Cofondateur d'Opera, Jon von Tetzchner vient de lancer un autre navigateur Web qui utilise Chromium et cherche à proposer des fonctions pour satisfaire ceux qui surfent beaucoup et souvent.
Alors que Microsoft s’apprête à lancer Spartan, dans les semaines et mois à venir au sein de la Technical Preview de Windows 10, c’est un autre navigateur qui vient de faire ses premiers pas, en « préversion technique ».
Baptisé Vivaldi, il est né du besoin de Jon von Tetzchner de produire « un navigateur pour nous et aussi pour nos amis ». Un « navigateur qui est rapide, et qui est également riche en fonctionnalités, hautement flexible et place l’utilisateur au centre des préoccupations ». Jon von Tetzchner, qui a financé son développement, n’en est pas à ses premiers essais dans le domaine. En 1994, il cofondait une petite structure qui allait donner naissance à Opera, fureteur alternatif qui a su fédérer une communauté et, au fil des versions, introduire de nouvelles fonctions, parfois avant ses concurrents. Déçu de la direction prise par sa création, l’ancien PDG d’Opera a donc décidé de créer un nouveau navigateur.Pour les hardcore surfeurs
Cette première technical preview montre clairement que Vivaldi capitalise sur le passé d’Opera et certaines de ses fonctionnalités. On retrouve ainsi le SpeedDial, qui permet d’ouvrir rapidement des sites visités régulièrement.
Mais Vivaldi se veut aussi un outil pour les gros consommateurs du Web. Ainsi, Tab Stacks offre à l’utilisateur la possibilité de regrouper les onglets en une « pile », une fonction qui a justement disparu d'Opera. Il s’agit en fait d’un onglet surmonté de petits traits qui représentent les autres onglets regroupés. On passe de l’un à l’autre en cliquant sur ces traits, ce qui n’est pas le plus simple… ou en laissant sa souris sur l’onglet principal. Dès lors des vignettes de prévisualisation des différentes pages ouvertes s’affichent, à vous de choisir en cliquant.
Vivaldi propose également de prendre des notes en regard d’un site Web. On accède aux notes depuis une barre latérale qu’on peut masquer aisément, on saisit son texte, copie l’URL si on veut s’y référer ultérieurement et on peut même réaliser une capture d’écran depuis l’interface. Si cette fonctionnalité vous plaît, vous pourrez même agencer vos différentes notes dans plusieurs dossiers, un peu comme on le fait avec des favoris.
Le nouveau navigateur de Jon von Tetzchner propose également des Quick Commands, raccourcis clavier qui devraient monter en puissance peu à peu, pour permettre une utilisation plus rapide.Riche de l’expérience Vivaldi.net - avec laquelle il est fortement intégré, le navigateur entend également se placer au sein d’une communauté d’utilisateurs. Ces derniers pourront ainsi entrer leurs contacts dans le browser et bientôt profiter d’un service de Webmail. La création d’un compte sur le site de Vivaldi.net donne d’ores et déjà accès à une plate-forme de blogs, de forums et de chat.
Pour le Web par le Web
D’un point de vue technique, Vivaldi a choisi Chromium comme base, car il est très difficile désormais d’avoir les ressources pour redévelopper un moteur from scratch. En optant pour la solution de Google, il se place ainsi dans la lignée de nombreux autres navigateurs plus ou moins installés, de Chrome à Opera. On peut supposer que l’objectif premier ne sera évidemment pas d’aller détrôner Chrome, Internet Explorer ou même Firefox, mais plutôt de tenter de voler la place d’Opera, qui se classe cinquième avec environ 1,43% de parts de marché, selon StatCounter.
Avec une équipe de 18 ingénieurs, dont la moitié en provenance d’Opera, la tâche ne sera toutefois pas de tout repos. Outre le maintien des versions Windows, Mac OS X et Linux, les développeurs de Vivaldi devraient bientôt introduire des déclinaisons pour tablettes et smartphones.
Mais, comme le met en avant le site officiel, Vivaldi est conçu pour être souple. Il « est le Web construit avec le Web ». Une manière un peu sibylline de dire qu’il embarque de nombreuses technologies issues de la Toile. Ainsi, son interface graphique plutôt agréable est créée grâce à React, une librairie javascript, ou encore Browserify.
Déplorant un certain immobilisme et une tendance à produire des navigateurs simplifiés – ce que fait Microsoft avec Spartan - Jon von Tetzchner insiste sur le fait que Vivaldi va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités innovantes et jamais vues. Un enjeu primordial. Nous avons en effet fait tourner quelques benchs (Octane ou SunSpider) pour nous faire une idée de ce que Vivaldi nous réserve. Dans l’ensemble, ses résultats sont très similaires à ceux de Chrome… Une bonne nouvelle au vu de la rapidité de ce dernier. Mais une grosse interrogation sur l’intérêt d’adopter Vivaldi. Autrement dit, c’est bien grâce aux fonctionnalités que Vivaldi pourra se distinguer de la concurrence. Des idées et non des performances pour faire la différence...
