Abdou Samath Mbacké Faty Khary, le Secrétaire général du Mouvement Africain pour la Rénovation Sociale (MARS) n’a qu’un leitmotiv : « cherche alliance désespérément pour faire partir Abdoulaye Wade ». MARS n’exclut personne pour chasser Abdoulaye Wade jugé « trop vieux et qui doit donc céder la place ». Selon son Secrétaire général, « c’est une question vitale pour le pays », car il « est très mal gouverné ». A la tête de l’ong Association pour le rapprochement des cultures et des humains (Arch), Abdou Samath Mbacké Faty Khary qui a reçu le récépissé de son parti politique, à la veille des élections locales de mars 2009, ne met pas de gants pour fustiger le comportement du président Abdoulaye Wade qui « se croit à la tête d’une royauté ». « Dès qu’il a été élu, le président Wade a déçu son monde en ne se préoccupant presque plus du sort des Sénégalais et son entourage ne l’a pas aidé en faisant preuve de bassesse. Personne n’ose dire la vérité à Wade » constate -t-il. Une attitude qui a conduit le pays dans le gouffre, selon le marabout. Dans la profession de foi de MARS, il est indiqué que « l’heure de la véritable alternance a sonné, une alternance qui se veut générationnelle. »
Abdou Samath Mbacké Faty Khary Mbacké s’est signalé par ses sorties virulentes contre le régime du président Wade dès les premières heures de l’Alternance. Ce qui lui a valu d’être marginalisé par une partie de sa famille à Touba. Il a néanmoins campé dans ses positions en rejoignant le Parti socialiste et le camp de Benno. Auparavant, il avait lancé son parti, MARS, qui attendra 5 ans pour recevoir son récépissé. Ce qui l’a amené à adhérer au Parti socialiste. Abdou Samath ne marchande pas son électorat. « Les mots d’ordre de vote pour Wade peuvent toujours tonner » selon lui, mais « le 19 mars a éveillé les consciences et plus aucun marabout ne trouvera du crédit auprès des populations en les invitant à aller contre leurs intérêts.il n’y a plus de bétail électoral, avertit-il. Le départ de Wade, une question de sécurité
Le fondateur de MARS n’a pourtant connu durant sa jeunesse que le PDS et Abdoulaye Wade. Le père du Sopi était un habitué de la grande maison de Serigne Modou Faty Khary qui ne désemplissait pas. Abdoulaye Wade opposant y était bien reçu et toute la maisonnée, mais également les talibés, militaient au PDS. « J’avais de l’admiration pour l’opposant Wade, le président de la République et Chef de parti m’a énormément déçu. Le pays lui a tout donné, il le lui a mal rendu. » Les questions de l’heure ; l’énergie, la cherté de la vie, la dévolution monarchique heurtent Abdou Samath Mbacké qui résume toutes ses préoccupations autour du départ de Wade. « Face à un Sénégal qui sombre, je ne peux me taire pour faire plaisir à ceux qui ont mis notre pays dans cet état de régression économique, de recul politique et de dégradation sociale. Je ne me retrouve plus dans ce pays qui a perdu autant de temps pour se mettre dans la voie du développement et dont les dirigeants prônent l’utopie d’un Etat émergent. » le Secrétaire général de Mars se dit préoccupé par les incertitudes liées à l’âge de Wade. Il se pose un problème de sécurité nationale” affirme-t-il.
D’où l’idée d’élections anticipées. Ne lui en demandez pas plus, parce qu’il se fera très évasif : « Je crois que les choses (sic) pourraient se précipiter, que les élections pourraient se tenir avant date échue(2012). » Une perspective qui pousse le Secrétaire général de MARS à inviter Benno à se choisir un candidat. « Si Benno échoue à présenter un candidat unique et crédible, moi je le ferai sans écarter cependant la possibilité de me présenter personnellement ou de mettre en place une coalition. Pour moi, souligne Abdou Samath Mbacké, papa Abdoulaye Wade est bel et bien fini et je lui souhaite une sortie honorable. La candidature unique de l’opposition, c’est la bonne solution sinon, l’opposition peut avoir de mauvaises surprises », martèle-t-il. Le Secrétaire général de Mars qui a été un acteur de premier plan lors des assises de Benno regrette que l’après 22 mars 2009 ait été mal géré au sein de Benno. « Certains leaders politiques au sein de Benno ne se préoccupent que de leur propre avenir, pas celui du pays. Après les élections de Mars 2009, des partis ont montré leur véritable visage et ceci a entraîné des dissensions. Le renouveau du Sénégal qui passe par une défaite de Wade mérite tous les sacrifices” déclame Abdou Samath Mbacké Faty Khary.
