Sur le volet Défense et Sécurité, Bassirou Diomaye Faye magnifie un acquis : « Le Sénégal dispose d’une architecture sécuritaire très efficace, avec des forces de défense et de sécurité (FDS) qui jouent un rôle crucial dans la protection de la souveraineté nationale, la sécurité intérieure, la prévention du terrorisme et la lutte contre les menaces transfrontalières ».
Cependant, ils relèvent que « depuis près de deux décennies, notre pays fait face à plusieurs défis sécuritaires en particulier la menace terroriste, la criminalité transnationale, le trafic de drogue et d’armes, la pêche illégale ainsi que l’insécurité au sud du pays ». Ainsi, la sécurité du Sénégal et des Sénégalais sera notre priorité absolue.
1 - L’amélioration de la sécurité intérieure pour protéger le citoyen
• Nous améliorerons les capacités de réaction des sapeurs-pompiers en cas de catastrophe, y compris la capacité de réponse aux catastrophes naturelles et autres situations d’urgence ;
• Nous assurerons un meilleur maillage du territoire national par la police et la gendarmerie, pour garantir une sécurité de proximité par l’implantation de commissariats (police) et de brigades d’arrondissement (gendarmerie) ;
• Nous restaurerons l’image et la dignité des forces de défense et de sécurité, en combattant la corruption et l’inefficacité, afin de s’assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace, par des programmes de moralisation, de motivation et de contrôle des agents mais aussi par la valorisation des salaires des personnels subalternes. Nous mettrons fin à l’instrumentalisation des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dont la transformation en police politique, décrédibilise nos institutions tout en créant une rupture de confiance entre elles et les populations civiles ;
• Nous mettrons en place, une autorité autonome chargée d’enquêter sur les cas d’utilisation excessive de la force constatés dans le maintien de l’ordre par les forces de l’ordre (police et gendarmerie) et sur les cas de corruption ;
• Nous changerons de paradigme dans la gouvernance de la sécurité en Casamance, avec une approche inclusive de toutes les forces de sécurité (gendarmerie, police, eaux et forêts), dans la sécurisation de l’espace et la lutte contre le trafic du bois et de la drogue ;
• Nous affirmerons la présence de l’administration dans les zones frontalières, en mettant l’accent sur les opérations de déminage, pour permettre une mobilité sécurisée des populations.
Dans le cadre de la Sécurité (dispositifs) et de la Sûreté (mesures) maritimes :
• Nous assurerons une surveillance combinée (Marine nationale, Armée de l’air, etc.) de nos ressources halieutiques et de la production pétrolière et gazière, par l‘acquisition de moyens adaptés de premier ordre ;
• Nous lutterons efficacement contre la pêche illégale, l’anti-pollution et autres maux consignés dans le document de stratégie maritime intégrée de la CEDEAO, tels que le vol de pétrole, le trafic illégal de personnes, d’armes et de stupéfiants ainsi que la piraterie ;
• Nous renforcerons la coopération avec les voisins du littoral atlantique (Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau) et travaillerons à la mutualisation des moyens de surveillance et de renseignement.
Dans le cadre de la sécurité aérienne :
• Nous favoriserons la mutualisation de la formation de pilotes par la création d’un centre de formation à vocation régionale. La montée en puissance de l’École de l’Armée de l’air de Thiès, servirait à cet effet.
Dans le cadre de la Sécurité des transports :
• Nous dématérialiserons des processus de contraventions routières, pour lutter contre la corruption des agents de contrôle routier.
Dans le cadre de la sécurité sanitaire :
• Nous résorberons le déficit en infrastructures hospitalières et en moyens matériels et humains, avec un bon maillage du territoire ;
• Nous renforcerons les capacités du service de santé des armées et relèverons le plateau technique des centres médicaux de garnison, pour une plus grande autonomie des régions dans le domaine sanitaire et une meilleure dispensation des soins de santé aux populations. La lutte contre le trafic de faux médicaments est un enjeu de sécurité sanitaire, qui sera amplement pris en charge.
