"Le chef de l'Etat (Abdoulaye Wade) a informé le Conseil (des ministres) de sa décision d'autoriser le retour en Iran de l'ambassadeur du Sénégal, après les efforts fournis par le président de la Turquie qui avait offert ses bons offices pour une intermédiation" réussie, indique un communiqué du gouvernement sénégalais transmis vendredi à l'AFP.
Cette annonce survient deux jours après la visite à Dakar du chef par intérim de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, dans un contexte de brouille diplomatique liée à cette affaire d'armes.
Dakar avait rappelé à la mi-décembre son ambassadeur à Téhéran à la suite de la saisie, fin octobre à Lagos, de plusieurs conteneurs d'armes en provenance d'Iran et destinées à la Gambie, pays voisin du Sénégal.
Le Sénégal craignait que cette cargaison ne soit destinée à la rébellion casamançaise, dans le sud du pays, et avait reproché à Téhéran de n'avoir pas fourni d'explications "satisfaisantes".
Un groupe d'experts des Nations unies sur les sanctions contre l'Iran enquête sur ce trafic d'armes venues clandestinement d'Iran et saisies au Nigeria en octobre, a indiqué mardi le ministre nigérian des Affaires étrangères.
L'ex-ministre iranien des Affaires étrangères Monouchehr Mottaki venu à Dakar à la mi-décembre pour éclaircir cette affaire, avait été limogé abruptement, durant sa visite, par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Les relations diplomatiques et économiques entre l'Iran et les Sénégal se sont renforcées ces dernières années.
Depuis 2008, des voitures sont notamment montées à Thiès (70 km de Dakar), dans une usine sénégalo-iranienne dont l'actionnaire majoritaire est le constructeur iranien Iran Khodro.
De son côté, le président Wade a à plusieurs reprises affirmé son "soutien à l'Iran" dans le dossier nucléaire.
politicosn.com
Cette annonce survient deux jours après la visite à Dakar du chef par intérim de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, dans un contexte de brouille diplomatique liée à cette affaire d'armes.
Dakar avait rappelé à la mi-décembre son ambassadeur à Téhéran à la suite de la saisie, fin octobre à Lagos, de plusieurs conteneurs d'armes en provenance d'Iran et destinées à la Gambie, pays voisin du Sénégal.
Le Sénégal craignait que cette cargaison ne soit destinée à la rébellion casamançaise, dans le sud du pays, et avait reproché à Téhéran de n'avoir pas fourni d'explications "satisfaisantes".
Un groupe d'experts des Nations unies sur les sanctions contre l'Iran enquête sur ce trafic d'armes venues clandestinement d'Iran et saisies au Nigeria en octobre, a indiqué mardi le ministre nigérian des Affaires étrangères.
L'ex-ministre iranien des Affaires étrangères Monouchehr Mottaki venu à Dakar à la mi-décembre pour éclaircir cette affaire, avait été limogé abruptement, durant sa visite, par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Les relations diplomatiques et économiques entre l'Iran et les Sénégal se sont renforcées ces dernières années.
Depuis 2008, des voitures sont notamment montées à Thiès (70 km de Dakar), dans une usine sénégalo-iranienne dont l'actionnaire majoritaire est le constructeur iranien Iran Khodro.
De son côté, le président Wade a à plusieurs reprises affirmé son "soutien à l'Iran" dans le dossier nucléaire.
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