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Wade délocalise Popenguine à Bel air

Me Abdoulaye Wade veux faire de l’hydrobase (Bel air) que devra lui rétrocéder l’armée française une résidence secondaire. Selon lui, Popenguine est trop loin. Invité de l’émission « Tribune » réalisée en commun par la chaîne Canal Info, la radio Fm Océan Fm et du journal « La Sentinelle », Me Abdoulaye Wade l’a déclaré hier, dimanche 28 février. Dans cet entretien, le chef de l’Etat a aussi estimé que si le secteur éducatif sénégalais est perturbé, la faute est à chercher du coté des enseignants qui « ont tendance à faire parfois de la politique politicienne » avant de dresser un bref bilan de sa magistrature de l’avènement de l’alternance à présent.


Rédigé par leral.net le Lundi 1 Mars 2010 à 04:40 | | 6 commentaire(s)|

Wade délocalise Popenguine à Bel air

« C’est une erreur de penser que j’ai demandé le retrait des bases militaires françaises au Sénégal pour récupérer les terres pour les vendre ». Ce postulat est du président de la République qui pense que « cela est insensé ». Invité de l’émission « Tribune » réalisée en commun par la chaîne Canal Info et la radio Fm Océan Fm, et diffusée hier, dimanche 28 février, Me Abdoulaye Wade a déclaré : « Si j’étais animé par le désir de vendre les biens de l’Etat, je vendrais beaucoup de choses ». A son avis, « L’importance est de savoir ce que je veux faire des bases ». Avant de rappeler que : « C’est Senghor qui a le premier signé un accord dans ce sens avec les français. Il avait prix des dispositions lui permettant de bénéficier de l’intervention de l’armée française si le Sénégal connaissait des difficultés telles que les coups d’Etat et autres. Quand je suis arrivé au pouvoir, j’ai rompu cet accord parce que nous n’avons pas besoins de l’armée française pour résoudre nos problèmes d’autant plus que nous disposons d’une armée très compétente ».

Le président de la République estime que « Si vraiment l’armée sénégalaise ne peut pas assurer ma protection en cas d’attaque contre ma personne, je ne vois pas en quoi l’armée française pourra m’être utile ». Il précise que « Parmi les bases que nous avions octroyées aux français, il y avait une base navale, une base aérienne, des maisons, une hydrobase…Quand Nicolas Sarkosy a déclaré en Afrique du Sud qu’il allait fermer toutes ses bases en Afrique, je lui ai dit que je ne suis pas content de la manière ni du lieu où il l’a déclaré parce que l’Afrique du Sud ne dispose pas de base militaire française ». Selon Me Wade le président français « devait venir me le dire à moi ou à Ali Bongo du Gabon parce que c’est dans ces pays où la France dispose de bases ». Pour lui, « En faisant sa déclaration en Afrique du Sud, c’est comme si Sarkosy donnait raison à Tabo Mbéki qui disait qu’il faut chasser les français de l’Afrique. Mais je suis d’accord avec sa décision et on est en train de négocier sur la signature de facilitation du projet de collaboration militaire ».

Me Wade a fait savoir que : « Mon ambition n’est pas de vendre les terres mais je veux faire de l’hydrobase une résidence pour le président de la République au profit de Poponguine qui est trop loin ». Pour rappel, notez que l’idée de transférer la résidence secondaire à Touba avait déjà été émise au tout début du mandat du président de la République Me Abdoulaye Wade.

Projet préféré : Case des tous petits

Interrogé sur ces réalisations depuis l’alternance, Wade liste : « des projets, j’en ai réalisé de grands depuis mon accession au pouvoir en 2000. J’ai aussi réalisé de petits projets mais très importants sur le plan économique et social comme par exemple le projet de la Case des touts petits ». A l’en croire : « J’ai l’habitude de dire que si je devais faire le choix entre tous les projets que j’ai déjà réalisé, c’est celui là que je retiendrais. Parce que c’est un projet très ambitieux qui participe activement à la formation des enfants depuis le bas âge, c’est une innovation dans l’éducation préscolaire qui permet à ces derniers d’être au même niveau intellectuel que les enfants européens ». Pour lui, « C’est aussi un projet qui a une originalité parce qu’il permet l’encrage des enfants dans nos valeurs culturelles à travers une éducation dans ce sens assurée par les vieillards des villages où se trouvent des cases des touts petits ».