Pape Amadou FALL la gazette
Abdou Samath Mbacké Faty Khary Mbacké s’est signalé par ses sorties virulentes contre le régime du président Wade dès les premières heures de l’Alternance. Ce qui lui a valu d’être marginalisé par une partie de sa famille à Touba. Il a néanmoins campé dans ses positions en rejoignant le Parti socialiste et le camp de Benno. Auparavant, il avait lancé son parti, MARS, qui attendra 5 ans pour recevoir son récépissé. Ce qui l’a amené à adhérer au Parti socialiste. Abdou Samath ne marchande pas son électorat. « Les mots d’ordre de vote pour Wade peuvent toujours tonner » selon lui, mais « le 19 mars a éveillé les consciences et plus aucun marabout ne trouvera du crédit auprès des populations en les invitant à aller contre leurs intérêts.il n’y a plus de bétail électoral, avertit-il. Le départ de Wade, une question de sécurité
Le fondateur de MARS n’a pourtant connu durant sa jeunesse que le PDS et Abdoulaye Wade. Le père du Sopi était un habitué de la grande maison de Serigne Modou Faty Khary qui ne désemplissait pas. Abdoulaye Wade opposant y était bien reçu et toute la maisonnée, mais également les talibés, militaient au PDS. « J’avais de l’admiration pour l’opposant Wade, le président de la République et Chef de parti m’a énormément déçu. Le pays lui a tout donné, il le lui a mal rendu. » Les questions de l’heure ; l’énergie, la cherté de la vie, la dévolution monarchique heurtent Abdou Samath Mbacké qui résume toutes ses préoccupations autour du départ de Wade. « Face à un Sénégal qui sombre, je ne peux me taire pour faire plaisir à ceux qui ont mis notre pays dans cet état de régression économique, de recul politique et de dégradation sociale. Je ne me retrouve plus dans ce pays qui a perdu autant de temps pour se mettre dans la voie du développement et dont les dirigeants prônent l’utopie d’un Etat émergent. » le Secrétaire général de Mars se dit préoccupé par les incertitudes liées à l’âge de Wade. Il se pose un problème de sécurité nationale” affirme-t-il.
D’où l’idée d’élections anticipées. Ne lui en demandez pas plus, parce qu’il se fera très évasif : « Je crois que les choses (sic) pourraient se précipiter, que les élections pourraient se tenir avant date échue(2012). » Une perspective qui pousse le Secrétaire général de MARS à inviter Benno à se choisir un candidat. « Si Benno échoue à présenter un candidat unique et crédible, moi je le ferai sans écarter cependant la possibilité de me présenter personnellement ou de mettre en place une coalition. Pour moi, souligne Abdou Samath Mbacké, papa Abdoulaye Wade est bel et bien fini et je lui souhaite une sortie honorable. La candidature unique de l’opposition, c’est la bonne solution sinon, l’opposition peut avoir de mauvaises surprises », martèle-t-il. Le Secrétaire général de Mars qui a été un acteur de premier plan lors des assises de Benno regrette que l’après 22 mars 2009 ait été mal géré au sein de Benno. « Certains leaders politiques au sein de Benno ne se préoccupent que de leur propre avenir, pas celui du pays. Après les élections de Mars 2009, des partis ont montré leur véritable visage et ceci a entraîné des dissensions. Le renouveau du Sénégal qui passe par une défaite de Wade mérite tous les sacrifices” déclame Abdou Samath Mbacké Faty Khary.
Pape Amadou FALL la gazette