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Wade "meurtri" et "déçu" par Gadio

Le patron, comme l'appelle certains de ses collaborateurs, était « meurtri » et « déçu » que Cheikh Tidiane Gadio lui «plante un coûteau dans le dos ». En effet, toute la journée du samedi à la présidence de la République, Wade n'a pas manqué de signifier à certains de ses collaborateurs, qu'il ne comprenait pas la réaction de Gadio, cet «homme qu'il a couvé et à qui il a tout donné ».


Rédigé par leral.net le Lundi 10 Mai 2010 à 03:57 | | 18 commentaire(s)|

Wade "meurtri" et "déçu" par Gadio
Selon nos interlocuteurs, Wade n'a pas apprécié du tout les «propos au vitriol » de son ancien ministre des affaires étrangères. Cependant l'affaire n'est pas finalement une grosse surprise pour les services de renseignements, qui par divers bulletins, avaient alerté Wade sur l'imminence du lancement d'un mouvement de soutien en faveur de l'opposition. Tous les déplacements de Gadio étaient pistés par les hommes de l'ombre. Et quelle est la nouvelle tactique à adopter vis-à-vis de Gadio ? Pour le moment Gorgui a demandé à ses hommes d'attendre et d'observer les moindres faits et gestes de ce nouvel opposant déclaré.

El Malick Seck Politicosn.com

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1.Posté par karim opposant le 10/05/2010 04:25 | Alerter
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bientot KARIM MEISSA WADE se battera du coté de l'opposition
tu na encore rien vu vieux poufiasse
meme ton fils karim me la dit a paris tu est devenu incontrolable et fou

2.Posté par sow le 10/05/2010 04:43 | Alerter
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bataille Ami Tall contre Awa Ndiaye sous l'arbitrage de Farba.

Le film: cause et conséquences

Farba à Ami: laisse tranquille le vieux tu le fatigue

Ami à Farba: tu laisses Wiwiane tranquille je laisserai le vieux

Awa Ndiaye à Ami: tu es impolie comme ça on répond au cordonnateur du Parti

Ami à Awa: claque une giffle

a Farba: claque un coup de point

qui a vaincu ? qui a raison? Qui a tord?

conséquence: tout le palais est malade

3.Posté par dionpy le 10/05/2010 10:26 | Alerter
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tu te detruit toi meme monsieur le president tu etait tres bien parti pour etre un bon president tu a chasse les bon elements et que tu a mauvais qui vont te faire plonger 2012 et ils savent il etait grand temps que tu strategie rien n est encore perdus tu a un bon coeur tu est bien mais ils te broillent .

4.Posté par mody le 10/05/2010 10:57 | Alerter
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Le tonitruant et très activiste Serigne Mbacké Ndiaye, ministre « conseiller » spécial auprès du président de la République, a la fâcheuse habitude de chanter sur tous les toits que le président Wade « se porte merveilleusement bien » et est « le candidat idéal pour 2012 ».

Je ne me prononce jamais sur l’état de santé du président de la République. Je m’en garde bien parce que je ne suis pas médecin, comme le courtisan Serigne Mbacké Ndiaye. Je n’ai pas non plus, comme lui, le dossier médical du président sortant sous les yeux. Je lui souhaite d’ailleurs une très longue vie, une excellente santé et une retraite dorée à passer à Besançon, sur les bords du Lac Léman, à Andorre, au Lichtenstein, dès l’immédiat lendemain de février ou de mars 2012. Si tant est qu’il peut se résoudre encore à quitter le pouvoir et ses ors.

En tout cas même si, par extraordinaire, il était en excellente santé et avait bien travaillé, j’aurais de sérieuses réserves par rapport à sa candidature en 2012. L’homme n’a aucun respect pour ses engagements, ni pour la Constitution qu’il avait pourtant juré solennellement de défendre. Rappelons que, dans la préface du programme du Front pour l’Alternance (Fal) qui avait porté sa candidature au second tour en mars 2000, il s’engageait fermement en ces termes :

« (…) Nous nous sommes mis d’accord sur les futures institutions qui définissent clairement la place et le rôle du Chef de l’Etat et du Gouvernement. Nous avons envisagé une transition d’une année pour démanteler les structures de ″Parti-Etat″ qui plonge ses racines dans les entrailles de notre pays afin d’installer définitivement des institutions démocratiques, modernes répondant aux normes internationales de la démocratie. Dès le lendemain des élections, en cas de victoire, un Gouvernement de large union nationale sera mis en place avec un Premier Ministre désigné par consensus. Sa mission sera, en coopération avec les partis de la Coalition, d’élaborer un projet de nouvelle constitution dont les grandes options sont :

- régime parlementaire avec un Gouvernement responsable devant l’Assemblée nationale,
- suppression du Sénat,
- renforcement de l’indépendance de la Magistrature.

