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Wade renonce aux ponctions sur les salaires après une audience avec Mademba Sock

SOLIDARITE AVEC HAÏTI

« L’As » révélait hier l’audience accordée par Wade au leader de l’Unsas, Mademba Sock et à quatre membres de la même centrale syndicale. Lors de cette audience, le président de la République est revenu sur sa décision de ponctionner les salaires. Ce, après avoir écouté attentivement l’argumentaire de Mademba Sock, connu pour son franc-parler. Détails d’un huis clos.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Février 2010 à 16:52 | | 5 commentaire(s)|

Wade renonce aux ponctions sur les salaires après une audience avec Mademba Sock
Il est 17 heures lorsque Mademba Sock et quatre autres membres de l’Unsas, Pape Birame Diallo, Aliou Bâ, Awa Wade et Yvette Keïta, franchissent les grilles de la présidence de la République. Mais c’est seulement trente minutes après qu’ils seront reçus par le Président de la République qui a retardé la rencontre de quelques minutes, à cause d’une audience qu’il avait accordée à un ministre européen. Me Wade avait, à ses côtés, son directeur de cabinet, Habib Sy, la secrétaire générale de la Présidence, Aminata Tall, et le ministre de la Fonction publique, Zacharia Diaw. Les hôtes du Président prennent place dans la salle et Wade, sur un brin ironique, lance : « c’est moi qui vous ai invités ou est-ce vous qui avez sollicité une audience ? Il se passera donc quelque chose ».

Mademba Sock : « Si vous voulez faire une proposition sexy…(je m’excuse auprès des femmes) »

L’audience pouvait commencer et c’est Me Wade, qui prend la parole le premier : « Pour venir en aide au peuple haïtien, j’ai fait des propositions relatives à des ponctions sur les salaires, mais les gens ne m’ont pas compris. Ces ponctions ne relèvent pas du gouvernement, mais plutôt de moi. C’est pourquoi, j’ai demandé à avoir votre avis sur la question ». Mademba Sock commence par puiser son raisonnement dans une formule de droit : « Je considère que la forme tient le fond à l’état ». Pour ensuite dire avec ce franc-parler qui a fait sa réputation : « Vous n’avez pas respecté la forme car avant de faire des déclarations, il fallait d’abord consulter les syndicats. La solidarité est certes inscrite dans les textes de tous les syndicats, mais ce que vous avez proposé, nous ne pouvons pas l’accepter en ce qui nous concerne. Le code de procédure civile ne le permet même pas. Si vous voulez faire une proposition sexy…entre guillemets bien sûr, je m’excuse auprès des femmes, le mieux c’est par exemple de soulager du point de vue de la fiscalité ceux qui accepteront de faire des donations volontaires ». Le patron de l’Unsas d’ajouter : « Mais quant à faire des ponctions, vous n’avez pas le droit. Cela dit, je tiens à vous féliciter par rapport à votre proposition d’accueillir les Haïtiens en Afrique, le Sénégal a fait un grand coup diplomatique. » Me Wade : « C’est vrai que je n’avais pas pensé à votre idée concernant les impôts. En ce qui concerne ce que vous dites sur les ponctions, je suis d’accord avec vous. Je vais le retirer ».

Wade, Sock et les Haïtiens

Sock poursuit sa réflexion et enchaîne sur ses propositions pour reconstruire Haïti. « Nous pensons qu’il faut cependant, Monsieur le Président, penser à la reconstruction d’Haïti et construire comme on le fait au Japon. Je pense que le meilleur site est Saint Domingue. Le Président esquisse : « J’ai, d’ailleurs, fait la proposition à mes pairs de l’Union africaine. Je leur ai même dit que je suis prêt à envoyer sur place des architectes. » Les deux parties retiennent ainsi, dans le cadre de la concertation, de mettre en place un comité national qui va comprendre des membres du Parlement, du conseil économique, du gouvernement, de la société civile, de la Présidence et les deux organisations patronales. Le même comité va enregistrer la présidence de quatre représentants des syndicats. Le Président à Sock : « Est-ce que je peux désigner les représentants des syndicats ? ». Sock : « Il faut plutôt laisser aux syndicats le soin de faire des propositions. » Le secrétaire général de l’Unsas de révéler qu’à leur niveau, ils ont reçu des demandes d’Haïtiens, qui veulent venir s’installer au Sénégal. Le chef de l’Etat : « Il faut que vous vous portiez garant parce qu’en Haïti, tous les prisonniers sont dehors depuis le séisme. Nous ne pouvons pas accueillir n’importe qui au Sénégal. »

Le Président : « il est ridicule d’envoyer des feug diaye en Haïti… »

Sur un autre registre, le patron de l’Unsas a évoqué les initiatives prises au niveau des ministères de la Santé et de l’Education à travers des contributions demandées aux élèves et aux parents. Mais aussi à travers des dons de médicaments et d’habits. Un dernier point qui a fait braquer Me Wade : « Il est ridicule qu’on veuille collecter des feug diaye (friperie) pour les envoyer en Haïti. C’est l’Europe qui en dispose et c’est d’ailleurs de là-bas qu’on les achète pour les convoyer en Afrique. Il faut que nous Africains prenions nos propres initiatives. Actuellement nous avons reçu plus de 60 demandes de Haïtiens voulant venir s’installer au Sénégal. Je suis d’accord avec Mademba quand il propose qu’on forme aussi les jeunes Haïtiens pour qu’ils soient capables demain de reconstruire leur pays. C’est une idée pertinente ».