L’invité de la télévision Canal Info, de la radio Océan Fm et du journal « La Sentinelle » de poursuivre, « l’autre projet qui me semble aussi très important sur le plan socio-économique, ce sont les infrastructures routières que j’ai réalisées et qui n’existent pas encore sur le continent parce que je ne l’ai vu nulle part en Afrique. J’ai déjà scionné pas mal de pays africain. J’en ai discuté avec des Présidents africains mais ils m’ont tous souligné que ce genre de projet n’existe pas encore en Afrique. C’est cela qui m’a poussé à déclarer que le Sénégal dispose des plus bonnes infrastructures routières et les plus modernes en Afrique. Ce ne sont des routes qui font objet de réparation chaque année ou bien qui se dégradent après deux ans d’existence. Non. Avant de les réaliser, j’avais voulu réparé les routes que j’avais trouvées ici. Mais je me suis dis que l’argent avec lequel on devait réparer ces routes là pouvait servir à en fabriquer d’autres au bout de cinq ans seulement. J’ai trouvé au Sénégal des routes qui se dégradent très rapidement souvent après deux ans d’existence. Les routes que j’ai réalisées peuvent avoir trente ou cinquante ans d’existence sans faire l’objet de dégradation. Parce que ce sont des réalisations de bonne qualité. Les même que l’on voit en France, en Amérique, à Londres ».

Les enseignants au banc des accusés

A la question sur la perturbation récurrente du secteur de l’Education, le chef de l’Etat s’est voulu accusateur : « Les temps changent et l’éducation est un secteur difficile à cerner. Il faut d’abord disposer des infrastructures scolaires. C’est-à-dire, avoir au moins une salle de classe dans chaque localité du pays et essayer d’en construire d’autres chaque année. Ce qui fait que les charges augmentent au fur et à mesure que les années passent. C’est d’ailleurs ce qui explique le fait que 40% du budget national est alloué à l’éducation. Le Sénégal est le seul pays au monde où tous les étudiants disposent de bourses scolaires quand ils en demandent. Cela participe au développement à long terme parce qu’il pousse les étudiants à approfondir leurs études. Cela nous permettra à long terme d’avoir des gens d’une capacité intellectuelle qui peut servir au pays. Beaucoup se disent aujourd’hui satisfait de ma vision et de ma politique sur l’éducation. En France par exemple, j’ai été invité là-bas par une association dirigée par un professeur. Ces derniers m’ont fait savoir que ce que j’avais écrit dans un article en 1965 sur l’éducation est aujourd’hui vérifié. D’ailleurs c’est ce même article axé sur le facteur non spécifié de l’éducation, c’est-à-dire le facteur formation et enseignement qui était l’objet d’une conférence. Ce facteur est très important au Sénégal ».

Pour Me Wade, « l’autre contrainte notée au niveau de l’éducation demeure la formation des enseignants et des professeurs qu’il faut aussi prendre en charge ». Il fait savoir que : « Pas plus tard qu’hier, j’ai reçu la liste des professeurs agrégés au Sénégal. Ils sont nombreux. Moi-même j’ai été surpris de leur nombre. C’est cela la formation. Elle ne doit pas seulement se limiter à l’enseignement. Mais elle doit prendre en charge ces agrégés ».

Il fait savoir : « J’ai été obligé d’augmenter le personnel de l’enseignement autant que le budget. J’ai toujours demeuré convaincu que les enseignants doivent avoir de bons salaires. C’est pour cela j’ai amené leurs salaires à un niveau élevé. De telles augmentations ne se notent pas dans les autres corps de l’administration sénégalaise ». La preuve, justifie le Président Wade, « dans les années passées, j’ai alloué aux enseignants sept milliards de nos francs. Ce n’était même pas une augmentation, mais une manière d’augmenter leurs revenus. Mais cela n’empêche que c’est un secteur très mouvementé. Moi personnellement, je suis d’accord qu’il y ait des revendications parce que c’est un droit. Mais, quand on revendique l’impossible, cela devient compliqué ». A son avis, « Il faut savoir parfois distinguer ce qui est réalisable à cours, moyens ou à long terme et ce qui ne l’est pas. Le Sénégal ne dispose d’ailleurs pas de ressources pouvant lui permettre d’assurer ces charges. Nous n’avons pas de diamant encore moins d’or ou de pétrole. J’avais vraiment cru que l’enseignement va être le secteur où j’aurai le moins de problème parce que je fus un enseignant. Mais hélas, je me suis trompé. Malheureusement, les enseignants ne comprennent pas et tentent tout le temps à paralyser le secteur et leurs revendications ne sont pas toujours des revendications syndicales ». Selon lui, « une revendication syndicale, c’est ce qui est possible et que l’on ne te donne pas mais demander l’impossible, n’est pas une revendication syndicale. Il y a parfois de la politique politicienne. Mais je pense sincèrement qu’il vaut mieux épargner l’éducation de la politique. Parce que c’est ce qui est souvent à l’origine de ce malentendu entre le gouvernement et les enseignants ».