Et ce n’est pas tout. Suivons toujours les engagements notre candidat d’alors :

« Le peuple sénégalais, parce qu’il sera sous la direction des autorités qu’il se sera choisies démocratiquement, ne sera plus en campagne électorale permanente et pourra, enfin, pendant toute une législature, travailler, imaginer, créer, produire, se développer, bref prendre son destin en main. »

« Le présent programme emporte mon adhésion », conclura-t-il, avant de le signer.

Il est triomphalement élu le 19 mars 2000 et installé officiellement dans ses nouvelles fonctions le 1er avril. Devant le Conseil constitutionnel, le Sénégal, l’Afrique et le reste du monde, il fait le serment suivant :

« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles (…). »

Il est donc « le gardien de la Constitution, le premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal », comme le précise un article de la Loi fondamentale. « Il incarne, au terme du même article, l’unité nationale ».

Voilà quelques engagements de l’opposant et du président Wade. Je pourrais en donner mille autres. Je ne m’attarderai vraiment pas sur les premiers, ceux souscrits dans la préface du Fal. Que le lecteur compare ce que le candidat promettait et ce que le président élu nous fait vivre depuis le 1er avril 2000 ! Tous ses engagements sont volatiles et aussi fongibles que le personnage. Il ne protège point la Constitution. Il en est, au contraire, le plus grand bourreau. Il la viole allègrement et sans état d’âme. Il la viole dans les scandales gravissimes qui jalonnent sa gouvernance meurtrie, il la viole à travers son refus de faire une déclaration de patrimoine. Rappelons qu’au terme de cette Constitution, « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique ».

L’homme qui nous dirige n’est surtout point le protecteur des Arts et des Lettres. Il est plutôt le refuge des délinquants notoires comme les casseurs de L’AS et de 24 heures Chrono et leur commanditaire Farba Senghor, la ministre d’Etat Awa Ndiaye qui achète des couteaux de table à 40000 francs l’unité, les commanditaires de la tentative d’assassinat perpétrée sur la personne de Talla Sylla, Baïla Wane qui maquille les comptes de la Lonase et lui présente un faux bilan, son fils friand de milliards et qui dépense sans compter les milliards du contribuable sans jamais rendre compte, etc).

Il n’est point le père de la Nation, encore moins l’incarnation de l’unité nationale. Il est plutôt un politicien pur et dur, un homme de clan et de coterie, qui a ses entrepreneurs, ses journalistes, ses chefs religieux, ses écrivains. Tous les autres, comme Bara Tall, Serigne Mansour Djamil ou Youssou Ndour, qui refusent de s’aplatir devant ses mallettes bourrées de fric et de devenir ses affidés, sont considérés comme des ennemis à abattre. Pour nous en convaincre, rappelons que, le samedi 30 mai 2008, veille du lancement officiel des travaux des Assises nationales, il tenait, chauffé à blanc par ses mille courtisans, les propos qui suivent, dans les salons d’honneur de l’Aéroport L. S. Senghor :

« Ils ont tout tenté pour me faire partir (…). Que tous ceux qui se disent mes amis ne se rendent pas à cette manifestation. Je parle des chefs de partis politiques, des chefs religieux qui sont proches de moi, des chefs d’entreprises, etc. » Et il intimait formellement l’ordre à ses intimes de s’éloigner du Méridien-Président, en ces termes particulièrement menaçants :

« J’invite donc mes amis à ne pas s’y rendre. Que personne ne vienne me dire après que je ne savais pas. »

Voilà le père de la Nation, qui divise le pays en deux entités différentes et antagoniques, confortant ainsi le Pr Iba Der Thiam qui, rendant compte d’une tournée effectuée à Kaolack avec Doudou Wade, tranche qu’il « existe deux Sénégal, celui fictif dont parle l’opposition et le Sénégal réel qui est avec son champion ».

