L'Afrique du Sud, pourtant à la pointe des développements numériques du continent, possède la vitesse internet mobile la plus élevée du continent, mais elle est bien en deçà de la moyenne mondiale. L'Afrique du Sud occupe ainsi la 46e place au niveau mondial de ce baromètre des vitesses des connexions à internet sur les mobiles. Un classement établi par Speedtest Global, qui s'appuie sur les mesures effectuées par la société américaine Ookla, spécialisée dans ce type d'analyse. Le pays est par ailleurs suivi de près par le Togo, la république de Maurice, le Maroc et le Botswana. Comparativement, les débits internet sur smartphones les plus élevés au monde se retrouvent, par ordre de performance, aux Émirats arabes unis, en Corée du Sud, au Qatar, en Bulgarie et en Norvège. On notera au passage que la France se situe à la 27ᵉ place de ce classement mondial des vitesses de l’internet sur les mobiles.
Censure de l'internet
Pour mesurer les vitesses de connexions, le classement prend en compte les pannes et coupures internet dont certains pays africains sont coutumiers. Près de la moitié des pays du continent pratiquent une censure de l’internet, espérant ainsi juguler les revendications de leurs populations qui s’expriment en ligne, principalement via leurs mobiles. Ces coupures intempestives sont diverses et variées, les autorités d’un pays peuvent décider d’une fermeture totale des émetteurs télécoms sur toute une région, ou choisir de restreindre l’accès aux réseaux sociaux ou encore de dégrader les connexions réalisées par mobile avec, par exemple, des étranglements du débit reçu par les smartphones. L'enquête indique, par ailleurs, que les performances de l'internet mobile dépendent aussi de la qualité de l'infrastructure sous-jacente « telle que l'accès à la fibre optique et une source d’alimentation électrique fiable, la disponibilité du spectre émis par les relais télécoms, ainsi que de la performance des appareils employés par les usagers finaux ».
Autre problème, le développement de la 5G est encore en jachère sur le continent. Si treize pays africains testent des réseaux 5G, quelque quarante États n'ont pas encore amorcé la moindre transition vers ce réseau plus performant qui offre des débits de connexion largement supérieurs à ses utilisateurs. Les coupures à répétition et les retards qui s’accumulent pour l’installation d’infrastructures télécoms pérennes, ont fait perdre ainsi au continent des milliards de dollars au cours des quatre dernières années, estiment les analystes de l’étude publiée par Speedtest Global. Ce manque à gagner pourrait tenir à l'écart, et pour longtemps, l'ensemble des pays africains de l'économie numérique mondiale, ont conclu les auteurs du rapport.
Censure de l'internet
Pour mesurer les vitesses de connexions, le classement prend en compte les pannes et coupures internet dont certains pays africains sont coutumiers. Près de la moitié des pays du continent pratiquent une censure de l’internet, espérant ainsi juguler les revendications de leurs populations qui s’expriment en ligne, principalement via leurs mobiles. Ces coupures intempestives sont diverses et variées, les autorités d’un pays peuvent décider d’une fermeture totale des émetteurs télécoms sur toute une région, ou choisir de restreindre l’accès aux réseaux sociaux ou encore de dégrader les connexions réalisées par mobile avec, par exemple, des étranglements du débit reçu par les smartphones. L'enquête indique, par ailleurs, que les performances de l'internet mobile dépendent aussi de la qualité de l'infrastructure sous-jacente « telle que l'accès à la fibre optique et une source d’alimentation électrique fiable, la disponibilité du spectre émis par les relais télécoms, ainsi que de la performance des appareils employés par les usagers finaux ».
Autre problème, le développement de la 5G est encore en jachère sur le continent. Si treize pays africains testent des réseaux 5G, quelque quarante États n'ont pas encore amorcé la moindre transition vers ce réseau plus performant qui offre des débits de connexion largement supérieurs à ses utilisateurs. Les coupures à répétition et les retards qui s’accumulent pour l’installation d’infrastructures télécoms pérennes, ont fait perdre ainsi au continent des milliards de dollars au cours des quatre dernières années, estiment les analystes de l’étude publiée par Speedtest Global. Ce manque à gagner pourrait tenir à l'écart, et pour longtemps, l'ensemble des pays africains de l'économie numérique mondiale, ont conclu les auteurs du rapport.