comme samedi, ils avaient tenté d'aller sur la place pour assister à une manifestation interdite de l'opposition.
Ces violences avaient été exacerbées par le geste d'un officier de police qui a lancé des grenades lacrymogènes à l'intérieur d'une mosquée de la confrérie des Tidianes, située dans le quartier.
Toutes les manifestations sont interdites dans le quartier du Plateau depuis juillet 2011.
A Kaolack, dans l'ouest du pays, un jeune homme est décédé après avoir été blessé vendredi soir lors d'une manifestation organisée pour protester contre "la profanation" d'une mosquée de Dakar par la police, a appris samedi l'AFP de source policière.
Cette source n'a pas donné les circonstances exactes dans lesquelles il a été blessé. Des journalistes locaux ont affirmé qu'il a été blessé après avoir été touché par une grenade lacrymogène lancée par la police.
Le Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile) avait appelé à manifester vendredi et samedi pour exiger le retrait de la candidature à la présidentielle du 26 février du chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade, 85 ans et au pouvoir depuis douze ans.
Toutes les manifestations sont interdites dans le quartier du Plateau depuis juillet 2011.
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