« Je pense que beaucoup plus qu’une remise en cause de la liberté de la presse, aujourd’hui, ce dont le Pds (Parti démocratique sénégalais) ne peut pas se permettre de faire, c’est plutôt une logique d’intimidation qui est liée à la manière dont la presse a établi, il y a très longtemps, des rapports avec le Pds », campe le professeur Diouf. « Pour moi, il y a deux problèmes, qui sont des problèmes très importants dont les journalistes et la presse sénégalaise doivent effectivement se préoccuper. D’abord, il y a eu cette espèce de relation très bizarre entre la presse sénégalaise et Abdoulaye Wade, en particulier, qui a fait que effectivement, dans une certaine mesure, Wade et le Pds ont absolument cru que la presse était à leur service. Et aujourd’hui, ils ne comprennent pas que cette même presse leur tape dessus".
Pour l’historien, "la deuxième chose est qu’il faudrait que la presse sénégalaise se mette dans une situation qui est une situation de travail effectif d’information, d’une information précise, qui ferait que la société sénégalaise elle-même prenne la défense de cette presse. Aujourd’hui, c’est cela qui est important. Il faudrait que la société sénégalaise elle-même se rende compte que la presse est importante et que défendre cette presse, c’est défendre les acquis de la liberté d’information au Sénégal, c’est défendre la liberté tout court », a dit l’historien.
Pour l’historien, "la deuxième chose est qu’il faudrait que la presse sénégalaise se mette dans une situation qui est une situation de travail effectif d’information, d’une information précise, qui ferait que la société sénégalaise elle-même prenne la défense de cette presse. Aujourd’hui, c’est cela qui est important. Il faudrait que la société sénégalaise elle-même se rende compte que la presse est importante et que défendre cette presse, c’est défendre les acquis de la liberté d’information au Sénégal, c’est défendre la liberté tout court », a dit l’historien.