Dans ces conditions, la communication par les faits se substituera fondamentalement aux sorties médiatiques. De retour des vacances le Premier Ministre sera assez outillé pour décliner les politiques générale et sectorielle devant un jury de députés majoritairement téléguidés et centralisés, qui aura également l’occasion d’être opérationnel ou fonctionnel car composé de novices au parlement. Nous saisissons ce point d’une trajectoire d’exercice du pouvoir, pour dresser la pellicule séquentielle contenant le Sénégal en quatre temps.
République incolore :
La nomination d’Abdoulaye Bathily comme Ministre-Conseiller et les qualités vantées de Tanor Dieng, en faisant un potentiel ténor au perchoir du Sénat (qui était considéré comme budgétivore), confirment incontestablement l’incarnation de la « Primauté de la Patrie sur la part ». La quasi-totalité des leaders d’opinions d’origines politique, civile, artistique et patronale participe à la gestion de la Nation. Au demeurant le Président de la République reste dépositaire des échecs et réussites sous la magistrature républicaine. En face, les cendres du régime libéral tenteront de polluer l’air sans pour autant être assez puissants pour secouer le baobab incarné par de vieux routiers de la gauche ou de l’extrême gauche postindépendance. Sénégalais, Sénégalaises nous comprenons que c’est les mêmes hommes qui ont bâti leur patrimoine en usant des privilèges arrachés du pouvoir, qui encore après avoir joué des spectacles mélodramatiques, poursuivront avec les nouveaux venus la « partage du gâteau ».
La symbolique du sous-développement du Sénégal est que les politiciens et leurs alliés du monde des affaires font main basse sur le trésor. Les populations ont prouvé leur compréhension de cet état de fait par l’abstention, confortées par « l’opium du peuple » : la foi absurde. La configuration organisationnelle fait apparaître des profils variés : Tanor en « Opportuniste », Niasse en « Pouvoiriste », Idy en « Lapereau » challenger encagoulé, Landing atterrit en « Suiveur » et Bathily qui feint le « Constant ». Le décor campé, se hisse au sommet le Maestro républicain « Fin », à la quête d’un modèle de leadership : après avoir échappé aux griffes des rapaces libertins, pour ensuite semer les copains de Benno Siggil Sénégal, et charmer le cœur des électeurs. Quel leadership pourrait produire un tel orchestre ? Le timbre est riche. Cette équipe pourrait remporter la coupe du monde de la politique à l’africaine : il n’en sera rien. Cependant le stratège a réussi la politique qui sous-tend l’intelligence des coalitions et des partenariats : « buy them or beat them ». Les alliés auront au moins les ailes mouillées pour laisser la populace jamais lasse d’être bernée en paix : la crédibilité c’est la constance avec les mentalités en vigueur au Sénégal. L’idéologie est endeuillée car entre “réformateur”, “conservateur” et “réformateur conservateur”, il est difficile de s’y retrouver dans les étiquettes politiques. Me Wade, objectivement avait de grandes ambitions pour le Sénégal, recevait de fausses informations d’appréciations sur l’ambiance sociale, Camarade pour l’engagement premier, considérez que le Sénégal nécessite du Courage et de l’abnégation. Il s’est heurté aux réalités propres à l’extrême gauche version sénégalaise.
Patriotisme républicain :
La rationalité de l’amour de la patrie : c’est la patrie qui permet aux citoyens de vivre libre et les citoyens doivent en échange servir la patrie. En fait, la vie des individus n’est pas indépendante de la vie de la patrie dans une République ordonnée : l’opprimé mérite t-il son sort par ignorance ou aliénation systémique ?
La situation n’agrée certainement pas le Président de la République : circonstances contraignantes d’un système cancérigène caractérisé par le chantage des bases et sensibilités politiques. Les alliés acquis et futurs nourrissent la théorie selon laquelle aucune tendance ne peut gouverner dans la tranquillité : c’est un défi à relever dans le moyen terme. En commun, les leaders politiques du niveau supérieur ont des traits communs ; enrichis par l’exercice du pouvoir. D’autres se greffent au baobab pour préserver leurs intérêts. Ils arborent les robes d’avocats défenseurs des intérêts populaires : en contraste ils vivent dans l’opulence avec les deniers publics. C’est en cela que la communication axée sur la sobriété a été un coup de Maître républicain.
Les forces ayant contribué à la conquête du pouvoir, par des contributions financières, par le canal des medias, par la mobilisation selon la popularité, sont aujourd’hui identifiables.
