Face à ses détracteurs on ne peut plus bornés, le premier des Sénégalais affirme que le supposé débat autour de la validité de sa candidature relève d’élucubrations politiciennes sans fondements juridiques. « Cette affaire de deuxième ou de troisième mandat n’est pas, à mes yeux, un débat. Dans le cadre de la nouvelle république instaurée par la Constitution de 2001, je n’ai pas encore de deuxième mandat. La nouvelle Loi fondamentale ne peut pas comptabiliser celui qui a couru de 2000 à 2007. Elle dispose pour l’avenir », précise Me Wade dans la deuxième partie de l’interview qu’il a dernièrement accordée au site d’informations « Dakaractu ». Le président de la République sortant est d’avis que l’opposition s’oppose à sa réélection pour différer ses contradictions internes. « Ma prochaine élection aura d’abord pour conséquence de les envoyer tous à une retraite définitive. Ils vont être remplacés par d’autres, qui préparent cette alternance générationnelle ». Pour étayer ses propos, il cite l’exemple d’Ousmane Tanor Dieng, qui ferait face à une révolte latente de ses seconds couteaux qui convoitent « son trône ».
Wade en profite pour inviter le patron des Verts de Colobane à entrer dans son gouvernement. Histoire de sauver sa peau. « Les jeunes cadres du Parti socialiste enterrent Tanor Dieng en douceur, et il se laisse faire. S’il était malin, il serait venu à moi maintenant, et il aurait été le bienvenu comme ministre d’Etat dans mon gouvernement. Il serait un partenaire, son parti est quand même le deuxième du Sénégal, quoi qu’on puisse dire », a expliqué le secrétaire général national du Pds. Sur un autre registre, il a levé un coin du voile sur ses vrais rapports avec Barack Obama et Nicolas Sarkozy et rappelé que le Sénégal est un pays souverain et démocratique.
« Hillary Clinton, a-t-il affirmé pour dissiper toutes les rumeurs entretenues au sujet de ses relations avec les Etats-Unis, m’a d’ailleurs félicité à Monrovia, reconnaissant tous les efforts que j’ai faits dans le domaine du développement et de la démocratie dans mon pays. Quant à Barack Obama, nous ne nous connaissons pas bien, mais je me considère au moins comme son égal, en tant que dirigeant d’un pays souverain. Georges Bush, par contre, était mon ami. Il m’a d’ailleurs téléphoné à quelques minutes du déclenchement de la guerre en Irak ». Le Président Wade, qui plus est, déclare que les sorties du chef de la diplomatie française Alain Juppé n’engagent pas le Président Sarkozy qui est « un homme intelligent ». Qui « dirige un pays ayant des rapports historiques avec le Sénégal et qui y gère de lourds intérêts. « Jamais il ne fera de telles déclarations à l’emporte-pièce, comme certains qui prétendent parler en son nom propre ou au nom de la France », conclut Wade.
(synthèse de Thierno Ndiaye)
By lemessagersn.
Wade en profite pour inviter le patron des Verts de Colobane à entrer dans son gouvernement. Histoire de sauver sa peau. « Les jeunes cadres du Parti socialiste enterrent Tanor Dieng en douceur, et il se laisse faire. S’il était malin, il serait venu à moi maintenant, et il aurait été le bienvenu comme ministre d’Etat dans mon gouvernement. Il serait un partenaire, son parti est quand même le deuxième du Sénégal, quoi qu’on puisse dire », a expliqué le secrétaire général national du Pds. Sur un autre registre, il a levé un coin du voile sur ses vrais rapports avec Barack Obama et Nicolas Sarkozy et rappelé que le Sénégal est un pays souverain et démocratique.
« Hillary Clinton, a-t-il affirmé pour dissiper toutes les rumeurs entretenues au sujet de ses relations avec les Etats-Unis, m’a d’ailleurs félicité à Monrovia, reconnaissant tous les efforts que j’ai faits dans le domaine du développement et de la démocratie dans mon pays. Quant à Barack Obama, nous ne nous connaissons pas bien, mais je me considère au moins comme son égal, en tant que dirigeant d’un pays souverain. Georges Bush, par contre, était mon ami. Il m’a d’ailleurs téléphoné à quelques minutes du déclenchement de la guerre en Irak ». Le Président Wade, qui plus est, déclare que les sorties du chef de la diplomatie française Alain Juppé n’engagent pas le Président Sarkozy qui est « un homme intelligent ». Qui « dirige un pays ayant des rapports historiques avec le Sénégal et qui y gère de lourds intérêts. « Jamais il ne fera de telles déclarations à l’emporte-pièce, comme certains qui prétendent parler en son nom propre ou au nom de la France », conclut Wade.
(synthèse de Thierno Ndiaye)
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