Une chose est sûre, selon Libération, notre confrère Cheikh Yerim Seck a été bel et bien violenté par l’administration pénitentiaire avant son transfèrement à la prison du Cap Manuel. A preuve, nous dit-on, ceux qui l’ont rencontré ont été ahuris de constater qu’il avait perdu une partie de ses dents. Un spectacle indigne dans un pays où, à longueur de journée, on nous dit que les détenus sont bien traités. Peut-être que le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, va ouvrir une enquête sérieuse parce que visiblement c’est un cas de flagrant délit de torture.