En métropole, Mr Ruffin a été honoré, le patronat français séduit, la coopération consolidée notamment par les accords de défense contestés dans un passé récent. Des véhicules haut de gamme ont été acquis auprès de CFAO.
Les audits prennent forme progressivement : si Mr Wane et compagnie ont été arrêtés, Mr Salvy et collaborateurs ont, eux, bénéficié d’une liberté provisoire.
Les citoyens constatent et apprécient de diverses manières : en politique il n’existe guère de choix absolument populaires en périodes ordinaires (hors élections). La transcendance ultérieure repose sur la réussite en termes de respect des engagements solennels. Ainsi se pose la problématique du comment ?
Mettre la justice et la transparence au cœur des missions parlementaire et judiciaire : les enquêtes devraient aller vite car les services rattachés au Ministère de l’économie et des finances ainsi que la BCEAO, disposent d’informations probantes pour établir dans des délais raisonnables la culpabilité d’un Responsable. Du reste, dans ce pays il n’y a pas que des politiques qui soient mêlés à des délits financiers. Une petite anecdote à ce propos : lorsque nous avons conquis le pouvoir, un Vieux qui avait une haine viscérale du régime libéral m’a dit « attrapez-les, attrapez-les, attrapez-les ». Comme quoi la justice patriotique républicaine est la priorité au Sénégal. Pour réussir cette mission, l’Etat a nécessairement besoin du concours de tous les citoyens par honneur citoyen. Les services de sécurité devraient être dotés de « hotline » pour permettre à toute bonne volonté de signaler tout acte délictueux, pas « vendre » par enchantement.
Encourager les forces productives, traduire en actes concrets les politiques dédiées à l’agriculture, organiser les Etats généraux de l’éducation, des idéologies religieuses et impulser la solidarité nationale.
La légitimité des choix impose une assurance permanente de la patrie et l’implication indivisible du chef de l’Etat : les inquiétudes des faibles sont la seule raison d’être d’un Etat moins nanti que certains de ses sujets.
Redistribution des richesses :
La fiscalité a pour vocation la redistribution des richesses, en légitimant la démarche par les services publics au service de la Nation. La problématique fondamentale des orientations de politique économique, à défaut de saisir la formation de capital brut, à la lecture du produit intérieur brut plus préoccupant que le produit national brut (mais pas plus pertinent) requiert une analyse du cycle économique (qui serait fastidieux à développer ici). Les technologies de l’information et de la communication occupent une place de choix dans le PIB et la génération d’emplois directs et indirects au Sénégal. La contribution des TIC dans l’économie nationale est portée par la consommation : les opérateurs de téléphonie atteignent 100% de croissance de chiffres d’affaires avec des bénéfices nets très élevés. Au demeurant la technologie est importée, ce qui rend caduc les réinvestissements ; en outre France Telecom dispose à travers la SONATEL d’une véritable vache à lait. Au-delà de la téléphonie, les investissements réalisés en TIC dans le public sont-ils rentables ? L’usage des équipements informatiques est très limité au regard des potentialités de ces outils. L’Etat dispose de services dédiés en la matière, notons en guise d’exemple : registres électroniques pour les formalités administratives, données sanitaires individuelles informatisées et pointées sur le numéro d’identification nationale. L’usage de la téléphonie sur IP pour amoindrir la facture téléphonique de l’Etat. En résumé il y a du gaspillage (non identification des puces SIM posant une faille sécuritaire, usage inopportun de l’outil) dans le secteur des TIC, aussi bien pour l’Etat que pour les consommateurs particuliers.
L’économie de l’énergie est la seule solution viable à l’écueil des délestages (le solaire que l’ASER devait réussir en milieu rural, n’est ni fiable ni rentable au-delà de certaines puissances : il ne faut pas danser plus vite que la musique). Le paradoxe, c’est que les consommateurs sont en mesure d’acheter l’électricité quel que soit le niveau de consommation. Un listing exhaustif des puissances installées selon les types de charges électriques dans l’administration et les ménages, permettrait d’établir les efforts d’économie à consentir, en fonction des capacités effectives de la SENELEC.
