La crise latente de l’énergie serait une bonne porte de sortie pour Wade si, comme le pensent certaines sources, il a laissé tomber la piste Karim Wade pour ne pas soumettre le Sénégal aux mêmes risques que la Côte d’Ivoire.
"Karim n'a qu'à partir" aurait répliqué sèchement Me Wade lorsqu'il fut informé du chantage de son fils rapporté par la presse du 14 août dernier ; la presse de la mi-août AFFIRME en effet que Karim Meïssa Wade se serait mis sur la balance pour exiger le départ de Samuel Sarr.
Cette réaction surprenante du biologique qui aurait un penchant plus prononcé pour les putatifs serait-elle la récompense du compagnonnage au détriment des liens de sang ? Une sorte de part du feu entre l'amour et les affaires ? En tout cas, elle aurait été à la base de la porte ouverte et par laquelle s'est engouffré dès le lundi 16 Pape Samba Mboup, directeur de cabinet du président de la République, qui a nettement affiché ses préférences : plutôt Samuel que Karim, ce qui a priori n’est au fond guère surprenant pour celui qui a tout donné au père et qui se désole que le fils veuille tout détruire sur son passage avec son mouvement qui avance masqué sur les traces du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Mais cela ne découlerait-il pas d'une savante mise en scène pour un rideau théâtral pour Karim et le clan Wade ?
Dans la réalité en effet, au-delà du défi à la nature, Wade serait très peu emballé par un troisième mandat, malgré les apparences ; il aurait essayé également de se débarrasser de la pesanteur qu’est la piste Karim Wade qui pourrait conduire le Sénégal à connaître les mêmes difficultés que certains Etats voisins dont, principalement, la Côte d’Ivoire. Un remaniement qui laisserait le fils à quai serait tellement gros, politiquement, que les populations ne songeraient plus à Karim et ses facéties dans les différents dossiers qu’ont lui a confiés à date et qui sentent tous le soufre : Anoci, son ministère hydrophile, les incongruités des différents décrets d’applications délimitant son champ de compétence, etc.
Ainsi, fortement remué par le syndrome ivoirien aux relents ethnicistes, Wade aurait laissé tomber la piste de la dévolution monarchique du pouvoir, malgré l'insistance du cercle de famille premier : les enjeux face à la perte du pouvoir sont par trop importants pour une frange essentielle de profiteurs de l’Alternance qui se sont refaits une santé financière et qui pensent devoir rendre gorge en cas d'alternative autre à Wade et au clan des Siciliens.
Il faudra alors surveiller les prochaines sorties publiques de l'élément hors du commun, ballon de sonde décisif sur les velléités du prince : il est un baromètre quasi-sûr des humeurs et rumeurs du Palais, en tout cas aussi sûrement que Pape Samba Mboup sinon plus. Farba pourrait en effet révéler la tendance globale de ce qui semble désormais être la chute libre de Karim Wade. Certes, il pourrait paraître bizarre que le père biologique préfère les fils putatifs au biologique ; cependant, la tournure des récents événements devrait confirmer l'abandon définitif de la piste "Karim Wade" dans le processus de succession de Wade père.
politicosn.com
"Karim n'a qu'à partir" aurait répliqué sèchement Me Wade lorsqu'il fut informé du chantage de son fils rapporté par la presse du 14 août dernier ; la presse de la mi-août AFFIRME en effet que Karim Meïssa Wade se serait mis sur la balance pour exiger le départ de Samuel Sarr.
Cette réaction surprenante du biologique qui aurait un penchant plus prononcé pour les putatifs serait-elle la récompense du compagnonnage au détriment des liens de sang ? Une sorte de part du feu entre l'amour et les affaires ? En tout cas, elle aurait été à la base de la porte ouverte et par laquelle s'est engouffré dès le lundi 16 Pape Samba Mboup, directeur de cabinet du président de la République, qui a nettement affiché ses préférences : plutôt Samuel que Karim, ce qui a priori n’est au fond guère surprenant pour celui qui a tout donné au père et qui se désole que le fils veuille tout détruire sur son passage avec son mouvement qui avance masqué sur les traces du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Mais cela ne découlerait-il pas d'une savante mise en scène pour un rideau théâtral pour Karim et le clan Wade ?
Dans la réalité en effet, au-delà du défi à la nature, Wade serait très peu emballé par un troisième mandat, malgré les apparences ; il aurait essayé également de se débarrasser de la pesanteur qu’est la piste Karim Wade qui pourrait conduire le Sénégal à connaître les mêmes difficultés que certains Etats voisins dont, principalement, la Côte d’Ivoire. Un remaniement qui laisserait le fils à quai serait tellement gros, politiquement, que les populations ne songeraient plus à Karim et ses facéties dans les différents dossiers qu’ont lui a confiés à date et qui sentent tous le soufre : Anoci, son ministère hydrophile, les incongruités des différents décrets d’applications délimitant son champ de compétence, etc.
Ainsi, fortement remué par le syndrome ivoirien aux relents ethnicistes, Wade aurait laissé tomber la piste de la dévolution monarchique du pouvoir, malgré l'insistance du cercle de famille premier : les enjeux face à la perte du pouvoir sont par trop importants pour une frange essentielle de profiteurs de l’Alternance qui se sont refaits une santé financière et qui pensent devoir rendre gorge en cas d'alternative autre à Wade et au clan des Siciliens.
Il faudra alors surveiller les prochaines sorties publiques de l'élément hors du commun, ballon de sonde décisif sur les velléités du prince : il est un baromètre quasi-sûr des humeurs et rumeurs du Palais, en tout cas aussi sûrement que Pape Samba Mboup sinon plus. Farba pourrait en effet révéler la tendance globale de ce qui semble désormais être la chute libre de Karim Wade. Certes, il pourrait paraître bizarre que le père biologique préfère les fils putatifs au biologique ; cependant, la tournure des récents événements devrait confirmer l'abandon définitif de la piste "Karim Wade" dans le processus de succession de Wade père.
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