"Il y a d'abord l'effet immédiat. Ce sont les relations économiques entre les pays de la sous-région. Les relations économiques. Les échanges vont se réduire. Comme beaucoup de nos pays, comme le Sénégal, plus de la moitié de ses exportations est destinée aux pays de la sous-région. Donc, s'il y a une fermeture des frontières, cela aura des conséquences. Heureusement, avec le Mali, ça va. Parce que notre plus grand client sous-régional, c'est le Mali. Beaucoup de pays de la sous-région exportent dans la sous-région. Donc, si ces pays ne peuvent pas commercer ensemble, cela impacte sur les exportations donc sur leur production", a expliqué Moubarack Lô à nos confrères du Pop.
Outre les exportations, il y a un risque sur les investissements à en croire M. Lô. "Il y a un impact sur les investissements parce qu'il y a tous ceux qui avaient des projets d'investissement dans la sous-région. Cela peut impacter négativement sur les projets d'investissements. Il y aura un ralentissement des flux d'investisseurs, on peut aussi rapatrier le personnel. Ça peut jouer même sur les investissements déjà installés. Mais, l'effet le plus négatif, c'est à moyen terme sur l'image de la zone. C'est toute l'Afrique de l'Ouest qui est impactée. Ça peut être très désastreux pour nous sur les investissements futurs dans la zone. Aussi, espère-t-il d'après le journal, que la fièvre soit promptement maîtrisée et éradiquée chez nous. Il estime que la maladie "ne peut être éradiquée qu'au niveau sous régional et c'est illusoire de vouloir considérer qu'Ebola est une maladie nationale".
Un autre secteur qui risque de terriblement souffrir, c'est le tourisme. "Le tourisme était déjà en difficulté au Sénégal toutes ces années. Et maintenant, des réservations ont été faites pour la prochaine saison qui démarre en novembre, donc, il faut tout faire pour que la maladie soit maîtrisée rapidement pour que des annulations ne se fassent pas. Parce que c'est sûr que si ce n'est pas maîtrisé, des annulations vont avoir lieu. Tout va se jouer en cette fin de semaine et surtout la semaine prochaine. Qu'on puisse connaître les personnes qui ont pu être en contact avec ce patient-là. C'est encore tôt pour s'alarmer par rapport à la prochaine saison touristique, mais le risque est là".
Outre les exportations, il y a un risque sur les investissements à en croire M. Lô. "Il y a un impact sur les investissements parce qu'il y a tous ceux qui avaient des projets d'investissement dans la sous-région. Cela peut impacter négativement sur les projets d'investissements. Il y aura un ralentissement des flux d'investisseurs, on peut aussi rapatrier le personnel. Ça peut jouer même sur les investissements déjà installés. Mais, l'effet le plus négatif, c'est à moyen terme sur l'image de la zone. C'est toute l'Afrique de l'Ouest qui est impactée. Ça peut être très désastreux pour nous sur les investissements futurs dans la zone. Aussi, espère-t-il d'après le journal, que la fièvre soit promptement maîtrisée et éradiquée chez nous. Il estime que la maladie "ne peut être éradiquée qu'au niveau sous régional et c'est illusoire de vouloir considérer qu'Ebola est une maladie nationale".
Un autre secteur qui risque de terriblement souffrir, c'est le tourisme. "Le tourisme était déjà en difficulté au Sénégal toutes ces années. Et maintenant, des réservations ont été faites pour la prochaine saison qui démarre en novembre, donc, il faut tout faire pour que la maladie soit maîtrisée rapidement pour que des annulations ne se fassent pas. Parce que c'est sûr que si ce n'est pas maîtrisé, des annulations vont avoir lieu. Tout va se jouer en cette fin de semaine et surtout la semaine prochaine. Qu'on puisse connaître les personnes qui ont pu être en contact avec ce patient-là. C'est encore tôt pour s'alarmer par rapport à la prochaine saison touristique, mais le risque est là".