2 - La Défense et la Sécurité intérieure
• Nous préserverons les fondamentaux identitaires de nos Forces de Défense et de Sécurité, avec un retour à l’orthodoxie militaire, afin qu’elles ne servent pas de police politique ;
• Nous moderniserons notre armée et accroîtrons son potentiel opérationnel, en améliorant la qualité de ses personnels et de son équipement, pour la rendre plus apte à faire face aux menaces et défis qui pèsent sur la sécurité nationale ;
• Nous renforcerons la surveillance de nos frontières poreuses et les efforts de lutte contre le terrorisme qui frappe à nos portes ;
• Nous améliorerons les capacités de collecte du renseignement des forces de défense et de sécurité, y compris l’utilisation de drones, de satellites et d’autres technologies avancées, pour surveiller les frontières du pays et recueillir des informations sur les menaces potentielles à la sécurité ;
• Nous disposerons de moyens aériens et navals modernes de surveillance de nos côtes et de lutte contre toutes activités illégales, dans le cadre de la protection de nos ressources halieutiques et nos plateformes pétrolières et gazières ;
• Nous renforcerons et solidifierons nos partenariats avec d’autres pays, afin d’accéder à des technologies avancées et à des programmes de formation pour l’armée sénégalaise ;
• Nous acquerrons des avions de transport stratégique (C130) pour les besoins de nos engagements extérieurs ;
• Nous réarmerons moralement nos combattants, en traduisant la reconnaissance de la nation aux soldats sénégalais, par une revalorisation des salaires et des pensions des anciens combattants, un meilleur traitement des grands blessés de guerre et des invalides, ainsi que de meilleures conditions de vie ;
• Nous redynamiserons les structures militaires à vocation sociale, telles que l’Agence de Réinsertion Sociale des Militaires (ARSM) et la Fondation des Invalides et Mutilés Militaires (FIMM), pour faciliter la réinsertion dans un emploi civil des militaires libérés et encourager les employeurs à recruter les anciens militaires blessés en opération; au nom de la nation reconnaissante ;
• Nous renforcerons le rôle du centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS) et au Service Civique National (SCN), pour juguler la perte de valeurs engendrée par un déficit de civisme et de patriotisme, qui explique le banditisme économique et la délinquance financière auxquels se livrent des autorités étatiques.
Cependant, ils relèvent que « depuis près de deux décennies, notre pays fait face à plusieurs défis sécuritaires en particulier la menace terroriste, la criminalité transnationale, le trafic de drogue et d’armes, la pêche illégale ainsi que l’insécurité au sud du pays ». Ainsi, la sécurité du Sénégal et des Sénégalais sera notre priorité absolue.
1 - L’amélioration de la sécurité intérieure pour protéger le citoyen
• Nous améliorerons les capacités de réaction des sapeurs-pompiers en cas de catastrophe, y compris la capacité de réponse aux catastrophes naturelles et autres situations d’urgence ;
• Nous assurerons un meilleur maillage du territoire national par la police et la gendarmerie, pour garantir une sécurité de proximité par l’implantation de commissariats (police) et de brigades d’arrondissement (gendarmerie) ;
• Nous restaurerons l’image et la dignité des forces de défense et de sécurité, en combattant la corruption et l’inefficacité, afin de s’assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace, par des programmes de moralisation, de motivation et de contrôle des agents mais aussi par la valorisation des salaires des personnels subalternes. Nous mettrons fin à l’instrumentalisation des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dont la transformation en police politique, décrédibilise nos institutions tout en créant une rupture de confiance entre elles et les populations civiles ;
• Nous mettrons en place, une autorité autonome chargée d’enquêter sur les cas d’utilisation excessive de la force constatés dans le maintien de l’ordre par les forces de l’ordre (police et gendarmerie) et sur les cas de corruption ;
• Nous changerons de paradigme dans la gouvernance de la sécurité en Casamance, avec une approche inclusive de toutes les forces de sécurité (gendarmerie, police, eaux et forêts), dans la sécurisation de l’espace et la lutte contre le trafic du bois et de la drogue ;
• Nous affirmerons la présence de l’administration dans les zones frontalières, en mettant l’accent sur les opérations de déminage, pour permettre une mobilité sécurisée des populations.