Un tel président parjure, et dont le nom est intimement lié à des scandales aussi graves les uns que les autres et étalés sur la place publique, peut-il raisonnablement être le candidat idéal à sa succession ? Dans toute autre démocratie avancée, le président Wade aurait bien d’autres préoccupations que de solliciter un troisième mandat. Pas même un second d’ailleurs, puisqu’il serait entre temps destitué, et peut-être même traduit devant la Haute Cour de Justice. Le président américain Richard Nixon et le sénateur Ump Charles Pasqua ont fait bien moins que lui. Face à ses graves forfaits, les maigres emplois fictifs de la Mairie de Paris et l’Affaire Cleastream sont une peccadille.

Si même, par extraordinaire, il avait respecté ses engagements, était épargné par les scandales et avait bien travaillé, sa candidature poserait toujours problème. Cet homme est quand même déjà, avec Robert Mugabe, le plus vieux président du Monde. En 2012, il aura officiellement 86 ans. Il en aura en réalité 88 car, c’est lui-même qui a révélé à une émission de la Rts, « Confidences autour d’un micro », qu’il est bien né à Kébémer en 1924, et que la naissance sera déclarée deux ans plus tard à Saint-Louis. C’est ce qui explique la fixation de sa date officielle de naissance au 29 mai 1926. Cette information a été livrée, dans sa rubrique « Quelques lignes », par « Nouvel Horizon » n° 496 du 11 au 17 novembre 2005, page 8.

Comment peut-on raisonnablement, à cet âge-là, solliciter un nouveau mandat de 7 ans ? C’est vraiment inédit, inouï et insensé, un candidat à une élection présidentielle à 88 ans ! Le président Wade n’aurait-il pas plutôt intérêt à s’inspirer de l’exemple de deux grands hommes, dont il se réclame d’ailleurs bruyamment de l’héritage du second : le général de Gaulle et le président Senghor. L’illustre général faisait remarquer avec sagesse qu’il « vaut mieux partir cinq ans trop tôt qu’une minute trop tard ». Quant au premier président de la République du Sénégal, il répondait ceci à certains de ses compatriotes qui l’incitaient à rester au pouvoir (je cite bien sûr de mémoire) : « A 74 ans, je ne me sens pas déjà très mal sur le plan de la santé. Cependant, à cet âge-là, on n’est plus maître de tous ses reflexes. Or, gouverner un pays, ce n’est pas rien. »

Tout indique, malheureusement, que Me Wade n’est ni l’un ni l’autre, et ne s’inspirera de l’exemple d’aucun d’eux : ils ne boxent vraiment pas dans la même catégorie, ils ne sont pas taillés dans la même roche.

Les présidents de Gaulle et Senghor ont pourtant bien raison, si on a en mémoire l’exemple du président tunisien Habib Bourguiba, destitué le 7 octobre 1987 pour incapacité physique, intellectuelle et psychologique, à l’âge de 83 ans. Comment peut-on donc nous convaincre facilement que le président Wade, que nous connaissons et pratiquons depuis bientôt 11 ans, est le candidat idéal pour 2012 ?

De cet homme qui nous dirige, on peut retenir et affirmer haut et fort – et je le fais solennellement ici – que :

1) il n’a aucun respect pour sa parole et ses engagements qui ne valent plus un sou ;

2) c’est un spécialiste de la violation et du tripatouillage de la Constitution, qu’il a fait modifier au moins 15 fois en 8 ans, pour les seuls besoins de l’atteinte de ses objectifs politiciens ;

3) il inspire la crainte, la peur et le rejet, avec les silences lourds et assourdissants qu’il oppose imperturbablement aux accusations gravissimes d’assassinat, de corruption et de détournements d’importants fonds publics qui pèsent sur lui, accusations de plus en plus assimilables à des mensonges d’Etat ;

4) il a désacralisé nos institutions au point que le palais de la République est devenu le « poulailler de la République » et les ministres des « ministrons », qui s’insultent et se donnent des gifles au cœur de la République ;[1]

5) il écrase sous sa tutelle pesante l’Assemblée nationale, la Justice et les différentes structures de contrôle qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes ;

6) par ses choix confrériques et ses déclarations souvent hasardeuses et sans retenue, il met toujours en péril la cohésion sociale et l’unité nationale, qu’il avait pourtant pour mission de consolider ;

7) ce bourreau de nos institutions l’est aussi de nos valeurs cardinales qu’il a détruites au profit de contre valeurs comme la course effrénée derrière l’argent, les honneurs, les promotions faciles ;

8) il manque surtout manifestement de grandeur et de magnanimité, et nous en administre la preuve dans cette affaire qui l’oppose à Youssou Ndour, notre fierté nationale. Ce prétendu chèque qu’il brandit à titre de preuve n’existe, jusqu’à preuve du contraire, que dans son imagination.

