Dans le sillage de ses visites de courtoisie aux principaux organes de presse et familles religieuses qui s’étaient mobilisés pour dénoncer les attaques barbares perpétrées contre son groupe de presse, le 25 septembre dernier, le Président directeur général du groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine Niass, a rendu, hier, une visite de courtoisie au directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts), Babacar Diagne, pour lui témoigner sa reconnaissance. ‘Je devais venir depuis longtemps, mais des contraintes m’en ont empêché. Mais puisque trop tard vaut mieux que jamais, j’ai décidé d’effectuer cette visite aujourd’hui à la Rts qui, comme l’ensemble des Sénégalais, a été à nos côtés lors de ces événements tragiques’, a soutenu Sidy Lamine Niass. Qui, néanmoins, indique que l’occasion a été mise à profit pour échanger sur la coopération, l’entraide et d’éventuels projets de partenariat, comme la chaîne Walf Tv vient de l’établir avec 2STv et Canal Infos News dans le domaine sportif. ‘La presse d’une manière générale, écrite comme audiovisuelle, a un problème d’archives. Ils sont nombreux les journalistes qui veulent travailler aujourd’hui et qui, quelque part, ont des problèmes de documentation. Et sur ce plan-là, on peut s’unir pour réaliser quelque chose qui nous profitera à tous. Il ne faut pas s’arrêter à un regroupement partiel, il faut que toute la presse puisse s’unir pour obtenir des avantages ailleurs’, soutient Sidy Lamine Niass.
Poursuivant son propos, le Pdg du groupe de presse de Front de Terre déclare qu’unis, les groupes de presse peuvent demander ensemble à l’autorité (publique) de penser à un journaliste qui n’est pas seulement là pour lui, mais qui fait un travail à utilité publique. Comme cela se fait au Maroc, où les journalistes ont la possibilité de bénéficier de 50 % de réduction de frais d’hôtels quand ils se déplacent, fait remarquer le Pdg du groupe Wal Fadjri. Ainsi, pour lui, même s’il peut y avoir parfois des contentieux, les organes de presse doivent pouvoir se retrouver autour de l’essentiel. Niant tout lien entre cette visite à la Rts et le partenariat qu’il vient de signer avec les autres chaînes de télévision, Sidy Lamine Niass soutient : ‘C’est mon ami El Hadji Ndiaye qui est venu me proposer une coopération que j’ai acceptée parce que Walf Tv y trouve également son compte. Aujourd’hui, je peux faire la même chose avec la Rts’.
Magnifiant à sa juste valeur l’acte que vient de poser son confrère, le directeur général de la Rts, Babacar Diagne, loue tout le patriotisme de son hôte. ‘Je porte constamment un témoignage sur Sidy avec qui j’ai beaucoup travaillé à l’étranger sur des sujets qui concernent l’Etat sénégalais. Il a travaillé avec nous dans un enthousiasme parfait, donnant toute son expertise. Et cela, c’est admirable’, soutient-il. En outre, le Dg de la Rts trouve étrange que la Rts ne puisse pas collaborer avec des médias sénégalais alors que, tous les jours, elle le fait avec d’autres médias et journalistes de pays étrangers. ‘La Rts, c’est 70 ans de radio et 37 ans de télévision. C’est nous qui avons constitué la mémoire audiovisuelle du pays. Donc, les chaînes commerciales ne peuvent pas se passer de la Rts. Sidy Lamine Niass le comprend très bien et n’hésite pas à venir nous voir dans ce sens’, explique le Dg de la Rts. Babacar Diagne annonce, en outre, que la Rts est prête à accompagner un projet d’archives nationales dans le domaine de l’audiovisuel et à nouer des partenariats dans d’autres domaines, tels que le sport ou la culture. ‘Dans l’audiovisuel africain, la Rts occupe une place fondamentale. Et cela, il faut un grand cœur comme Sidy pour le reconnaître. Si les chaînes commerciales veulent nous prendre comme un concurrent ou quelqu’un à qui ils doivent faire face, c’est qu’il y a problème’, estime-t-il.
Seyni DIOP walf
Poursuivant son propos, le Pdg du groupe de presse de Front de Terre déclare qu’unis, les groupes de presse peuvent demander ensemble à l’autorité (publique) de penser à un journaliste qui n’est pas seulement là pour lui, mais qui fait un travail à utilité publique. Comme cela se fait au Maroc, où les journalistes ont la possibilité de bénéficier de 50 % de réduction de frais d’hôtels quand ils se déplacent, fait remarquer le Pdg du groupe Wal Fadjri. Ainsi, pour lui, même s’il peut y avoir parfois des contentieux, les organes de presse doivent pouvoir se retrouver autour de l’essentiel. Niant tout lien entre cette visite à la Rts et le partenariat qu’il vient de signer avec les autres chaînes de télévision, Sidy Lamine Niass soutient : ‘C’est mon ami El Hadji Ndiaye qui est venu me proposer une coopération que j’ai acceptée parce que Walf Tv y trouve également son compte. Aujourd’hui, je peux faire la même chose avec la Rts’.
Magnifiant à sa juste valeur l’acte que vient de poser son confrère, le directeur général de la Rts, Babacar Diagne, loue tout le patriotisme de son hôte. ‘Je porte constamment un témoignage sur Sidy avec qui j’ai beaucoup travaillé à l’étranger sur des sujets qui concernent l’Etat sénégalais. Il a travaillé avec nous dans un enthousiasme parfait, donnant toute son expertise. Et cela, c’est admirable’, soutient-il. En outre, le Dg de la Rts trouve étrange que la Rts ne puisse pas collaborer avec des médias sénégalais alors que, tous les jours, elle le fait avec d’autres médias et journalistes de pays étrangers. ‘La Rts, c’est 70 ans de radio et 37 ans de télévision. C’est nous qui avons constitué la mémoire audiovisuelle du pays. Donc, les chaînes commerciales ne peuvent pas se passer de la Rts. Sidy Lamine Niass le comprend très bien et n’hésite pas à venir nous voir dans ce sens’, explique le Dg de la Rts. Babacar Diagne annonce, en outre, que la Rts est prête à accompagner un projet d’archives nationales dans le domaine de l’audiovisuel et à nouer des partenariats dans d’autres domaines, tels que le sport ou la culture. ‘Dans l’audiovisuel africain, la Rts occupe une place fondamentale. Et cela, il faut un grand cœur comme Sidy pour le reconnaître. Si les chaînes commerciales veulent nous prendre comme un concurrent ou quelqu’un à qui ils doivent faire face, c’est qu’il y a problème’, estime-t-il.
Seyni DIOP walf