Dans le cadre de la Sécurité (dispositifs) et de la Sûreté (mesures) maritimes :
• Nous assurerons une surveillance combinée (Marine nationale, Armée de l’air, etc.) de nos ressources halieutiques et de la production pétrolière et gazière, par l‘acquisition de moyens adaptés de premier ordre ;
• Nous lutterons efficacement contre la pêche illégale, l’anti-pollution et autres maux consignés dans le document de stratégie maritime intégrée de la CEDEAO, tels que le vol de pétrole, le trafic illégal de personnes, d’armes et de stupéfiants ainsi que la piraterie ;
• Nous renforcerons la coopération avec les voisins du littoral atlantique (Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau) et travaillerons à la mutualisation des moyens de surveillance et de renseignement.
Dans le cadre de la sécurité aérienne :
• Nous favoriserons la mutualisation de la formation de pilotes par la création d’un centre de formation à vocation régionale. La montée en puissance de l’École de l’Armée de l’air de Thiès, servirait à cet effet.
Dans le cadre de la Sécurité des transports :
• Nous dématérialiserons des processus de contraventions routières, pour lutter contre la corruption des agents de contrôle routier.
Dans le cadre de la sécurité sanitaire :
• Nous résorberons le déficit en infrastructures hospitalières et en moyens matériels et humains, avec un bon maillage du territoire ;
• Nous renforcerons les capacités du service de santé des armées et relèverons le plateau technique des centres médicaux de garnison, pour une plus grande autonomie des régions dans le domaine sanitaire et une meilleure dispensation des soins de santé aux populations. La lutte contre le trafic de faux médicaments est un enjeu de sécurité sanitaire, qui sera amplement pris en charge.
2 - La Défense et la Sécurité intérieure
• Nous préserverons les fondamentaux identitaires de nos Forces de Défense et de Sécurité, avec un retour à l’orthodoxie militaire, afin qu’elles ne servent pas de police politique ;
• Nous moderniserons notre armée et accroîtrons son potentiel opérationnel, en améliorant la qualité de ses personnels et de son équipement, pour la rendre plus apte à faire face aux menaces et défis qui pèsent sur la sécurité nationale ;
• Nous renforcerons la surveillance de nos frontières poreuses et les efforts de lutte contre le terrorisme qui frappe à nos portes ;
• Nous améliorerons les capacités de collecte du renseignement des forces de défense et de sécurité, y compris l’utilisation de drones, de satellites et d’autres technologies avancées, pour surveiller les frontières du pays et recueillir des informations sur les menaces potentielles à la sécurité ;
• Nous disposerons de moyens aériens et navals modernes de surveillance de nos côtes et de lutte contre toutes activités illégales, dans le cadre de la protection de nos ressources halieutiques et nos plateformes pétrolières et gazières ;
• Nous renforcerons et solidifierons nos partenariats avec d’autres pays, afin d’accéder à des technologies avancées et à des programmes de formation pour l’armée sénégalaise ;
• Nous acquerrons des avions de transport stratégique (C130) pour les besoins de nos engagements extérieurs ;
• Nous réarmerons moralement nos combattants, en traduisant la reconnaissance de la nation aux soldats sénégalais, par une revalorisation des salaires et des pensions des anciens combattants, un meilleur traitement des grands blessés de guerre et des invalides, ainsi que de meilleures conditions de vie ;
• Nous redynamiserons les structures militaires à vocation sociale, telles que l’Agence de Réinsertion Sociale des Militaires (ARSM) et la Fondation des Invalides et Mutilés Militaires (FIMM), pour faciliter la réinsertion dans un emploi civil des militaires libérés et encourager les employeurs à recruter les anciens militaires blessés en opération; au nom de la nation reconnaissante ;
• Nous renforcerons le rôle du centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS) et au Service Civique National (SCN), pour juguler la perte de valeurs engendrée par un déficit de civisme et de patriotisme, qui explique le banditisme économique et la délinquance financière auxquels se livrent des autorités étatiques.