01NET
Alors que Microsoft s’apprête à lancer Spartan, dans les semaines et mois à venir au sein de la Technical Preview de Windows 10, c’est un autre navigateur qui vient de faire ses premiers pas, en « préversion technique ».
Baptisé Vivaldi, il est né du besoin de Jon von Tetzchner de produire « un navigateur pour nous et aussi pour nos amis ». Un « navigateur qui est rapide, et qui est également riche en fonctionnalités, hautement flexible et place l’utilisateur au centre des préoccupations ». Jon von Tetzchner, qui a financé son développement, n’en est pas à ses premiers essais dans le domaine. En 1994, il cofondait une petite structure qui allait donner naissance à Opera, fureteur alternatif qui a su fédérer une communauté et, au fil des versions, introduire de nouvelles fonctions, parfois avant ses concurrents. Déçu de la direction prise par sa création, l’ancien PDG d’Opera a donc décidé de créer un nouveau navigateur.Pour les hardcore surfeurs
Cette première technical preview montre clairement que Vivaldi capitalise sur le passé d’Opera et certaines de ses fonctionnalités. On retrouve ainsi le SpeedDial, qui permet d’ouvrir rapidement des sites visités régulièrement.
Mais Vivaldi se veut aussi un outil pour les gros consommateurs du Web. Ainsi, Tab Stacks offre à l’utilisateur la possibilité de regrouper les onglets en une « pile », une fonction qui a justement disparu d'Opera. Il s’agit en fait d’un onglet surmonté de petits traits qui représentent les autres onglets regroupés. On passe de l’un à l’autre en cliquant sur ces traits, ce qui n’est pas le plus simple… ou en laissant sa souris sur l’onglet principal. Dès lors des vignettes de prévisualisation des différentes pages ouvertes s’affichent, à vous de choisir en cliquant.
Vivaldi propose également de prendre des notes en regard d’un site Web. On accède aux notes depuis une barre latérale qu’on peut masquer aisément, on saisit son texte, copie l’URL si on veut s’y référer ultérieurement et on peut même réaliser une capture d’écran depuis l’interface. Si cette fonctionnalité vous plaît, vous pourrez même agencer vos différentes notes dans plusieurs dossiers, un peu comme on le fait avec des favoris.
Le nouveau navigateur de Jon von Tetzchner propose également des Quick Commands, raccourcis clavier qui devraient monter en puissance peu à peu, pour permettre une utilisation plus rapide.Riche de l’expérience Vivaldi.net - avec laquelle il est fortement intégré, le navigateur entend également se placer au sein d’une communauté d’utilisateurs. Ces derniers pourront ainsi entrer leurs contacts dans le browser et bientôt profiter d’un service de Webmail. La création d’un compte sur le site de Vivaldi.net donne d’ores et déjà accès à une plate-forme de blogs, de forums et de chat.
Pour le Web par le Web
D’un point de vue technique, Vivaldi a choisi Chromium comme base, car il est très difficile désormais d’avoir les ressources pour redévelopper un moteur from scratch. En optant pour la solution de Google, il se place ainsi dans la lignée de nombreux autres navigateurs plus ou moins installés, de Chrome à Opera. On peut supposer que l’objectif premier ne sera évidemment pas d’aller détrôner Chrome, Internet Explorer ou même Firefox, mais plutôt de tenter de voler la place d’Opera, qui se classe cinquième avec environ 1,43% de parts de marché, selon StatCounter.
Avec une équipe de 18 ingénieurs, dont la moitié en provenance d’Opera, la tâche ne sera toutefois pas de tout repos. Outre le maintien des versions Windows, Mac OS X et Linux, les développeurs de Vivaldi devraient bientôt introduire des déclinaisons pour tablettes et smartphones.
Mais, comme le met en avant le site officiel, Vivaldi est conçu pour être souple. Il « est le Web construit avec le Web ». Une manière un peu sibylline de dire qu’il embarque de nombreuses technologies issues de la Toile. Ainsi, son interface graphique plutôt agréable est créée grâce à React, une librairie javascript, ou encore Browserify.
Déplorant un certain immobilisme et une tendance à produire des navigateurs simplifiés – ce que fait Microsoft avec Spartan - Jon von Tetzchner insiste sur le fait que Vivaldi va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités innovantes et jamais vues. Un enjeu primordial. Nous avons en effet fait tourner quelques benchs (Octane ou SunSpider) pour nous faire une idée de ce que Vivaldi nous réserve. Dans l’ensemble, ses résultats sont très similaires à ceux de Chrome… Une bonne nouvelle au vu de la rapidité de ce dernier. Mais une grosse interrogation sur l’intérêt d’adopter Vivaldi. Autrement dit, c’est bien grâce aux fonctionnalités que Vivaldi pourra se distinguer de la concurrence. Des idées et non des performances pour faire la différence...
01NET