
Après quelques heures passées en terre mauritanienne où Oumar Sarr se serait rendu par voie terrestre pour, dit-on, visionner un film chez le voisin maure, l’on apprend que le président de la République, qui, après le Qatar où il se trouve en ce moment, doit se rendre en Ethiopie puis en France et au Japon, n’aurait pas caché sa déception. Il est remonté contre les forces de la sécurité des frontières qui ont manqué de vigilance au moment des faits, permettant ainsi au maire de Dagana de traverser la rive pour se rendre en Mauritanie. Ce voyage n’a pas encore livré tous ses secrets, selon La Tribune. Rapportant les propos d’un proche du chef de l'Etat, nos confrères informent que « la déception du chef de l’Etat est si grande que personne n’a pu le calmer, le Président Macky Sall est entré dans une colère noire ». La Tribune révèle que des sanctions vont tomber contre les personnes qui ont permis à Oumar Sarr de se moquer de l’autorité et de la République.
C'est le même sentiment qui anime la patronne de la chancellerie. Aminata Touré a décidé à son tour de situer les responsabilités de cette faille qui met à nu le dispositif de surveillance mis en place pour sécuriser la partie nord du territoire à ses frontières, et par où le coordonnateur du Pds est passé sans être intercepté. « Le sabre est sorti et des sanctions vont être prises pour que pareille chose ne se reproduise plus ». Du côté du ministère de la Justice, où l'escapade d’Oumar Sarr en Mauritanie est au centre de toutes les discussions, les sanctions ne porteront pas uniquement sur la police des frontières. Les éléments de la gendarmerie et les forces de sécurité des frontières, qui seront reconnus coupables dans cette affaire, vont également recevoir le glaive de la Présidence et de la Chancellerie. Il faut souligner que ces dernières tiennent tellement aux interdictions de sortie du territoire national qu'ils ont décidé de braver les recommandations de la Cour de justice de la Cedeao. Cette dernière a ordonné dans son arrêt, rendu le 22 février dernier, la levée des mesures d'interdiction de sortie du territoire national des anciennes pontes du régime libéral.
C'est le même sentiment qui anime la patronne de la chancellerie. Aminata Touré a décidé à son tour de situer les responsabilités de cette faille qui met à nu le dispositif de surveillance mis en place pour sécuriser la partie nord du territoire à ses frontières, et par où le coordonnateur du Pds est passé sans être intercepté. « Le sabre est sorti et des sanctions vont être prises pour que pareille chose ne se reproduise plus ». Du côté du ministère de la Justice, où l'escapade d’Oumar Sarr en Mauritanie est au centre de toutes les discussions, les sanctions ne porteront pas uniquement sur la police des frontières. Les éléments de la gendarmerie et les forces de sécurité des frontières, qui seront reconnus coupables dans cette affaire, vont également recevoir le glaive de la Présidence et de la Chancellerie. Il faut souligner que ces dernières tiennent tellement aux interdictions de sortie du territoire national qu'ils ont décidé de braver les recommandations de la Cour de justice de la Cedeao. Cette dernière a ordonné dans son arrêt, rendu le 22 février dernier, la levée des mesures d'interdiction de sortie du territoire national des anciennes pontes du régime libéral.