Non, cet homme vieillissant ne peut être en aucun cas le candidat idéal à sa succession. Il ne peut, et ne devrait même pas être candidat tout court. Pour paraphraser l’autre, il a bien plus de jours derrière que devant lui. Le plus grand service qu’il peut rendre à son pays, à son fils et à lui-même, c’est de s’abstenir de se présenter en 2012, de nous organiser une élection libre, démocratique et transparente, et de nous laisser choisir librement son successeur, comme ou mieux que nous l’avions choisi le 19 mars 2000. Tout autre choix pourrait être suicidaire pour nous tous, y compris pour ses minables courtisans qui l’incitent à solliciter un troisième mandat, et dont la seule préoccupation est en réalité de continuer de jouir sans vergogne des « délices » immérités de l’infect régime libéral.


5.Posté par mody le 10/05/2010 11:01 | Alerter
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Le tonitruant et très activiste Serigne Mbacké Ndiaye, ministre « conseiller » spécial auprès du président de la République, a la fâcheuse habitude de chanter sur tous les toits que le président Wade « se porte merveilleusement bien » et est « le candidat idéal pour 2012 ».

Je ne me prononce jamais sur l’état de santé du président de la République. Je m’en garde bien parce que je ne suis pas médecin, comme le courtisan Serigne Mbacké Ndiaye. Je n’ai pas non plus, comme lui, le dossier médical du président sortant sous les yeux. Je lui souhaite d’ailleurs une très longue vie, une excellente santé et une retraite dorée à passer à Besançon, sur les bords du Lac Léman, à Andorre, au Lichtenstein, dès l’immédiat lendemain de février ou de mars 2012. Si tant est qu’il peut se résoudre encore à quitter le pouvoir et ses ors.

En tout cas même si, par extraordinaire, il était en excellente santé et avait bien travaillé, j’aurais de sérieuses réserves par rapport à sa candidature en 2012. L’homme n’a aucun respect pour ses engagements, ni pour la Constitution qu’il avait pourtant juré solennellement de défendre. Rappelons que, dans la préface du programme du Front pour l’Alternance (Fal) qui avait porté sa candidature au second tour en mars 2000, il s’engageait fermement en ces termes :

« (…) Nous nous sommes mis d’accord sur les futures institutions qui définissent clairement la place et le rôle du Chef de l’Etat et du Gouvernement. Nous avons envisagé une transition d’une année pour démanteler les structures de ″Parti-Etat″ qui plonge ses racines dans les entrailles de notre pays afin d’installer définitivement des institutions démocratiques, modernes répondant aux normes internationales de la démocratie. Dès le lendemain des élections, en cas de victoire, un Gouvernement de large union nationale sera mis en place avec un Premier Ministre désigné par consensus. Sa mission sera, en coopération avec les partis de la Coalition, d’élaborer un projet de nouvelle constitution dont les grandes options sont :

- régime parlementaire avec un Gouvernement responsable devant l’Assemblée nationale,
- suppression du Sénat,
- renforcement de l’indépendance de la Magistrature.

Et ce n’est pas tout. Suivons toujours les engagements notre candidat d’alors :

« Le peuple sénégalais, parce qu’il sera sous la direction des autorités qu’il se sera choisies démocratiquement, ne sera plus en campagne électorale permanente et pourra, enfin, pendant toute une législature, travailler, imaginer, créer, produire, se développer, bref prendre son destin en main. »

« Le présent programme emporte mon adhésion », conclura-t-il, avant de le signer.

Il est triomphalement élu le 19 mars 2000 et installé officiellement dans ses nouvelles fonctions le 1er avril. Devant le Conseil constitutionnel, le Sénégal, l’Afrique et le reste du monde, il fait le serment suivant :

« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles (…). »

Il est donc « le gardien de la Constitution, le premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal », comme le précise un article de la Loi fondamentale. « Il incarne, au terme du même article, l’unité nationale ».

Voilà quelques engagements de l’opposant et du président Wade. Je pourrais en donner mille autres. Je ne m’attarderai vraiment pas sur les premiers, ceux souscrits dans la préface du Fal. Que le lecteur compare ce que le candidat promettait et ce que le président élu nous fait vivre depuis le 1er avril 2000 ! Tous ses engagements sont volatiles et aussi fongibles que le personnage. Il ne protège point la Constitution. Il en est, au contraire, le plus grand bourreau. Il la viole allègrement et sans état d’âme. Il la viole dans les scandales gravissimes qui jalonnent sa gouvernance meurtrie, il la viole à travers son refus de faire une déclaration de patrimoine. Rappelons qu’au terme de cette Constitution, « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique ».

