
"Pour toutes ces victimes et pour des exigences de justice, le mouvement +Taxaw Temm+ demande sans distinction la réouverture, l’examen et/ou le réexamen de toutes ces affaires qui sont les pages noires de notre histoire politique, de 1960 à nos jours’’, lit-on dans une déclaration reçue à l’APS, jeudi soir.
Dans son texte, la Direction exécutive provisoire dudit mouvement relève l’actualité politique et sociale en cours, dominée par l’évocation d’affaires judiciaires passées, faisant le menu des politiciens et des médias.
"Taxaw Temm" cite, entre autres, la loi Ezzan sur l’amnistie concernant notamment l’assassinat de Me Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel (mai 1993), et de la commémoration le 11 mai dernier du 40ème anniversaire du décès du patriote Omar Blondin Diop.
‘’Depuis 1960, l’histoire politique de notre pays est jalonnée de violence et de meurtres politiques’’, dit ce mouvement, rappelant que ‘’les familles des victimes et le peuple sénégalais sont en droit de savoir et l’Etat a le devoir d’informer et de rendre compte’’.
Au-delà de la légitimité de cette exigence du devoir de mémoire et du refus d’impunité, il s’agit pour "Taxaw Temm" ‘’d’empêcher l’utilisation malsaine, indécente et odieuse de certaines de ces affaires à des fins politiciennes’’.
Ce mouvement redoute une ‘’instrumentalisation’’ de ces dossiers, ‘’telles des épées de Damoclès au-dessus des coupables et/ou des commanditaires afin de faire taire toute velléité de contestation de l’opposition’’.
Ancien candidat à la présidentielle de février 2012, Ibrahima Fall est ancien professeur de droit et ancien sous-secrétaire général des Nations unies. Il fut ministre de l'Enseignement supérieur puis ministre des Affaires étrangères de 1984 à 1980, sous le régime du président Abdou Diouf.
APS
Dans son texte, la Direction exécutive provisoire dudit mouvement relève l’actualité politique et sociale en cours, dominée par l’évocation d’affaires judiciaires passées, faisant le menu des politiciens et des médias.
"Taxaw Temm" cite, entre autres, la loi Ezzan sur l’amnistie concernant notamment l’assassinat de Me Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel (mai 1993), et de la commémoration le 11 mai dernier du 40ème anniversaire du décès du patriote Omar Blondin Diop.
‘’Depuis 1960, l’histoire politique de notre pays est jalonnée de violence et de meurtres politiques’’, dit ce mouvement, rappelant que ‘’les familles des victimes et le peuple sénégalais sont en droit de savoir et l’Etat a le devoir d’informer et de rendre compte’’.
Au-delà de la légitimité de cette exigence du devoir de mémoire et du refus d’impunité, il s’agit pour "Taxaw Temm" ‘’d’empêcher l’utilisation malsaine, indécente et odieuse de certaines de ces affaires à des fins politiciennes’’.
Ce mouvement redoute une ‘’instrumentalisation’’ de ces dossiers, ‘’telles des épées de Damoclès au-dessus des coupables et/ou des commanditaires afin de faire taire toute velléité de contestation de l’opposition’’.
Ancien candidat à la présidentielle de février 2012, Ibrahima Fall est ancien professeur de droit et ancien sous-secrétaire général des Nations unies. Il fut ministre de l'Enseignement supérieur puis ministre des Affaires étrangères de 1984 à 1980, sous le régime du président Abdou Diouf.
APS