Depuis 2009, il a annoncé sa ferme intention d’être sur la ligne de départ de la présidentielle de 2012. La précampagne fait déjà des vagues autour du grand âge -85 ans- du candidat-président, mais aussi de l’opportunité pour lui de briguer un troisième mandat, que des activistes de la société civile considèrent comme étant un «danger pour le Sénégal»
Mais visiblement, le vieil homme et ses partisans ont plus d’un tour dans leur sac. La semaine dernière, son gouvernement a concocté un projet de loi visant à imposer aux Sénégalais un ticket présidentiel, c’est-à-dire l’élection simultanée d’un président de la République et d’un vice-président. Le même projet comporte également une clause visant à l’organisation d’un scrutin à un tour au lieu de deux comme dans les actuelles dispositions consacrées par la Constitution.
Le Parlement étant majoritairement dominé par ses partisans, le projet a de fortes chances de passer comme une lettre à la poste. Le hic dans cette éventuelle modification de la Constitution, c’est qu’elle intervient à moins d’un an d’une présidentielle en préparation. Ce qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui croient dur comme fer que Wade a du mal à résister à sa tentation de confisquer le pouvoir à tout prix.
A voir la levée de boucliers que suscite cette énième crise politique sénégalaise, on se demande si le vieux Gorgui n’est pas décidé à ouvrir la boîte de Pandore, quoi que cela coûte à la paix sociale du Sénégal et dans une sous-région ouest-africaine déjà trop fragilisée par des processus électoraux à l’issue heurtée, comme en Côte d’Ivoire et au Nigeria.
Mais visiblement, le vieil homme et ses partisans ont plus d’un tour dans leur sac. La semaine dernière, son gouvernement a concocté un projet de loi visant à imposer aux Sénégalais un ticket présidentiel, c’est-à-dire l’élection simultanée d’un président de la République et d’un vice-président. Le même projet comporte également une clause visant à l’organisation d’un scrutin à un tour au lieu de deux comme dans les actuelles dispositions consacrées par la Constitution.
Le Parlement étant majoritairement dominé par ses partisans, le projet a de fortes chances de passer comme une lettre à la poste. Le hic dans cette éventuelle modification de la Constitution, c’est qu’elle intervient à moins d’un an d’une présidentielle en préparation. Ce qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui croient dur comme fer que Wade a du mal à résister à sa tentation de confisquer le pouvoir à tout prix.
A voir la levée de boucliers que suscite cette énième crise politique sénégalaise, on se demande si le vieux Gorgui n’est pas décidé à ouvrir la boîte de Pandore, quoi que cela coûte à la paix sociale du Sénégal et dans une sous-région ouest-africaine déjà trop fragilisée par des processus électoraux à l’issue heurtée, comme en Côte d’Ivoire et au Nigeria.