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Violences et voies de fait, menaces et injures : Ameth Fall Braya était à la barre de la Chambre correctionnelle de Dakar

Ameth Fall Braya a comparu, hier, à la barre de la Chambre correctionnelle du tribunal de Dakar. L’ancien maire de Saint-Louis est poursuivi pour violences et voies de fait, menaces et injures. Des faits qu’il a contestés. La partie civile, Michelle Danielle Montanarie, est une locataire de l’immeuble qu’il a acquis. Depuis 1997, elle occupe les lieux dont le prévenu veut l’expulser. "Enqueteplus.com"


Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Novembre 2023 à 16:30 | | 0 commentaire(s)|

Après avoir acheté un immeuble sis à Grand-Dakar, Ameth Fall Braya, l’ancien édile de Saint Louis, a voulu entamer les travaux de réfection. De ce fait, il a demandé aux locataires de quitter les lieux. Parmi eux, la dame Michelle Danielle Montanarie. Celle-ci occupant un magasin, a demandé au nouveau propriétaire de respecter les règles d’expulsion. Ce qu’il a refusé, selon elle.

Elle déclare que l’ancien maire de la première capitale sénégalaise n’a cessé de l’intimider. Ce, en déposant des matériaux de construction devant son magasin où, accompagné de ses sbires, il profère à son encontre, des menaces et injures. A l’en croire, une rencontre s’est tenue le 8 février 2023, pour trouver un terrain d’entente. Malheureusement, les choses ont empiré. À l’issue de la rencontre qui a été un fiasco, Ameth Fall Braya lui a intimé l’ordre de quitter les lieux, dans un délai de trois jours.

Le jour des faits, renseigne la plaignante, le prévenu est entré dans son commerce par effraction et y a semé un désordre. Pour solder le tout, renseigne toujours la partie civile, il a changé les cadenas.

Des accusations réfutées par le prévenu. Il a formellement nié avoir proféré des menaces à l’encontre de la dame. D’après l’ancien maire, il était même dans les dispositions de lui prêter son garage, pour qu’elle y dépose sa marchandise. Il nie également avoir vandalisé la boutique de la partie civile. D’après lui, il n’y avait que des pare-brises.

L’avocat de la partie civile, pour qui les faits sont constants, a réclamé la somme de 50 millions de francs Cfa, en guise de dédommagement.

À la suite du parquet qui s’en est rapporté, l’avocat de la défense a sollicité le renvoi des fins de la poursuite de son client, puisque les faits ne sont pas établis à son encontre.

Le délibéré est fixé au 23 janvier 2024.