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1.Posté par bamako le 01/03/2010 10:22 | Alerter
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les enseignants font de la politique politicienne!bizarrr! qui avait invité les enseignants au siège du pds pour soutenir la génération du concret?que faisait le ministre de l'éducation?
c wade même qui politise l'éducation et vient ici dénigrer les enseignants!et puis on a pas besoin d'une seconde résidence du président de la république ou il en veut une pour son fils!

2.Posté par L'OBSERVATEUR le 01/03/2010 15:02 | Alerter
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Byilène gaurgui mou liguèye, Bayilène gaurgui mou liguèye cette image prise à popenguine est assez édifiante pour monter comment notre "persident" passe son temps à faire du takhawâlou aux abords des plages pour attraper des diounghôbes ( crabes) , afin "d'analyser "leur ADN pour venir un jour dans ses lèbs ( contes) nous apprendre que les crabes du sénégal sont une éspèce rare et que tout compte fait il en "discuté " avec les "saponais" , les chinois et les indonésiens qui déjà se bousculent à nos portent pour nous les acheter à 100.000 francs le kilo et que par conséquent tous les jeunes valides sont invités à faire des plongeons sous-marines afin d'arracher à la mer cette denrée nationale.
Bayilène gaurgui mou foyi wâye , mak boureleu, il n'a que ça à faire à son âge...........PERDRE DU TEMPS.
THIEYE FOUNIOU DIEUMAK Pâbiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

3.Posté par Vidéo le 01/03/2010 15:13 | Alerter
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en prenant ses airs et ce chapeau le vieux a dû regarder les photos ou penser à Feu FRANCOIS MITERRAND dans ses fameuses promenades , à la différence que le président français était un grand homme d'état et non un grand homme d'éclat ou des tas , roye dounirauke pire dé , le singe aura beau porter un costume mais il restera toujours un macaque aux yeux des humains.

4.Posté par ibrahima diop (école serigne babacar guèye) le 01/03/2010 19:52 | Alerter
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Wade étant celui qui ne dit jamais ce qu'il fait et qui ne fait jamais ce qu'il dit ,je pense qu'il faudra etre très vigilent avec ces problèmes de bases francaises .Pour ce qui concerne l'école ,ce qui m'interesse tout particulièrement ,je crois que nous avons assez entendu la chanson des 40% du budget ,mais ce que nous aimerions savoir par contre c'est :ou sont passé ces 40 % puisque nous qui sommes dans les écoles nous ne le voyons et ne le sentons nulle part .Ce que nous voudrions c'est qu'on dise ou sont passés ces milliards .Aujourd'hui avec la mise en oeuvre du curriculum de l'éducation ,les enseignants ont été formé rapidement à travers des séminaires à l'issue desquels ils devraient etre en mesure de prendre en charge ce nouveau mode d'enseignement .Mais les enseignants se sont cvite rendu compte de l'impossibilité de mettre en oeuvre correctement ce curriculum sans l'aide des outils didactiques qui sont indispensable pour l'évaluation .Chaque élève devait avoir au moins quatre cahiers d'exercices ( math eveil françis et l'album de lecture ) mais jusqu'au moment ou j'écris ces lignes nous n'avons rien reçu or le minitre Kalidou DIallo avait fait une déclaration dont voici la teneur

La généralisation du Curriculum de l'éducation de base (CEB), prévue en 2008 est reportée à octobre 2009, pour mobiliser les moyens nécessaires à la réussite de cette réforme.

