Si ce n’est pas un désaveu, cela en a tout l’air ! Souleymane Ndéné Ndiaye, connu pour ses positions tranchées sur la question de l’ordre du jour du dialogue politique national, vient en effet d’être chargé par le chef de l’État, Me Abdoulaye Wade de diriger la délégation devant mener les discussions sur les termes de référence du dialogue.
"Il revient au Chef de l’État de fixer ou d’imposer l’ordre du jour et les règles", avait dit le premier ministre le 11 juin dernier lors d’une visite de courtoisie à certaines familles religieuses de Louga. C’était en réactions aux déclarations des responsables de "Bennoo Siggil Sénégal" qui avaient mis en avant le rapport des assises nationales.
Après sa désignation par le président Wade, le chef du gouvernement s’est engagé à prendre langue dès lundi avec l’opposition.
A propos de ce dialogue toujours, Maître Madické Niang est, pour sa part chargé de faire la restitution des travaux de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies où le Sénégal a été brillamment élu le jeudi 11 juin 2009.
Les États membres du Conseil des droits de l’Homme ont adopté à l’unanimité et sans objection le Rapport sur l’examen périodique universel concernant le Sénégal, présenté par le ministre de la Justice en personne.
Les termes de référence étaient partis pour être le principal point de blocage pour cet énième appel au dialogue du président Wade à l’endroit de l’opposition.
D’un côté, "Bennoo Siggil Senegaal" avait évoqué la nécessité de prendre en compte les conclusions des assises nationales boycottées par le pouvoir. Et de l’autre, le président de la République dans sa lettre d’invitation au dialogue transmise à Amath Dansokho du Pit, semblait écarter toute possibilité de discussions sur un certain nombre de points dont le fichier électoral et la situation des droits de l’homme au Sénégal.
Le président Wade avait estimé en effet que les résultats des élections locales et le rapport national sur la situation des droits de l’homme présenté par le Sénégal et adopté à Genève, ont définitivement clos le débat sur le fichier électoral et les droits de l’homme. Par conséquent, l’opposition n’a plus de revendications à faire sur ces sujets.
Les leaders de l’Opposition interrogés sur la nouvelle position du président Wade avec la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye comme émissaire, ont voulu attendre d’en discuter en groupe pour indiquer la voie à suivre.
Maintenant que Me Wade a lâché du lest, l’Opposition va-t-elle faire de même ? Les jours à venir nous édifieront.
- Par Jaraaf S. -
"Il revient au Chef de l’État de fixer ou d’imposer l’ordre du jour et les règles", avait dit le premier ministre le 11 juin dernier lors d’une visite de courtoisie à certaines familles religieuses de Louga. C’était en réactions aux déclarations des responsables de "Bennoo Siggil Sénégal" qui avaient mis en avant le rapport des assises nationales.
Après sa désignation par le président Wade, le chef du gouvernement s’est engagé à prendre langue dès lundi avec l’opposition.
A propos de ce dialogue toujours, Maître Madické Niang est, pour sa part chargé de faire la restitution des travaux de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies où le Sénégal a été brillamment élu le jeudi 11 juin 2009.
Les États membres du Conseil des droits de l’Homme ont adopté à l’unanimité et sans objection le Rapport sur l’examen périodique universel concernant le Sénégal, présenté par le ministre de la Justice en personne.
Les termes de référence étaient partis pour être le principal point de blocage pour cet énième appel au dialogue du président Wade à l’endroit de l’opposition.
D’un côté, "Bennoo Siggil Senegaal" avait évoqué la nécessité de prendre en compte les conclusions des assises nationales boycottées par le pouvoir. Et de l’autre, le président de la République dans sa lettre d’invitation au dialogue transmise à Amath Dansokho du Pit, semblait écarter toute possibilité de discussions sur un certain nombre de points dont le fichier électoral et la situation des droits de l’homme au Sénégal.
Le président Wade avait estimé en effet que les résultats des élections locales et le rapport national sur la situation des droits de l’homme présenté par le Sénégal et adopté à Genève, ont définitivement clos le débat sur le fichier électoral et les droits de l’homme. Par conséquent, l’opposition n’a plus de revendications à faire sur ces sujets.
Les leaders de l’Opposition interrogés sur la nouvelle position du président Wade avec la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye comme émissaire, ont voulu attendre d’en discuter en groupe pour indiquer la voie à suivre.
Maintenant que Me Wade a lâché du lest, l’Opposition va-t-elle faire de même ? Les jours à venir nous édifieront.
- Par Jaraaf S. -