L’homme qui nous dirige n’est surtout point le protecteur des Arts et des Lettres. Il est plutôt le refuge des délinquants notoires comme les casseurs de L’AS et de 24 heures Chrono et leur commanditaire Farba Senghor, la ministre d’Etat Awa Ndiaye qui achète des couteaux de table à 40000 francs l’unité, les commanditaires de la tentative d’assassinat perpétrée sur la personne de Talla Sylla, Baïla Wane qui maquille les comptes de la Lonase et lui présente un faux bilan, son fils friand de milliards et qui dépense sans compter les milliards du contribuable sans jamais rendre compte, etc).

Il n’est point le père de la Nation, encore moins l’incarnation de l’unité nationale. Il est plutôt un politicien pur et dur, un homme de clan et de coterie, qui a ses entrepreneurs, ses journalistes, ses chefs religieux, ses écrivains. Tous les autres, comme Bara Tall, Serigne Mansour Djamil ou Youssou Ndour, qui refusent de s’aplatir devant ses mallettes bourrées de fric et de devenir ses affidés, sont considérés comme des ennemis à abattre. Pour nous en convaincre, rappelons que, le samedi 30 mai 2008, veille du lancement officiel des travaux des Assises nationales, il tenait, chauffé à blanc par ses mille courtisans, les propos qui suivent, dans les salons d’honneur de l’Aéroport L. S. Senghor :

« Ils ont tout tenté pour me faire partir (…). Que tous ceux qui se disent mes amis ne se rendent pas à cette manifestation. Je parle des chefs de partis politiques, des chefs religieux qui sont proches de moi, des chefs d’entreprises, etc. » Et il intimait formellement l’ordre à ses intimes de s’éloigner du Méridien-Président, en ces termes particulièrement menaçants :

« J’invite donc mes amis à ne pas s’y rendre. Que personne ne vienne me dire après que je ne savais pas. »

Voilà le père de la Nation, qui divise le pays en deux entités différentes et antagoniques, confortant ainsi le Pr Iba Der Thiam qui, rendant compte d’une tournée effectuée à Kaolack avec Doudou Wade, tranche qu’il « existe deux Sénégal, celui fictif dont parle l’opposition et le Sénégal réel qui est avec son champion ».

Un tel président parjure, et dont le nom est intimement lié à des scandales aussi graves les uns que les autres et étalés sur la place publique, peut-il raisonnablement être le candidat idéal à sa succession ? Dans toute autre démocratie avancée, le président Wade aurait bien d’autres préoccupations que de solliciter un troisième mandat. Pas même un second d’ailleurs, puisqu’il serait entre temps destitué, et peut-être même traduit devant la Haute Cour de Justice. Le président américain Richard Nixon et le sénateur Ump Charles Pasqua ont fait bien moins que lui. Face à ses graves forfaits, les maigres emplois fictifs de la Mairie de Paris et l’Affaire Cleastream sont une peccadille.

Si même, par extraordinaire, il avait respecté ses engagements, était épargné par les scandales et avait bien travaillé, sa candidature poserait toujours problème. Cet homme est quand même déjà, avec Robert Mugabe, le plus vieux président du Monde. En 2012, il aura officiellement 86 ans. Il en aura en réalité 88 car, c’est lui-même qui a révélé à une émission de la Rts, « Confidences autour d’un micro », qu’il est bien né à Kébémer en 1924, et que la naissance sera déclarée deux ans plus tard à Saint-Louis. C’est ce qui explique la fixation de sa date officielle de naissance au 29 mai 1926. Cette information a été livrée, dans sa rubrique « Quelques lignes », par « Nouvel Horizon » n° 496 du 11 au 17 novembre 2005, page 8.

Comment peut-on raisonnablement, à cet âge-là, solliciter un nouveau mandat de 7 ans ? C’est vraiment inédit, inouï et insensé, un candidat à une élection présidentielle à 88 ans ! Le président Wade n’aurait-il pas plutôt intérêt à s’inspirer de l’exemple de deux grands hommes, dont il se réclame d’ailleurs bruyamment de l’héritage du second : le général de Gaulle et le président Senghor. L’illustre général faisait remarquer avec sagesse qu’il « vaut mieux partir cinq ans trop tôt qu’une minute trop tard ». Quant au premier président de la République du Sénégal, il répondait ceci à certains de ses compatriotes qui l’incitaient à rester au pouvoir (je cite bien sûr de mémoire) : « A 74 ans, je ne me sens pas déjà très mal sur le plan de la santé. Cependant, à cet âge-là, on n’est plus maître de tous ses reflexes. Or, gouverner un pays, ce n’est pas rien. »

Tout indique, malheureusement, que Me Wade n’est ni l’un ni l’autre, et ne s’inspirera de l’exemple d’aucun d’eux : ils ne boxent vraiment pas dans la même catégorie, ils ne sont pas taillés dans la même roche.

