Lors de l’ouverture du 1er Congrès et exposition des transports publics africains, Wade a imputé le retard du Sénégal aux socialistes. Car lorsqu’il accédait à la magistrature suprême en 2000, il n’y avait aucun bus au niveau du parc automobile de Dakar. Il a fallu mettre sur pied Dakar Dem Dikk (DDD) pour que les Sénégalais voient enfin la nécessité de se doter d’un service de qualité. Et de charger : « Dites-moi si vous connaissez des routes construites avant 2000 qui sont toujours en bon état. Si vous en connaissez, montrez-les-moi, on va aller les voir tout de suite. Je dis qu’il n’y en a pas », clame-t-il. Et d’ajouter : « il est préférable d’avoir de petits kilomètres pour de bonnes routes que le contraire. Le moins disant, le moins cher, c’est parfois la catastrophe. Le jour où nous n’arriverons plus à faire des routes pour permettre une libre circulation, « c’est une régression ». Sa conviction est faite : c’est la route qui crée des activités.
L’aéroport de Diass sera bientôt terminé
S’arrêtant sur le problème des transports, Wade estime que le secteur privé africain comme celui du Sénégal en 2000, était quasiment inexistant. En 2000, argumente-t-il, il n’y avait plus aucun bus. D’ailleurs, pour que le secteur privé ne rate pas sa place dans le projet de l’aéroport de Diass qui sera bientôt terminé, il soutient qu’il va peser sur la balance pour leur intégration. D’autant que cela ne tient qu’à de petits « trucs ». Pour le transport et les transporteurs, Wade reste convaincu que ce que « l’Etat ne peut faire », ce n’est pas « le privé qui le fera ». Selon lui, il faut que les pays africains arrêtent de copier le modèle des pays développés. « Le public et le privé sont inséparables dans une politique de développement en Afrique. C’est l’Etat qui est fort. Parce que c’est lui qui a l’argent. Moi, je suis pour le développement déséquilibré. Tout le monde n’a pas la même intelligence, ni le même potentiel », soutient-il.
« C’est trop facile de lire Lamartine, Boileau ou d’écrire des poèmes… »
Parlant du montant que le gouvernement injecte annuellement dans les bourses des étudiants, Wade indique : « je le fais parce que j’ai un bon économiste. Ceux qui ne le font pas, peut être qu’ils n’en ont pas. L’égalitarisme, ce n’est pas bon. On inscrit beaucoup d’étudiants à la Faculté des Lettres… C’est trop facile de lire Lamartine, Boileau ou d’écrire des poèmes…il faut faire autre chose. Faire des mathématiques ». Et c’est justement ce qu’il compte faire prochainement. En effet, au-delà des 1000 voitures attendues avant la fin de l’année pour la gestion des ordures qui sera probablement confiée à l’Aprosen, Wade confie qu’il créera une Compagnie nationale, peut-être avec deux avions de 70 places, pour assurer la desserte entre la capitale et certaines régions de l’intérieur. Mieux, 250 nouveaux bus vont être convoyés dans les régions pour permettre à ceux qui vivent au fin fond du pays de pouvoir rallier la nationale.
Madou MBODJ
Lasquotidien.info
L’aéroport de Diass sera bientôt terminé
S’arrêtant sur le problème des transports, Wade estime que le secteur privé africain comme celui du Sénégal en 2000, était quasiment inexistant. En 2000, argumente-t-il, il n’y avait plus aucun bus. D’ailleurs, pour que le secteur privé ne rate pas sa place dans le projet de l’aéroport de Diass qui sera bientôt terminé, il soutient qu’il va peser sur la balance pour leur intégration. D’autant que cela ne tient qu’à de petits « trucs ». Pour le transport et les transporteurs, Wade reste convaincu que ce que « l’Etat ne peut faire », ce n’est pas « le privé qui le fera ». Selon lui, il faut que les pays africains arrêtent de copier le modèle des pays développés. « Le public et le privé sont inséparables dans une politique de développement en Afrique. C’est l’Etat qui est fort. Parce que c’est lui qui a l’argent. Moi, je suis pour le développement déséquilibré. Tout le monde n’a pas la même intelligence, ni le même potentiel », soutient-il.
« C’est trop facile de lire Lamartine, Boileau ou d’écrire des poèmes… »
Parlant du montant que le gouvernement injecte annuellement dans les bourses des étudiants, Wade indique : « je le fais parce que j’ai un bon économiste. Ceux qui ne le font pas, peut être qu’ils n’en ont pas. L’égalitarisme, ce n’est pas bon. On inscrit beaucoup d’étudiants à la Faculté des Lettres… C’est trop facile de lire Lamartine, Boileau ou d’écrire des poèmes…il faut faire autre chose. Faire des mathématiques ». Et c’est justement ce qu’il compte faire prochainement. En effet, au-delà des 1000 voitures attendues avant la fin de l’année pour la gestion des ordures qui sera probablement confiée à l’Aprosen, Wade confie qu’il créera une Compagnie nationale, peut-être avec deux avions de 70 places, pour assurer la desserte entre la capitale et certaines régions de l’intérieur. Mieux, 250 nouveaux bus vont être convoyés dans les régions pour permettre à ceux qui vivent au fin fond du pays de pouvoir rallier la nationale.
Madou MBODJ
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