Avant le jeûne et pendant le jeûne
Pour préparer et gérer au mieux cette période, il est impératif que vous consultiez votre médecin avant le début du jeûne afin :
-D’éliminer toute contre-indication médicale formelle de jeûner et ;
-D’adapter votre traitement antidiabétique (comprimés et/ou insuline).
1. Contrôles glycémiques fréquents :
Durant le jeûne et même les semaines qui précèdent, il faut renforcer l’auto surveillance glycémique.
Prenez votre glycémie :
-Le matin à jeun puis en post prandial (2 heures après le 1er repas).
-Le soir avant les repas et 2 heures après chaque repas.
-En milieu de journée et si vous ressentez un malaise.
-Si vous modifiez ou adaptez votre traitement
2. Adaptation thérapeutique :
Certains traitements ne sont pas compatibles avec le jeûne. Votre médecin est le seul à pouvoir modifier votre traitement.
Les risques de la pratique du jeûne chez les diabétiques
-L’hypoglycémie :
Elle correspond à une quantité insuffisante de glucose dans le sang. C’est un facteur de risque pouvant aboutir à un coma. Elle peut être due à la réduction des apports alimentaires sans adaptation thérapeutique préalable.
-L’hyperglycémie :
Elle correspond à un taux trop élevé de glucose dans le sang. Elle est souvent due à des apports alimentaires excessifs à la rupture du jeûne et /ou à une réduction inadaptée du traitement oral et/ou de l’insuline.
L’acido-cétose :
C’est une phase de décompensation avancée du diabète, en particuliers chez le diabétique insulino dépendant et c’est la conséquence d’une carence en insuline.
Le risque est augmenté lorsque la glycémie est élevée au début de la période de jeûne. Elle entraine fatigue, nausées, troubles respiratoires et sans traitement peut aboutir à un coma.
Déshydratation et thrombose :
La déshydratation pouvant apparaitre (en rapport avec la limitation de consommation de boissons surtout chez les personnes qui effectuent des travaux physiques) accentue le risque de thrombose (formation d’un caillot de sang entravant la circulation sanguine).
Situations nécessitant d’interrompre le jeûne avant le coucher du soleil :
-Si vous faites une hypoglycémie ≤ 0,60g /L.
-Si vous faites une hyperglycémie ≥ 2,50g /L en particulier si présence d’acétone dans les urines.
Contre-indications au jeûne
Si vous êtes diabétique, il vous sera formellement déconseillé de jeûner dans les cas suivants car vous mettriez votre santé en danger :
Diabète mal équilibré, instable… (Hypoglycémies et/ou hyperglycémies fréquentes),
-Diabète compliqué d’une insuffisance rénale, de rétinopathie sévère, etc,
-Maladie grave : insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde,
-Maladie intercurrente avec fièvre, diarrhées, etc,
-Femmes enceintes diabétiques ou ayant un diabète gestationnel (le jeûne présente un haut risque pour la mère et l’enfant),
-Diabète dont le traitement antidiabétique n’est pas adapté pour le jeûne,
-Diabète chez le sujet âgé.
dinnosante.fr
Pour préparer et gérer au mieux cette période, il est impératif que vous consultiez votre médecin avant le début du jeûne afin :
-D’éliminer toute contre-indication médicale formelle de jeûner et ;
-D’adapter votre traitement antidiabétique (comprimés et/ou insuline).
1. Contrôles glycémiques fréquents :
Durant le jeûne et même les semaines qui précèdent, il faut renforcer l’auto surveillance glycémique.
Prenez votre glycémie :
-Le matin à jeun puis en post prandial (2 heures après le 1er repas).
-Le soir avant les repas et 2 heures après chaque repas.
-En milieu de journée et si vous ressentez un malaise.
-Si vous modifiez ou adaptez votre traitement
2. Adaptation thérapeutique :
Certains traitements ne sont pas compatibles avec le jeûne. Votre médecin est le seul à pouvoir modifier votre traitement.
Les risques de la pratique du jeûne chez les diabétiques
-L’hypoglycémie :
Elle correspond à une quantité insuffisante de glucose dans le sang. C’est un facteur de risque pouvant aboutir à un coma. Elle peut être due à la réduction des apports alimentaires sans adaptation thérapeutique préalable.
-L’hyperglycémie :
Elle correspond à un taux trop élevé de glucose dans le sang. Elle est souvent due à des apports alimentaires excessifs à la rupture du jeûne et /ou à une réduction inadaptée du traitement oral et/ou de l’insuline.
L’acido-cétose :
C’est une phase de décompensation avancée du diabète, en particuliers chez le diabétique insulino dépendant et c’est la conséquence d’une carence en insuline.
Le risque est augmenté lorsque la glycémie est élevée au début de la période de jeûne. Elle entraine fatigue, nausées, troubles respiratoires et sans traitement peut aboutir à un coma.
Déshydratation et thrombose :
La déshydratation pouvant apparaitre (en rapport avec la limitation de consommation de boissons surtout chez les personnes qui effectuent des travaux physiques) accentue le risque de thrombose (formation d’un caillot de sang entravant la circulation sanguine).
Situations nécessitant d’interrompre le jeûne avant le coucher du soleil :
-Si vous faites une hypoglycémie ≤ 0,60g /L.
-Si vous faites une hyperglycémie ≥ 2,50g /L en particulier si présence d’acétone dans les urines.
Contre-indications au jeûne
Si vous êtes diabétique, il vous sera formellement déconseillé de jeûner dans les cas suivants car vous mettriez votre santé en danger :
Diabète mal équilibré, instable… (Hypoglycémies et/ou hyperglycémies fréquentes),
-Diabète compliqué d’une insuffisance rénale, de rétinopathie sévère, etc,
-Maladie grave : insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde,
-Maladie intercurrente avec fièvre, diarrhées, etc,
-Femmes enceintes diabétiques ou ayant un diabète gestationnel (le jeûne présente un haut risque pour la mère et l’enfant),
-Diabète dont le traitement antidiabétique n’est pas adapté pour le jeûne,
-Diabète chez le sujet âgé.
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