Une équipe d’astronomes s’est récemment lancée dans une entreprise insolite (mais non moins importante): mesurer la quantité totale de lumière des étoiles émise au cours des 13,7 milliards d’années d’histoire de l’Univers. « Cela n’a jamais été fait auparavant », justifie en effet Marco Ajello, astrophysicien au Clemson College of Science, en Caroline du Sud (États-Unis), et auteur principal de l’étude publiée dans Science. Une analyse qui permet d’en apprendre davantage sur l’histoire et l’évolution de notre monde depuis le Big Bang.
Phares cosmiques
Pour ces calculs, les chercheurs expliquent s’être basés sur des mesures de la lumière de fond extragalactique, sorte de brouillard cosmique de rayonnement qui s’accumule depuis que les étoiles ont éclairé l’Univers pour la première fois. Les astronomes se sont ensuite appuyés sur la lumière de 739 blazars – des trous noirs supermassifs émettant de puissants jets de rayons gamma (et donc ultra brillants) – comme « balises » pour éclairer ce brouillard.
Les photons à rayons gamma de ces blazars étant en grande majorité absorbés en traversant ce brouillard de lumière, les chercheurs ont alors (grossièrement) pu calculer la quantité de radiation perdue en cours de route. Cela leur a ensuite permis d’estimer la quantité de lumière produite par les étoiles depuis le début de l’Univers. Et ce chiffre nous dépasse complètement.
Beaucoup, beaucoup de photons…
Accrochez-vous bien. Depuis le début de l’univers, environ 1 000 milliards de milliards d’étoiles ont évolué, rayonnant au total 4×10 84 photons. Autrement dit : 4 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 photons.
Un « pic » de lumière il y a 11 milliards d’années
« Aujourd’hui, nous siégeons dans cette mer de lumière », poursuit Kári Helgason, de l’Université d’Islande, à Reykjavík, et co-auteur de l’étude. Les résultats suggèrent par ailleurs que la formation d’étoiles était à son plus haut niveau il y a environ 11 milliards d’années. Le taux de formation stellaire a depuis diminué (environ sept nouvelles étoiles sont créées chaque année dans la Voie lactée).
Ces données nous permettent aujourd’hui de jeter un regard en arrière plus éloigné que jamais. Les premiers instants de l’Univers nous sont en effet inaccessibles par nos télescopes actuels. « Peut-être qu’un jour nous trouverons un moyen de remonter jusqu’au Big Bang, notent les chercheurs. C’est notre objectif ultime ».
Sciencepost.fr
Phares cosmiques
Pour ces calculs, les chercheurs expliquent s’être basés sur des mesures de la lumière de fond extragalactique, sorte de brouillard cosmique de rayonnement qui s’accumule depuis que les étoiles ont éclairé l’Univers pour la première fois. Les astronomes se sont ensuite appuyés sur la lumière de 739 blazars – des trous noirs supermassifs émettant de puissants jets de rayons gamma (et donc ultra brillants) – comme « balises » pour éclairer ce brouillard.
Les photons à rayons gamma de ces blazars étant en grande majorité absorbés en traversant ce brouillard de lumière, les chercheurs ont alors (grossièrement) pu calculer la quantité de radiation perdue en cours de route. Cela leur a ensuite permis d’estimer la quantité de lumière produite par les étoiles depuis le début de l’Univers. Et ce chiffre nous dépasse complètement.
Beaucoup, beaucoup de photons…
Accrochez-vous bien. Depuis le début de l’univers, environ 1 000 milliards de milliards d’étoiles ont évolué, rayonnant au total 4×10 84 photons. Autrement dit : 4 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 photons.
Un « pic » de lumière il y a 11 milliards d’années
« Aujourd’hui, nous siégeons dans cette mer de lumière », poursuit Kári Helgason, de l’Université d’Islande, à Reykjavík, et co-auteur de l’étude. Les résultats suggèrent par ailleurs que la formation d’étoiles était à son plus haut niveau il y a environ 11 milliards d’années. Le taux de formation stellaire a depuis diminué (environ sept nouvelles étoiles sont créées chaque année dans la Voie lactée).
Ces données nous permettent aujourd’hui de jeter un regard en arrière plus éloigné que jamais. Les premiers instants de l’Univers nous sont en effet inaccessibles par nos télescopes actuels. « Peut-être qu’un jour nous trouverons un moyen de remonter jusqu’au Big Bang, notent les chercheurs. C’est notre objectif ultime ».
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