La consommation abusive tient notre économie de bout en bout : si les expatriés asphyxiés par la crise économique en occident, chôment, les ménages et commerçants éternels importateurs disparaissent, cela explique en partie la rareté de liquidités). Les produits locaux (vêtements, chaussures…), les tailleurs en particulier, sont concurrencés par les produits chinois. L’hôtellerie et la restauration sont entre les mains d’investisseurs privés étrangers ainsi que la « dibiterie », les boutiques et la filière fruits. C’est un écueil qui appauvrit nécessairement l’économie nationale et par ricochet le citoyen. C’était d’ailleurs l’incohérence de Me Wade lorsqu’il vantait le revenu net par habitant.
Voilà un sujet d’envergure à méditer en profondeur : encourager les nationaux sans leur accorder des privilèges ou faveurs parce que nous nous vantons tellement de « téranga » qui finalement étrangle!
Informations et Libertés :
La presse malgré des conditions de travail délicates et un marché à forte intensité concurrentielle, tente de tenir son rang. Il n’en demeure pas moins qu’il y a encore des efforts à faire pour que la République prenne forme. Le chantage et la diffamation sans fondements participeraient d’une anarchie terrifiante. Le code de la presse requiert des réformes imminentes : droits et devoirs situés en toute légalité parlementaire, renforcement des capacités de mise à niveau, en termes de subventions. Si elle se positionne comme « quatrième » pouvoir, elle a donc une mission qui impose la censure populaire : crédibilité et fiabilité des sources d’informations. La presse orientée publicité people, manipulations médiatiques, est indexée par les populations. Il urge d’apporter des réponses consensuelles.
Les réseaux sociaux et les organes de presse en ligne sont d’un niveau d’influence extrêmement élevé : aller dans le sens de l’identification des auteurs de commentaires d’articles.
La liberté d’expression ne permet à aucun citoyen de s’adresser à la personne morale incarnant le pouvoir suprême dans des termes irrespectueux, tendant à jeter le discrédit sur le Président de la République: c’est tout simplement une insulte à la Nation. Ceux qui prennent volontiers cette posture antirépublicaine, sont mus par des intérêts inavoués, de connivence avec des commanditaires tapis dans l’ombre. L’Etat, c’est du sérieux. Dans une république, c’est inacceptable que des groupuscules puissent menacer avec des termes d’une grossièreté contraires aux valeurs qu’eux même supposent incarner.
En définitive, la patrie signifie la république, ou la communauté des individus qui vivent ensemble gouvernés par la justice sous le règne de la loi. La renaissance du patriotisme républicain est reliée à la politique entendue comme l’art du bon gouvernement doté de l’Autorité, seule gage de sécurité et paix nationales.
Ndiaye Mamadou
Expert-Consultant
managertelecoms@gmail.com
République incolore :
La nomination d’Abdoulaye Bathily comme Ministre-Conseiller et les qualités vantées de Tanor Dieng, en faisant un potentiel ténor au perchoir du Sénat (qui était considéré comme budgétivore), confirment incontestablement l’incarnation de la « Primauté de la Patrie sur la part ». La quasi-totalité des leaders d’opinions d’origines politique, civile, artistique et patronale participe à la gestion de la Nation. Au demeurant le Président de la République reste dépositaire des échecs et réussites sous la magistrature républicaine. En face, les cendres du régime libéral tenteront de polluer l’air sans pour autant être assez puissants pour secouer le baobab incarné par de vieux routiers de la gauche ou de l’extrême gauche postindépendance. Sénégalais, Sénégalaises nous comprenons que c’est les mêmes hommes qui ont bâti leur patrimoine en usant des privilèges arrachés du pouvoir, qui encore après avoir joué des spectacles mélodramatiques, poursuivront avec les nouveaux venus la « partage du gâteau ».
La symbolique du sous-développement du Sénégal est que les politiciens et leurs alliés du monde des affaires font main basse sur le trésor. Les populations ont prouvé leur compréhension de cet état de fait par l’abstention, confortées par « l’opium du peuple » : la foi absurde. La configuration organisationnelle fait apparaître des profils variés : Tanor en « Opportuniste », Niasse en « Pouvoiriste », Idy en « Lapereau » challenger encagoulé, Landing atterrit en « Suiveur » et Bathily qui feint le « Constant ». Le décor campé, se hisse au sommet le Maestro républicain « Fin », à la quête d’un modèle de leadership : après avoir échappé aux griffes des rapaces libertins, pour ensuite semer les copains de Benno Siggil Sénégal, et charmer le cœur des électeurs. Quel leadership pourrait produire un tel orchestre ? Le timbre est riche. Cette équipe pourrait remporter la coupe du monde de la politique à l’africaine : il n’en sera rien. Cependant le stratège a réussi la politique qui sous-tend l’intelligence des coalitions et des partenariats : « buy them or beat them ». Les alliés auront au moins les ailes mouillées pour laisser la populace jamais lasse d’être bernée en paix : la crédibilité c’est la constance avec les mentalités en vigueur au Sénégal. L’idéologie est endeuillée car entre “réformateur”, “conservateur” et “réformateur conservateur”, il est difficile de s’y retrouver dans les étiquettes politiques. Me Wade, objectivement avait de grandes ambitions pour le Sénégal, recevait de fausses informations d’appréciations sur l’ambiance sociale, Camarade pour l’engagement premier, considérez que le Sénégal nécessite du Courage et de l’abnégation. Il s’est heurté aux réalités propres à l’extrême gauche version sénégalaise.
