Ce serait une loi anti-Karim que s’en serait presque étonnant. Et histoire de bien régler la mire, le prétendant « devra savoir lire, écrire et s’exprimer couramment dans la langue officielle ainsi que toute(s) autre(s) langue(s) nationale(s) ». Mesquin pour Karim, qui parle à peine le Wolof.
Les Wade père et fils
© Khalid
Bah au final tout cela n’est pas bien méchant. D’abord parce que la modification a autant de chance de passer que la nouvelle capitale du Sénégal rêvée par Abdoulaye Wade de voir le jour : le parti présidentiel est ultra majoritaire à l’Assemblée nationale. Ensuite parce, qu’officiellement, Karim ne fait pas de politique. La preuve ? Comme l’avait raconté Bakchich, le bonhomme est président d’un mouvement apolitique, « la génération du concret », qui n’a d’autre ambition que de réaliser les œuvres du père Wade… Honni soit qui mal y pense. Non le garçon préfère réaliser des affaires et des projets. En éveillant là aussi des suspicions. GO de l’organisation de la conférence islamique à Dakar, dont des malandrins prévoyaient le retentissant échec, Monsieur K. n’a pas été étrillé par les bailleurs de fonds du Golfe qui ont financé l’opération.
Comme l’a révélé La Lettre du Continent – toujours pillée jamais citée – le fiston Wade joue même les guides pour le sultan de Dubaï. En visite le 11 avril dernier à Libreville, chez Omar Bongo, Ahmed Bin Sulayem l’avait emporté dans ses bagages. « Le sultan ne peut plus s’en passer », grincent quelques fidèles du sérail dubaïote.
Le « courtier de Dubaï »
Et cette proximité fait aussi jaser… du côté de chez Bolloré. Le yachtman préféré du président français digère assez mal l’offensive de Dubaï sur les ports africains, via sa société Dubaï Port World (DPW). Première prise de choix l’année dernière, le port de Dakar, raflé à la barbe de Bolloré, opérateur historique. Suffisant pour que les Français en gardent un chien de leur chienne à Karim, qualifié « de courtier de Dubaï ». En Afrique centrale, les projets portés par DPW, que ce soit le port de Malabo en Guinée équatoriale, une réserve touristique au Gabon ou une zone franche à Pointe-Noire inquiètent un poil.
« Le processus est simple, Karim utilise les réseaux de son père pour monter les audiences avec les chefs d’état et touche une commission au passage », persiflent les jaloux qui osent parler de compromission.
Seul petit souci, guère de pièces à faire valoir de la part de ces malotrus. Assez affable autour d’un café, le garçon n’hésite pas à s’amuser avec les rares journalistes qu’il entrevoit. « Alors quand est ce tu écris que je suis corrompu ? - Ben quand j’en aurais les preuves, vu que t’es un peu procédurier »… que ce soit face aux journaux français ou sénégalais, le bonhomme n’a jamais perdu un procès.
Source bakchich
Les Wade père et fils
© Khalid
Bah au final tout cela n’est pas bien méchant. D’abord parce que la modification a autant de chance de passer que la nouvelle capitale du Sénégal rêvée par Abdoulaye Wade de voir le jour : le parti présidentiel est ultra majoritaire à l’Assemblée nationale. Ensuite parce, qu’officiellement, Karim ne fait pas de politique. La preuve ? Comme l’avait raconté Bakchich, le bonhomme est président d’un mouvement apolitique, « la génération du concret », qui n’a d’autre ambition que de réaliser les œuvres du père Wade… Honni soit qui mal y pense. Non le garçon préfère réaliser des affaires et des projets. En éveillant là aussi des suspicions. GO de l’organisation de la conférence islamique à Dakar, dont des malandrins prévoyaient le retentissant échec, Monsieur K. n’a pas été étrillé par les bailleurs de fonds du Golfe qui ont financé l’opération.
Comme l’a révélé La Lettre du Continent – toujours pillée jamais citée – le fiston Wade joue même les guides pour le sultan de Dubaï. En visite le 11 avril dernier à Libreville, chez Omar Bongo, Ahmed Bin Sulayem l’avait emporté dans ses bagages. « Le sultan ne peut plus s’en passer », grincent quelques fidèles du sérail dubaïote.
Le « courtier de Dubaï »
Et cette proximité fait aussi jaser… du côté de chez Bolloré. Le yachtman préféré du président français digère assez mal l’offensive de Dubaï sur les ports africains, via sa société Dubaï Port World (DPW). Première prise de choix l’année dernière, le port de Dakar, raflé à la barbe de Bolloré, opérateur historique. Suffisant pour que les Français en gardent un chien de leur chienne à Karim, qualifié « de courtier de Dubaï ». En Afrique centrale, les projets portés par DPW, que ce soit le port de Malabo en Guinée équatoriale, une réserve touristique au Gabon ou une zone franche à Pointe-Noire inquiètent un poil.
« Le processus est simple, Karim utilise les réseaux de son père pour monter les audiences avec les chefs d’état et touche une commission au passage », persiflent les jaloux qui osent parler de compromission.
Seul petit souci, guère de pièces à faire valoir de la part de ces malotrus. Assez affable autour d’un café, le garçon n’hésite pas à s’amuser avec les rares journalistes qu’il entrevoit. « Alors quand est ce tu écris que je suis corrompu ? - Ben quand j’en aurais les preuves, vu que t’es un peu procédurier »… que ce soit face aux journaux français ou sénégalais, le bonhomme n’a jamais perdu un procès.
Source bakchich