C’est une conférence que l’initiateur, le président sénégalais veut mondiale. Elle a réuni quelque 84 délégations y compris des pays qui n’ont pas une population à majorité musulmane. Elle doit se pencher sur l’apport des oulémas au développement des pays de la Ummah pendant trois jours à Dakar. Il s’agira selon les organisateurs de frayer les chemins de l’avenir du monde musulman. Le président Wade a appelé les pays musulmans à s’engager à financer le fonds de solidarité islamique qui ne compte que 1,6 milliards. Il a même proposé une contribution allant de 0,5 à 2% sur les importations pour le fonds.
Plus que jamais dans l’histoire, le savoir est nécessaire aux peuples pour leur évolution et développement. « Les érudits sont les héritiers de Dieu » a dit le président sénégalais qui a présidé l’ouverture des travaux. Il insisté sur la priorité qu’est la lutte contre l’ignorance pour aspirer à un quelconque développement. Le binôme savoir et vitesse doit inspirer toutes les actions et politiques des états pour ne pas être à la traine dans ce monde. Pour Abdoulaye Wade, il ne suffit pas de pleurer un passé glorieux de la civilisation musulmane qui a connu de grands savants et scientifiques dont l’influence a inspiré les autres continents, mais de se tourner vers le futur. « L’islam n’a jamais été passéiste et rétif à la raison » a rappelé Abdoulaye Wade. Il a également demandé aux oulémas de réfléchir sur le rôle de la Ummah dans l’économie moderne.
Le président de la banque islamique de développement s’est dit prêt à financer les recommandations qui seront formulées à la fin des travaux. Il s’agit pour lui de passer des discours aux actes. Il faut selon lui vaincre la pauvreté, la division et l’islamophobie. Les orateurs ont tous rappelé que l’Islam est une religion de paix et ne peut inspirer que l’amour envers autrui. Beaucoup d’entre eux ont salué le vent de démocratie qui souffle dans certains pays musulmans, saluant la fin de la corruption, la bonne gouvernance et la consécration des libertés publiques.
Le président sénégalais qui assure aussi la présidence de l’OCI et qui doit la céder à l’Egypte a affirmé que pour le moment ce pays ne peut pas accueillir le sommet. Il a proposé que le prochain sommet se tienne ailleurs.
Macoumba Beye
source Afriscoop.com
Plus que jamais dans l’histoire, le savoir est nécessaire aux peuples pour leur évolution et développement. « Les érudits sont les héritiers de Dieu » a dit le président sénégalais qui a présidé l’ouverture des travaux. Il insisté sur la priorité qu’est la lutte contre l’ignorance pour aspirer à un quelconque développement. Le binôme savoir et vitesse doit inspirer toutes les actions et politiques des états pour ne pas être à la traine dans ce monde. Pour Abdoulaye Wade, il ne suffit pas de pleurer un passé glorieux de la civilisation musulmane qui a connu de grands savants et scientifiques dont l’influence a inspiré les autres continents, mais de se tourner vers le futur. « L’islam n’a jamais été passéiste et rétif à la raison » a rappelé Abdoulaye Wade. Il a également demandé aux oulémas de réfléchir sur le rôle de la Ummah dans l’économie moderne.
Le président de la banque islamique de développement s’est dit prêt à financer les recommandations qui seront formulées à la fin des travaux. Il s’agit pour lui de passer des discours aux actes. Il faut selon lui vaincre la pauvreté, la division et l’islamophobie. Les orateurs ont tous rappelé que l’Islam est une religion de paix et ne peut inspirer que l’amour envers autrui. Beaucoup d’entre eux ont salué le vent de démocratie qui souffle dans certains pays musulmans, saluant la fin de la corruption, la bonne gouvernance et la consécration des libertés publiques.
Le président sénégalais qui assure aussi la présidence de l’OCI et qui doit la céder à l’Egypte a affirmé que pour le moment ce pays ne peut pas accueillir le sommet. Il a proposé que le prochain sommet se tienne ailleurs.
Macoumba Beye
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