Patriotisme républicain :
La rationalité de l’amour de la patrie : c’est la patrie qui permet aux citoyens de vivre libre et les citoyens doivent en échange servir la patrie. En fait, la vie des individus n’est pas indépendante de la vie de la patrie dans une République ordonnée : l’opprimé mérite t-il son sort par ignorance ou aliénation systémique ?
La situation n’agrée certainement pas le Président de la République : circonstances contraignantes d’un système cancérigène caractérisé par le chantage des bases et sensibilités politiques. Les alliés acquis et futurs nourrissent la théorie selon laquelle aucune tendance ne peut gouverner dans la tranquillité : c’est un défi à relever dans le moyen terme. En commun, les leaders politiques du niveau supérieur ont des traits communs ; enrichis par l’exercice du pouvoir. D’autres se greffent au baobab pour préserver leurs intérêts. Ils arborent les robes d’avocats défenseurs des intérêts populaires : en contraste ils vivent dans l’opulence avec les deniers publics. C’est en cela que la communication axée sur la sobriété a été un coup de Maître républicain.
Les forces ayant contribué à la conquête du pouvoir, par des contributions financières, par le canal des medias, par la mobilisation selon la popularité, sont aujourd’hui identifiables.
En métropole, Mr Ruffin a été honoré, le patronat français séduit, la coopération consolidée notamment par les accords de défense contestés dans un passé récent. Des véhicules haut de gamme ont été acquis auprès de CFAO.
Les audits prennent forme progressivement : si Mr Wane et compagnie ont été arrêtés, Mr Salvy et collaborateurs ont, eux, bénéficié d’une liberté provisoire.
Les citoyens constatent et apprécient de diverses manières : en politique il n’existe guère de choix absolument populaires en périodes ordinaires (hors élections). La transcendance ultérieure repose sur la réussite en termes de respect des engagements solennels. Ainsi se pose la problématique du comment ?
Mettre la justice et la transparence au cœur des missions parlementaire et judiciaire : les enquêtes devraient aller vite car les services rattachés au Ministère de l’économie et des finances ainsi que la BCEAO, disposent d’informations probantes pour établir dans des délais raisonnables la culpabilité d’un Responsable. Du reste, dans ce pays il n’y a pas que des politiques qui soient mêlés à des délits financiers. Une petite anecdote à ce propos : lorsque nous avons conquis le pouvoir, un Vieux qui avait une haine viscérale du régime libéral m’a dit « attrapez-les, attrapez-les, attrapez-les ». Comme quoi la justice patriotique républicaine est la priorité au Sénégal. Pour réussir cette mission, l’Etat a nécessairement besoin du concours de tous les citoyens par honneur citoyen. Les services de sécurité devraient être dotés de « hotline » pour permettre à toute bonne volonté de signaler tout acte délictueux, pas « vendre » par enchantement.
Encourager les forces productives, traduire en actes concrets les politiques dédiées à l’agriculture, organiser les Etats généraux de l’éducation, des idéologies religieuses et impulser la solidarité nationale.
La légitimité des choix impose une assurance permanente de la patrie et l’implication indivisible du chef de l’Etat : les inquiétudes des faibles sont la seule raison d’être d’un Etat moins nanti que certains de ses sujets.
