« Je vous annonce que nous allons débloquer une enveloppe pour financer 1 000 places supplémentaires », a déclaré, mercredi 2 septembre, le premier ministre, Jean Castex, lors d’une visite à la Maison des femmes de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). « Cela nous amène à 6 500 places [au total] pour ces femmes et ces enfants », a précisé ensuite la ministre déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno.
Alors que des associations s’interrogent sur la réalité des 1 000 places déjà annoncées en 2019, lors du lancement du Grenelle des violences conjugales, Mme Moreno a assuré que celles-là « ont bien été créées ». « Et je vais tout mettre en œuvre pour que les 1 000 autres le soient et que l’on s’assure que la cartographie de ces nouveaux hébergements soit équitable, que l’on soit dans les zones rurales, urbaines ou en outre-mer », a-t-elle ajouté.
Une prise en charge jugée insuffisante
Des critiques ont également entouré le financement : l’appel à projet prévoit un coût moyen de 25 euros par jour et par place, alors qu’une prise en charge adaptée « nécessiterait une dépense de 40 à 50 euros », ont récemment critiqué dans un rapport les sénateurs Arnaud Bazin (LR) et Eric Bocquet (PCF). « Vingt-cinq euros, je n’ai pas l’intention de m’arrêter à cela, a garanti Mme Moreno. Nous sommes en train de travailler sur ce sujet. Il ne s’agit pas d’héberger les femmes dans n’importe quelles conditions. »
Mme Moreno a également indiqué que 15 nouveaux centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales seraient inaugurés en 2020 et 15 autres en 2021. Lors de sa visite, M. Castex a par ailleurs incité les victimes à « sortir de l’ombre ». « Il faut dire aux femmes : ne restez pas dans cette situation, venez vers nous, venez vers le service public déposer plainte ; nous allons aussi nous occuper de vous », a-t-il plaidé.
Alors que des associations s’interrogent sur la réalité des 1 000 places déjà annoncées en 2019, lors du lancement du Grenelle des violences conjugales, Mme Moreno a assuré que celles-là « ont bien été créées ». « Et je vais tout mettre en œuvre pour que les 1 000 autres le soient et que l’on s’assure que la cartographie de ces nouveaux hébergements soit équitable, que l’on soit dans les zones rurales, urbaines ou en outre-mer », a-t-elle ajouté.
Une prise en charge jugée insuffisante
Des critiques ont également entouré le financement : l’appel à projet prévoit un coût moyen de 25 euros par jour et par place, alors qu’une prise en charge adaptée « nécessiterait une dépense de 40 à 50 euros », ont récemment critiqué dans un rapport les sénateurs Arnaud Bazin (LR) et Eric Bocquet (PCF). « Vingt-cinq euros, je n’ai pas l’intention de m’arrêter à cela, a garanti Mme Moreno. Nous sommes en train de travailler sur ce sujet. Il ne s’agit pas d’héberger les femmes dans n’importe quelles conditions. »
Mme Moreno a également indiqué que 15 nouveaux centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales seraient inaugurés en 2020 et 15 autres en 2021. Lors de sa visite, M. Castex a par ailleurs incité les victimes à « sortir de l’ombre ». « Il faut dire aux femmes : ne restez pas dans cette situation, venez vers nous, venez vers le service public déposer plainte ; nous allons aussi nous occuper de vous », a-t-il plaidé.