Ce sont les propos qu’aurait tenu le président Wade la semaine dernière en réunion de crise avec des proches dont des catholiques, après sa "bourde" contre l’Eglise et les imams. C’est le quotidien « Kotch » qui avait donné l’info. Hier encore, le journal en ligne « Xibar.net » informe que Wade aurait « flanché mentalement », la semaine dernière. En entendant des coups de grenades lacrymogènes, à quelques encablures du palais, il a été informé que c’est le secrétaire à la propagande de son parti, Farba Senghor, qui a créé un attroupement provocant la riposte de la police. Le journal en ligne rapporte, que sans chercher à comprendre, « Wade a perdu les pédales ». Reprenant un peu ses esprits, il commencera par demander, avec insistance, que l’on joigne par téléphone, les khalifes généraux de Touba et de Tivaouane, El hadj Bara Mbacké Falilou et Serigne Mansour Sy. A quelle fin ? On ne saurait le dire, mais toujours selon Xibar.net, « devant la « prudence » de ses collaborateurs qui n’ont pas exécuté son ordre, il commencera par « débiter des propos décousus », qui obligeront les responsables préposés à sa sécurité à faire venir son fils Karim Wade. Faut-il en rire ou pleurer ?
En tout cas, si ces informations se confirment, on peut, sans risque de se tromper, dire que Wade a fini de donner la main à la "schizonévrose" (en psychiatrie, c’est la psychose intermédiaire entre la schizophrénie et la névrose). Il se promène dans la galerie du défunt président Tunisien Habib Bourguiba dont les derniers jours ont été marqués par des signes de sénilité menant à des dangers et des menaces qui pesaient sur la sécurité et la stabilité de la Tunisie.
Les membres de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (Bss, opposition sénégalaise) ont peut-être raison d’exiger d’être édifiés sur l’état de « démence » supposée du président de la République. Ils disent qu’au regard des propos que tient le chef de l’Etat ces derniers temps, « les autorités compétentes devront faire le constat de son état d’empêchement cérébral, d’une incapacité juridique à continuer à exercer ». Dans le cas contraire, les sénégalais peuvent s’attendre au pire, car la République Wadienne se fraie lamentablement un chemin vers l’autoritarisme et le « despotisme éclairé ».Wade s’enfonce « dangereusement dans les mailles de la sénilité ». A l’image de Bourguiba en fin de règne, il devient « de plus en plus despote » et « de moins en moins éclairé » avec l’âge. Souffrant de son ego et de sa nature humaine.
La situation est d’autant plus dramatique qu’à la longévité politique de Wade (26 ans de lutte pour le pouvoir plus 09 autres d’exercice de celui-ci), s’est ajouté un état d’esprit à la fois libre et revanchard qu’il porte en bandoulière. C’est pourquoi, à l’état actuel des choses, les Sénégalais s’accordent sur une chose : Wade constitue un danger pour la stabilité sociale du pays. Les réactions subites que suscitent ses propos sur les imams et l’Eglise montrent encore plus la stupéfaction et l’inquiétude qui habitent l’ensemble du peuple sénégalais, y compris les gens de son entourage. On connaît le caractère humain de n’importe quelle erreur, mais lorsque l’erreur se répète de façon constante et persistante, elle devient une faute et l’on serait tenté de se morfondre dans une lassitude générale aux précédents dangereux. D’autant plus que la situation actuelle du Sénégal dépasse même la personne de Wade. Elle rappelle un scénario « à la Bourguiba » qui enferme la première Institution de la République dans un cercle vicieux. Toutes les voix autorisées, surtout les chefs religieux et coutumiers, jadis garants de la stabilité nationale, sont donc interpellées. Alerte maximum !
Babou Birame FAYE la gazette.sn
En tout cas, si ces informations se confirment, on peut, sans risque de se tromper, dire que Wade a fini de donner la main à la "schizonévrose" (en psychiatrie, c’est la psychose intermédiaire entre la schizophrénie et la névrose). Il se promène dans la galerie du défunt président Tunisien Habib Bourguiba dont les derniers jours ont été marqués par des signes de sénilité menant à des dangers et des menaces qui pesaient sur la sécurité et la stabilité de la Tunisie.
Les membres de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (Bss, opposition sénégalaise) ont peut-être raison d’exiger d’être édifiés sur l’état de « démence » supposée du président de la République. Ils disent qu’au regard des propos que tient le chef de l’Etat ces derniers temps, « les autorités compétentes devront faire le constat de son état d’empêchement cérébral, d’une incapacité juridique à continuer à exercer ». Dans le cas contraire, les sénégalais peuvent s’attendre au pire, car la République Wadienne se fraie lamentablement un chemin vers l’autoritarisme et le « despotisme éclairé ».Wade s’enfonce « dangereusement dans les mailles de la sénilité ». A l’image de Bourguiba en fin de règne, il devient « de plus en plus despote » et « de moins en moins éclairé » avec l’âge. Souffrant de son ego et de sa nature humaine.
La situation est d’autant plus dramatique qu’à la longévité politique de Wade (26 ans de lutte pour le pouvoir plus 09 autres d’exercice de celui-ci), s’est ajouté un état d’esprit à la fois libre et revanchard qu’il porte en bandoulière. C’est pourquoi, à l’état actuel des choses, les Sénégalais s’accordent sur une chose : Wade constitue un danger pour la stabilité sociale du pays. Les réactions subites que suscitent ses propos sur les imams et l’Eglise montrent encore plus la stupéfaction et l’inquiétude qui habitent l’ensemble du peuple sénégalais, y compris les gens de son entourage. On connaît le caractère humain de n’importe quelle erreur, mais lorsque l’erreur se répète de façon constante et persistante, elle devient une faute et l’on serait tenté de se morfondre dans une lassitude générale aux précédents dangereux. D’autant plus que la situation actuelle du Sénégal dépasse même la personne de Wade. Elle rappelle un scénario « à la Bourguiba » qui enferme la première Institution de la République dans un cercle vicieux. Toutes les voix autorisées, surtout les chefs religieux et coutumiers, jadis garants de la stabilité nationale, sont donc interpellées. Alerte maximum !
Babou Birame FAYE la gazette.sn