Redistribution des richesses :
La fiscalité a pour vocation la redistribution des richesses, en légitimant la démarche par les services publics au service de la Nation. La problématique fondamentale des orientations de politique économique, à défaut de saisir la formation de capital brut, à la lecture du produit intérieur brut plus préoccupant que le produit national brut (mais pas plus pertinent) requiert une analyse du cycle économique (qui serait fastidieux à développer ici). Les technologies de l’information et de la communication occupent une place de choix dans le PIB et la génération d’emplois directs et indirects au Sénégal. La contribution des TIC dans l’économie nationale est portée par la consommation : les opérateurs de téléphonie atteignent 100% de croissance de chiffres d’affaires avec des bénéfices nets très élevés. Au demeurant la technologie est importée, ce qui rend caduc les réinvestissements ; en outre France Telecom dispose à travers la SONATEL d’une véritable vache à lait. Au-delà de la téléphonie, les investissements réalisés en TIC dans le public sont-ils rentables ? L’usage des équipements informatiques est très limité au regard des potentialités de ces outils. L’Etat dispose de services dédiés en la matière, notons en guise d’exemple : registres électroniques pour les formalités administratives, données sanitaires individuelles informatisées et pointées sur le numéro d’identification nationale. L’usage de la téléphonie sur IP pour amoindrir la facture téléphonique de l’Etat. En résumé il y a du gaspillage (non identification des puces SIM posant une faille sécuritaire, usage inopportun de l’outil) dans le secteur des TIC, aussi bien pour l’Etat que pour les consommateurs particuliers.
L’économie de l’énergie est la seule solution viable à l’écueil des délestages (le solaire que l’ASER devait réussir en milieu rural, n’est ni fiable ni rentable au-delà de certaines puissances : il ne faut pas danser plus vite que la musique). Le paradoxe, c’est que les consommateurs sont en mesure d’acheter l’électricité quel que soit le niveau de consommation. Un listing exhaustif des puissances installées selon les types de charges électriques dans l’administration et les ménages, permettrait d’établir les efforts d’économie à consentir, en fonction des capacités effectives de la SENELEC.
La consommation abusive tient notre économie de bout en bout : si les expatriés asphyxiés par la crise économique en occident, chôment, les ménages et commerçants éternels importateurs disparaissent, cela explique en partie la rareté de liquidités). Les produits locaux (vêtements, chaussures…), les tailleurs en particulier, sont concurrencés par les produits chinois. L’hôtellerie et la restauration sont entre les mains d’investisseurs privés étrangers ainsi que la « dibiterie », les boutiques et la filière fruits. C’est un écueil qui appauvrit nécessairement l’économie nationale et par ricochet le citoyen. C’était d’ailleurs l’incohérence de Me Wade lorsqu’il vantait le revenu net par habitant.
Voilà un sujet d’envergure à méditer en profondeur : encourager les nationaux sans leur accorder des privilèges ou faveurs parce que nous nous vantons tellement de « téranga » qui finalement étrangle!
Informations et Libertés :
La presse malgré des conditions de travail délicates et un marché à forte intensité concurrentielle, tente de tenir son rang. Il n’en demeure pas moins qu’il y a encore des efforts à faire pour que la République prenne forme. Le chantage et la diffamation sans fondements participeraient d’une anarchie terrifiante. Le code de la presse requiert des réformes imminentes : droits et devoirs situés en toute légalité parlementaire, renforcement des capacités de mise à niveau, en termes de subventions. Si elle se positionne comme « quatrième » pouvoir, elle a donc une mission qui impose la censure populaire : crédibilité et fiabilité des sources d’informations. La presse orientée publicité people, manipulations médiatiques, est indexée par les populations. Il urge d’apporter des réponses consensuelles.
Les réseaux sociaux et les organes de presse en ligne sont d’un niveau d’influence extrêmement élevé : aller dans le sens de l’identification des auteurs de commentaires d’articles.
La liberté d’expression ne permet à aucun citoyen de s’adresser à la personne morale incarnant le pouvoir suprême dans des termes irrespectueux, tendant à jeter le discrédit sur le Président de la République: c’est tout simplement une insulte à la Nation. Ceux qui prennent volontiers cette posture antirépublicaine, sont mus par des intérêts inavoués, de connivence avec des commanditaires tapis dans l’ombre. L’Etat, c’est du sérieux. Dans une république, c’est inacceptable que des groupuscules puissent menacer avec des termes d’une grossièreté contraires aux valeurs qu’eux même supposent incarner.
En définitive, la patrie signifie la république, ou la communauté des individus qui vivent ensemble gouvernés par la justice sous le règne de la loi. La renaissance du patriotisme républicain est reliée à la politique entendue comme l’art du bon gouvernement doté de l’Autorité, seule gage de sécurité et paix nationales.
Ndiaye Mamadou
Expert-Consultant
managertelecoms@gmail.com