RFI-Le président sénégalais assure dans un communiqué -en forme de mise au point- qu’il n’a tenu aucun propos pouvant être interprété comme un soutien au chef de la junte guinéenne lors de sa dernière visite en Guinée. Dans ce texte, le président sénégalais s’adresse également à l’Union africaine qui menace la junte de sanctions. Abdoulaye Wade demande à l’organisation panafricaine d’aider le capitaine Dadis Camara à sortir « de ce qui est devenu un véritable guêpier ».
A tout ceux qui l’accusent de soutenir le chef de la junte guinéenne, Abdoulaye Wade rappelle dans ce communiqué que sa position « n’a jamais varié depuis le départ et a consisté à convaincre le capitaine Moussa Dadis Camara, qui le considère comme son père, de respecter son engagement de ne pas se présenter ».
Le président sénégalais réaffirme sa neutralité dans ce dossier : son seul souci, selon le communiqué est « que la paix soit préservée en Guinée et dans la sous-région ». Abdoulaye Wade tient cependant à mettre en garde la communauté internationale. Le capitaine Moussa Dadis Camara, explique-t-il fait l’objet « de trop fortes pressions d’une partie de la population et, très probablement de militaires ».
Dans un contexte où l’Union Africaine demande au chef de la junte, et à d’autres, de s’engager par écrit à ne pas se présenter aux élections, sous peine de sanctions, Abdoulaye Wade estime qu’il serait « irresponsable de simplifier les problèmes de la Guinée » et de penser que le chef de la junte « dispose d’une grande marge de manœuvre. »
Selon le président sénégalais, il faut aider Moussa Dadis Camara à sortir « de ce qui est devenu un véritable guêpier ». « L’Union Africaine, dit-il, doit en être consciente », « faire preuve de vigilance » et « être plus présente sur le terrain en Guinée pour s’informer et parler à toutes les parties prenantes, sans exclusivité ».
Auteur: Laurent Correau - Dakar
A tout ceux qui l’accusent de soutenir le chef de la junte guinéenne, Abdoulaye Wade rappelle dans ce communiqué que sa position « n’a jamais varié depuis le départ et a consisté à convaincre le capitaine Moussa Dadis Camara, qui le considère comme son père, de respecter son engagement de ne pas se présenter ».
Le président sénégalais réaffirme sa neutralité dans ce dossier : son seul souci, selon le communiqué est « que la paix soit préservée en Guinée et dans la sous-région ». Abdoulaye Wade tient cependant à mettre en garde la communauté internationale. Le capitaine Moussa Dadis Camara, explique-t-il fait l’objet « de trop fortes pressions d’une partie de la population et, très probablement de militaires ».
Dans un contexte où l’Union Africaine demande au chef de la junte, et à d’autres, de s’engager par écrit à ne pas se présenter aux élections, sous peine de sanctions, Abdoulaye Wade estime qu’il serait « irresponsable de simplifier les problèmes de la Guinée » et de penser que le chef de la junte « dispose d’une grande marge de manœuvre. »
Selon le président sénégalais, il faut aider Moussa Dadis Camara à sortir « de ce qui est devenu un véritable guêpier ». « L’Union Africaine, dit-il, doit en être consciente », « faire preuve de vigilance » et « être plus présente sur le terrain en Guinée pour s’informer et parler à toutes les parties prenantes, sans exclusivité ».
Auteur: Laurent Correau - Dakar