WASHINGTON DEMANDE A WADE DE PARTIR
Selon Cheikh Tidiane Gadio, candidat à la présidentielle de 2012, le président américain Barack Obama aurait dit que « Wade est un homme du passé ». A Monrovia, lors de la cérémonie d’investiture d’Héléne Johson Chirlif, Hillary Clinton aurait invité le président Wade à partir. Hier, Washington était revenue à la charge en ces termes. « Nous respectons le processus politique et légal, et le fait qu’Abdoulaye Wade soit autorisé à briguer un second mandat », affirme Victoria Nuland. « Mais le message que nous lui adressons reste le même », ajoute la porte-parole du département d’Etat. « L’attitude digne d’un chef d’Etat serait de céder la place à la prochaine génération ». Surpris par les violences qui secouent le Sénégal suite à la validation de la candidature du président sortant par le Conseil constitutionnel, les Etats-Unis estiment qu’il serait « préférable » que l’actuel président sénégalais renonce à se présenter à nouveau. « Nous pensons que la démocratie sénégalaise est assez mûre pour se tourner vers la génération suivante », ajoute Victoria Nuland. Il faut rappeler qu’avant, le secrétaire d’Etat adjoint, William Burns, avait donné le ton : « Nous sommes préoccupés par le fait que la décision du président Wade de solliciter un troisième mandat pourrait mettre en péril la démocratie, le développement démocratique et la stabilité politique que le Sénégal a bâtis sur le continent, au cours des décennies ».
PARIS VOTE POUR UN PRESIDENT JEUNE
Selon le Ministre français des Affaires Etrangères Alain Juppé, la France a fait savoir au Sénégal qu’elle souhaitait qu’il y ait un renouvellement de génération à la tête de l’Etat sénégalais, lors de la présidentielle de février. Juppé se dit convaincu que « le message a été entendu à Dakar ». « Nous avons regretté que certaines sensibilités ne soient pas représentées. Nous avons même souhaité que le passage de générations soit organisé. Je préfère vous dire que le message a été entendu à Dakar (...) et enfin nous avons, bien sûr, appelé à la retenue et à l’absence de toute violence » a ajouté Alain Juppé.
SEUL YAHYA JAMMEH SOUTIENT WADE
Aujourd’hui, le président Wade est isolé. Il est seul dans son palais. A Paris, il a perdu ses relais actifs dans la diplomatie parallèle. Surtout si on sait que ses relations avec Robert Bourgi se sont détériorées depuis l’affaire des mallettes de l’Elysée. En Afrique, seul le dictateur Yahya Jammeh a ouvertement soutenu Wade. Lors du dernier sommet de l’Union Africain, Williams BURN porteur d’un message de l’Administration américaine avait fait le déplacement pour convaincre les Chefs d’Etat africains à demander à Wade de se retirer. Bientôt, sans formule diplomatique, Paris et Washington demanderont à Wade de partir.
bitimrew
Selon Cheikh Tidiane Gadio, candidat à la présidentielle de 2012, le président américain Barack Obama aurait dit que « Wade est un homme du passé ». A Monrovia, lors de la cérémonie d’investiture d’Héléne Johson Chirlif, Hillary Clinton aurait invité le président Wade à partir. Hier, Washington était revenue à la charge en ces termes. « Nous respectons le processus politique et légal, et le fait qu’Abdoulaye Wade soit autorisé à briguer un second mandat », affirme Victoria Nuland. « Mais le message que nous lui adressons reste le même », ajoute la porte-parole du département d’Etat. « L’attitude digne d’un chef d’Etat serait de céder la place à la prochaine génération ». Surpris par les violences qui secouent le Sénégal suite à la validation de la candidature du président sortant par le Conseil constitutionnel, les Etats-Unis estiment qu’il serait « préférable » que l’actuel président sénégalais renonce à se présenter à nouveau. « Nous pensons que la démocratie sénégalaise est assez mûre pour se tourner vers la génération suivante », ajoute Victoria Nuland. Il faut rappeler qu’avant, le secrétaire d’Etat adjoint, William Burns, avait donné le ton : « Nous sommes préoccupés par le fait que la décision du président Wade de solliciter un troisième mandat pourrait mettre en péril la démocratie, le développement démocratique et la stabilité politique que le Sénégal a bâtis sur le continent, au cours des décennies ».
PARIS VOTE POUR UN PRESIDENT JEUNE
Selon le Ministre français des Affaires Etrangères Alain Juppé, la France a fait savoir au Sénégal qu’elle souhaitait qu’il y ait un renouvellement de génération à la tête de l’Etat sénégalais, lors de la présidentielle de février. Juppé se dit convaincu que « le message a été entendu à Dakar ». « Nous avons regretté que certaines sensibilités ne soient pas représentées. Nous avons même souhaité que le passage de générations soit organisé. Je préfère vous dire que le message a été entendu à Dakar (...) et enfin nous avons, bien sûr, appelé à la retenue et à l’absence de toute violence » a ajouté Alain Juppé.
SEUL YAHYA JAMMEH SOUTIENT WADE
Aujourd’hui, le président Wade est isolé. Il est seul dans son palais. A Paris, il a perdu ses relais actifs dans la diplomatie parallèle. Surtout si on sait que ses relations avec Robert Bourgi se sont détériorées depuis l’affaire des mallettes de l’Elysée. En Afrique, seul le dictateur Yahya Jammeh a ouvertement soutenu Wade. Lors du dernier sommet de l’Union Africain, Williams BURN porteur d’un message de l’Administration américaine avait fait le déplacement pour convaincre les Chefs d’Etat africains à demander à Wade de se retirer. Bientôt, sans formule diplomatique, Paris et Washington demanderont à Wade de partir.
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