Les présidents de Gaulle et Senghor ont pourtant bien raison, si on a en mémoire l’exemple du président tunisien Habib Bourguiba, destitué le 7 octobre 1987 pour incapacité physique, intellectuelle et psychologique, à l’âge de 83 ans. Comment peut-on donc nous convaincre facilement que le président Wade, que nous connaissons et pratiquons depuis bientôt 11 ans, est le candidat idéal pour 2012 ?

De cet homme qui nous dirige, on peut retenir et affirmer haut et fort – et je le fais solennellement ici – que :

1) il n’a aucun respect pour sa parole et ses engagements qui ne valent plus un sou ;

2) c’est un spécialiste de la violation et du tripatouillage de la Constitution, qu’il a fait modifier au moins 15 fois en 8 ans, pour les seuls besoins de l’atteinte de ses objectifs politiciens ;

3) il inspire la crainte, la peur et le rejet, avec les silences lourds et assourdissants qu’il oppose imperturbablement aux accusations gravissimes d’assassinat, de corruption et de détournements d’importants fonds publics qui pèsent sur lui, accusations de plus en plus assimilables à des mensonges d’Etat ;

4) il a désacralisé nos institutions au point que le palais de la République est devenu le « poulailler de la République » et les ministres des « ministrons », qui s’insultent et se donnent des gifles au cœur de la République ;[1]

5) il écrase sous sa tutelle pesante l’Assemblée nationale, la Justice et les différentes structures de contrôle qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes ;

6) par ses choix confrériques et ses déclarations souvent hasardeuses et sans retenue, il met toujours en péril la cohésion sociale et l’unité nationale, qu’il avait pourtant pour mission de consolider ;

7) ce bourreau de nos institutions l’est aussi de nos valeurs cardinales qu’il a détruites au profit de contre valeurs comme la course effrénée derrière l’argent, les honneurs, les promotions faciles ;

8) il manque surtout manifestement de grandeur et de magnanimité, et nous en administre la preuve dans cette affaire qui l’oppose à Youssou Ndour, notre fierté nationale. Ce prétendu chèque qu’il brandit à titre de preuve n’existe, jusqu’à preuve du contraire, que dans son imagination.

Non, cet homme vieillissant ne peut être en aucun cas le candidat idéal à sa succession. Il ne peut, et ne devrait même pas être candidat tout court. Pour paraphraser l’autre, il a bien plus de jours derrière que devant lui. Le plus grand service qu’il peut rendre à son pays, à son fils et à lui-même, c’est de s’abstenir de se présenter en 2012, de nous organiser une élection libre, démocratique et transparente, et de nous laisser choisir librement son successeur, comme ou mieux que nous l’avions choisi le 19 mars 2000. Tout autre choix pourrait être suicidaire pour nous tous, y compris pour ses minables courtisans qui l’incitent à solliciter un troisième mandat, et dont la seule préoccupation est en réalité de continuer de jouir sans vergogne des « délices » immérités de l’infect régime libéral.

6.Posté par FALL ndene le 10/05/2010 12:19 | Alerter
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LUY JOT JOTNA BILAHI!!!! DIADEUF GADIO.....SI KANAM REK AMOUL SERAL AMOUL RAGAL... VIVE MPC DAKAR...VIVE MPC THIES.. VIVE MPC CASAMANCE...VIVE MPC ZIGUINCHOR...VIVE MPC FOUTA TORO...VIVE MPC KAOLOCK..VIVE MPC NDAAR..VIVE MPC BAOL..VIVE MPC SENEGAL!!!!!!!!!

7.Posté par fatou diop le 10/05/2010 12:49 | Alerter
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Regardez le Forum sur la Tijania en direct sur Xalima depuis Montpellier, le 22 mai de 07 heures à 19 heures t.u.