Cette mesure s'explique par "des raisons liées à la volonté" du département de l'Education "de mobiliser tous les moyens et ressources nécessaires à la réussite de cette réforme jugée capitale pour le système éducatif", a déclaré Kalidou Diallo, ministre de l'Education chargé du Préscolaire, de l'Elémentaire et du Moyen dans une interview parue dans Monde de l'Education, un bimensuel sur l'éducation.

"Nous avons pris la responsabilité de renvoyer à octobre 2009 la généralisation initialement prévue en octobre 2008 dans les CI et CE1", a indiqué M. Diallo, avant d'ajouter : "la raison est simple : on ne peut pas commencer un marathon en boitant".

"Pour rendre, cette généralisation, il faudrait prendre en compte deux paliers. Le premier palier consiste à une mise à disposition d'un certain nombre d'intrants de qualité pour les maîtres et les apprenants. Le second palier, c'est la formation", a expliqué Kalidou Diallo.

Il a en outre précisé que "tout le travail technique et scientifique nécessaire à la mise en place du nouveau CEB a déjà été réalisé". Selon lui, l'équipe en charge de la production des intrants "s'est honorablement acquittée du travail qui lui a été confiée".

M. Diallo a toutefois assuré que "toutes les conditions sont réunies" pour le démarrage de la généralisation prévue en octobre 2009. "Il n'y a pas de doute, le marché pour la mise à disposition des intrants est octroyé. La maison d'édition en charge a déjà présenté les spécimens et a reçu le bon à tirer. Les ouvrages seront prêts avant même la fin de cette année scolaire", a-t-il confirmé.

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"Nos partenaires canadiens sont à nos cotés pour relever ce défi. Et vous savez que le ministère dispose de formateurs compétents au niveau de chaque Iden. Ils ont déjà expérimenté le dispositif de formation dans les phases de la mise à l'essai et d'extension et ont déroulé l'ensemble du processus" a-t-il dit.

"La généralisation est effective dans le sous secteur du préscolaire. Concernant l'élémentaire, nous avons choisi de généraliser au CI et au CE1 en 2009/10. La cohorte de CE1 parvient en 2012/13 au CM2 et consacre la généralisation totale du cycle. C'est ce processus qui donne toute son importance aux dates énoncées : octobre 2009 pour le début du processus et juillet 2013 pour la fin du processus", a-t-il précisé.

5.Posté par Thierno le 02/03/2010 19:21 | Alerter
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Il a vraiment trop de fautes de tous ordres dans vos articles. Les gens qui les rédigent ne se donnent même pas la peine de vérifier les orthographes des mots dont ils se servent. Un seul exemple, "scionné". Que veut dire cela? Le président a "scionné" au lieu du verbe « sillonner » dont je vous laisse vérifier le sens dans l'incontournable dictionnaire. Pour le mot utilisé ici, je vous défie de le trouver dans un dictionnaire quel qu'en soit la dimension. C'est vraiment honteux! Si vous avez des choses à dire ayez recours à un nègre ou faites vous relire parce français ou pas, toutes les langues ont leurs règles et les respecter vous rend plus crédible au moins vis-à-vis de ceux qui sont les destinataires de vos écrits et qui sillonnent le monde... Je ne me risquerai pas à l'analyse complète de ce texte parsemé de fautes, mais les néologismes de cet acabit, il faut les arrêter LILLAHI WA RASSOULIHI!!!

6.Posté par Thierno le 02/03/2010 19:22 | Alerter
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Il y a vraiment trop de fautes de tous ordres dans vos articles. Les gens qui les rédigent ne se donnent même pas la peine de vérifier les orthographes des mots dont ils se servent. Un seul exemple, "scionné". Que veut dire cela? Le président a "scionné" au lieu du verbe « sillonner » dont je vous laisse vérifier le sens dans l'incontournable dictionnaire. Pour le mot utilisé ici, je vous défie de le trouver dans un dictionnaire quel qu'en soit la dimension. C'est vraiment honteux! Si vous avez des choses à dire ayez recours à un nègre ou faites vous relire parce français ou pas, toutes les langues ont leurs règles et les respecter vous rend plus crédible au moins vis-à-vis de ceux qui sont les destinataires de vos écrits et qui sillonnent le monde... Je ne me risquerai pas à l'analyse complète de ce texte parsemé de fautes, mais les néologismes de cet acabit, il faut les arrêter LILLAHI WA RASSOULIHI!!!

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