8.Posté par papiss le 10/05/2010 13:43 | Alerter
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Pourquoi veut-il faire de la politique maintenant qu'il est chassé du gouvernement. Que je sache Gadio même quand il était dans le gouvernement, il était estampé ''apolitque''. Pourquoi veut-il en faire maintenant qu'il est viré du gouvernement ? Mon cher Gadio la politique n'est pas un métier ! A moins que tu sois nostalgique de certaines faveurs. D'autant plus que tu peux retourner à tes bonnes vieilles habitudes de professeur.

9.Posté par Khadim Bamba le 10/05/2010 14:06 | Alerter
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monsieur le president ta oublié que Gadio a su son limogeage comme tous les senegalais devant la television. Tu n'es pas la seule personne à savoir donné des coups et tu en recevra d'autres plus durs

10.Posté par ANCIEN SOLDA le 10/05/2010 14:21 | Alerter
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SALUT a toi PAPISS di pa sa S.V.P la situation et tendue au SENEGAL le pays a besoin de ces fils comme C. GADIO & autre pour redresser la pirogue . WADE en a mare mare mare je suis désolai de le dire. WA SALAM

11.Posté par badag51 le 10/05/2010 14:36 | Alerter
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Pourquoi MARA trouble le sommeil de l’opposition ?
Ceux qui ont des états d’âme devant ce retour de Mara sont les opposants qui rêvaient de battre à
plate couture les libéraux et voila que ce rêve est en train de s’évanouir. C’est une pilule difficile à avaler. Il faut imaginer d’autres stratégies et le temps ne leur accorde aucun délai.
Alors ils se mettent ; en désespoir de cause, à tout mettre en œuvre pour saborder ce retour contre lequel, malheureusement, ils ne peuvent rien faire.
C’est qu’ils savent que Mara est un redoutable stratège politique qui a toujours réussi à déjouer tous leurs plans et à leur poser de sérieux problèmes qu’ils n’ont jamais résolus. Alors, au lieu de tenter à noircir un homme que tout a blanchi ; il faut être sportif et accepter la nouvelle donne. Il leur faut aussi se mettre au travail et faire preuve de patience. La constance de Mara doit être méditée par tous les politiciens car malgré toutes les épreuves qu’il a traversées, il n’a jamais voulu quitter sa famille naturelle Il est clair que ceux qui continuent à fustiger le retour de Mara au bercail sont les adversaires du PDS qui militent dans l’opposition et qui savent pertinemment qu’avec ce retour ils seront obligés de revoir leurs ambitions à la baisse. Ils comptaient sur son éloignement de la famille libérale pour battre à quand elle était dans l’opposition tout comme, quand des frères, aveuglés par la jalousie, ont voulu le séparer de Wade. Libéral au service de Wade il a toujours été, libéral à son service il est toujours resté, malgré les récriminations de tous ceux qui ont souhaité le voir claquer la porte et faire face à Wade comme le fait actuellement Macky.
C’est qu’ils semblent ignorer que Mara a passé toute sa vie à se battre pour respecter la promesse faite à Wade de lui ouvrir les portes du palais sans effusion de sang. Or l’homme a le sens de l’honneur et respecte tous les engagements qu’il prend. Et on ne peut pas consentir autant de sacrifices pour un homme sans le porter dans son cœur car tout prouve aujourd’hui qu’il a fait tout cela par affection pour lui et non par opportunisme. Quand tous les cadres l’ont quitté devant parce que le défunt avait réussi à le faire passer pour une torche brûlante dangereuse à embrasser, il est resté à ses côtés plus décidé que jamais à respecter sa promesse.
Comment vouloir alors qu’un tel homme avec un tel engagement et une pareille détermination se mette à démolir tout ce qu’il a contribué a bâtir avec autant d’amour et de sacrifices.
Non , Mara n’aidera personne à étaler Wade tout comme il ne prêtera jamais main forte à ceux qui veulent anéantir le PDS.
Lui faire grief de cela, c’est preuve d’une affligeante immaturité. Au contraire, c’est là une belle leçon de constance à méditer par tous ces politiciens prompts à aller voir ailleurs caque fois que cela chauffe dans leurs partis.
Badag51


12.Posté par a.wade le 10/05/2010 14:46 | Alerter
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karim, beaucoup de karim encor du karim tjr karim.
Si t pas avec karim, Gadio casse toi
Monsieur Gadio à montrer à Wade qu’il est derrière lui et non derrière son fils: incapable.
Alors ces gens qui disent que Gadio est comptable tout comme wade, oui, il l'est mais n'oubliez jamais que c'est wade le patron et quand deux personnes travaillent si à chaque foi que le second conteste les décisions du chef je vous assure que le monde serait une anarchie parfaite car on a tous des visions différentes.
MAIS MONSIEUR GADIO A LE MERITE DE DIRE NON A LA MONARCHISATION DE SON PAYS. QUAND IL A EU LA CONFIRMATION DE CELA ET C'EST CE QUI LUI A COUTER SON POSTE.



13.Posté par Bozz le 10/05/2010 16:00 | Alerter
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C'est vrai que je m'attendais, à ce que Gadio rallie l'opposition, mais créer un mouvement en plus, non...

14.Posté par tek le 10/05/2010 18:03 | Alerter
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je crois que gadio va renforcer le mouvement citoyen et permettre d'extirper de notre pays la politique politicienne. nous avons besoin de toutes nos ressources humaies de qualite et dans les secteurs du deloppement.
la politique telle que pratiquee dans notre pays est nefaste et ne developpera jamais le senegal. nous voulons voir chose.
si le mouvement citoyen fait bloque le senegal va decoller.
vivement

15.Posté par N. Rose F. le 10/05/2010 18:42 | Alerter
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sincèrement à lheure où nous sommes nous devons être soudé et n'occulter aucune bonne volonté. Papis j'aimerai juste te dire que l'homme est en perpétuel changement et si gadio, qui apolitique vient aujourd'hui nous tendre sa main pour relever le senegal du gouffre on doit vraiment la lui retourner tout simplement parce qu'à mon avis y a que les gens comme gadio qui peuvent nous sortir de ce trou, de par leur expérience, connaissance entre autres.
je te dis papis que gadio je ne le connais pas mieux que toi mais je sais qu'il est vertueux jusqu'à preuve du contraire. Alors pourquoi ne pas nous donner une chance tous derrière gadio tout en espérant

16.Posté par le solitaire le 10/05/2010 20:25 | Alerter
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rose, je crois que l'on doit agir et faire des recherches pour nous faire une opinion par nous mêmes au lieu de toujours se fier aux autres.
en 2000, moustapha niasse, batchily, macky sall, idrissa seck, dansokho, gadio, bara tall, youssou ndour et bien d'autres, nous ont dit que WADE était le meilleur pour le peuple sénégalais. aïda mbodj, djibo ka, mbaye jacques diop, agne, sérigne mbacké ndiaye, le grand, très grand iba der thiam, nous disaient dans le même temps: " attention les gars, ce vieux est un filou. karim, sa maman et sa soeur disaient: " papa, laisse ces nègres s'entredéchirer et restons dans notre pays, la mère patrie, notre france chérie.
en 2010, moustapha niasse, batchily, macky sall, dansokho, gadio, bara tall, youssou ndour et bien d'autres, nous disent " attention les gars, ce vieux est un filou" et aïda mbodj, djibo ka, mbaye jacques diop, agne, sérigne mbacké ndiaye, le grand, très grand iba der thiam, nous disent dans le même temps que WADE est le meilleur pour le peuple sénégalais.
tu dois remarquer que pratiquement aucun de ces opposants n'ont critiqué wade en fonction. ils ont attendu d'être mis dehors comme des malpropres, ou quand on leur a refusé des marchés, ou quand on leur a refusé une télévision pour devenir brusquement de grands opposants. et karim qui devient brusquement le plus sénégalais des sénégalais, dès que son père entre à Roume!. pendant les 10 ans que wade volait, modifiait la constitution, dilapidait les fonds publiques, noyait le sénégal, où étaient ils? oui rose, poses toi s'il te plait cette question: où étaient ils pendant ces 10 ans de souffrance de notre peuple? rose je ne veux pas te décourager, mais stp crois moi, un sénégalais ne fait jamais rien pour rien. notre peuple souffre de la tromperie constante des politiques, de la socièté civile, des religieux. si je m'adresse à toi, c'est parceque je crois que seule une femme honnete peut nous sortior de ce trou à rat dans lequel tous les jours on plonge. merci de m'avoir lu.

17.Posté par fatou diop le 11/05/2010 11:57 | Alerter
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le président wade est vieux comme vous dites mais il a un plan "B" c'est GADIO qui propose d'amnistier sa famille, qui dit mieu. Regardez en direct le 22 mai sur Xalima depuis Montpellier, de 07 heures à 19 heures, le forum sur la Tijania.

18.Posté par Doukisto le 11/05/2010 13:31 | Alerter
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Khouraichi Thiam quel opportiniste on parle du fils pour garder sa place au gouvernement ,mais quel sénégalais est tu. des escros

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