Wade : « Ma wakh ndiaxoum ? Vous êtes discipliné comme des communistes »

Le Président aux accompagnants du leader de l’Unsas : « Mais vous, vous n’avez rien à dire ? » Ils répondent par la négative. Me Wade verse dans l’ironie : « ma wakh ndiakhoum ? (je balance une énormité ?) Vous êtes discipliné comme des communistes ! ». Rire général dans la salle. Auparavant, Mademba Sock avait estimé que les syndicats sont dans une dynamique de gestion des travailleurs. Qu’ils sont attentifs dans tout ce qui se passe dans le pays et que de ce fait, selon lui, cette solidarité doit être étendue aux populations du Sénégal notamment aux victimes des inondations. Wade bat sa coulpe. Sock enchaîne et profite de l’occasion pour dire quelques vérités sur la « discrimination » dont sa centrale est victime. « À trois reprises, vous avez reçu les centrales syndicales sans nous associer. Certes, nous ne sommes pas des co-épouses, mais je trouve que ne serait-ce que pour le principe, il faut nous associer à ces rencontres ». Me Wade demande à Aminata Tall de prendre note et de s’en occuper. Le Président après avoir annoncé qu’il ferait une déclaration pour dire qu’il ne procéderait pas à des ponctions affirme à ces hôtes : « La presse va vous poser des questions. Vous dîtes ce qui s’est passé. En ce qui me concerne, je ne ferai pas de communiqué tout de suite après cette rencontre, mais je ferai une déclaration ».

Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien

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1.Posté par Almamy le 10/02/2010 18:25 | Alerter
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C'est une mise en scène avec des comédiens doués.
Wade s'est rendu compte de sa bourde, il ne peut pas ponctionner le salaire des travailleurs sans leur consentement.
Les syndicalistes savent qu'ils n'ont aucune autorité pour décider de nos salaires. La majeure partie des travailleurs ne sont pas syndiqués et le salaire est personnel et sacré.
Et ils ont trouvé cette porte de sortie qu'ils veulent honorable.
Je suis solidaire du peuple haitien et suis pret à contribuer de manière volontaire.
Wade doit puiser sur la rubrique Dons et Libéralités du budget des Sociétés et Agences Nationales qui ne sert qu'à entretenir une clientèle politique

2.Posté par le citoyen le 10/02/2010 20:31 | Alerter
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Wade et mademba:quand deux mégalo se rencontrent ça ne peut donner que cette hérésie! wade tient mademba par le ventre,mademba tient wade par la grande gueule et rien n'y fera c'est pourquoi cet ancien aboyeur de la sénélec qui n'a rien perdu de son faciès et de sa bave de bouledogue a osé parler de sexisme devant wade ,un écorché vif qui n'a même pas relevé cette insolence!encore faudrait-il que le mambeuve mbeuve puisse faire la différence entre faire de l'esprit et avoir de l'esprit!quant à wade,il était en récrétaion avec son chien de coure et pour son pro^pre plaisir il a demandé s'il pouvait se permettre une énormité dans le langage dont lui seul a le secret!naturellement il a pris son pied!!!et après wade,le chien est allé du côté de ndéné pour continuer son show et se rappeler au mauvais souvenir des vrais syndicalistes qui n'ont pas échangé leurs revendications syndicalistes contre des sinécures à l'ipress,l'aser et le conseil économique et social!!!!

3.Posté par le citoyen le 10/02/2010 20:48 | Alerter
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Wade et mademba:quand deux mégalo se rencontrent ça ne peut donner que cette hérésie! wade tient mademba par le ventre,mademba tient wade par la grande gueule et rien n'y fera c'est pourquoi cet ancien aboyeur de la sénélec qui n'a rien perdu de son faciès et de sa bave de bouledogue a osé parler de sexisme devant wade ,un écorché vif qui n'a même pas relevé cette insolence!encore faudrait-il que le mambeuve mbeuve puisse faire la différence entre faire de l'esprit et avoir de l'esprit!quant à wade,il était en récrétaion avec son chien de courre et pour son pro^pre plaisir il a demandé s'il pouvait se permettre une énormité dans le langage dont lui seul a le secret!naturellement il a pris son pied!!!et après wade,le chien est allé du côté de ndéné pour continuer son show et se rappeler au mauvais souvenir des vrais syndicalistes qui n'ont pas échangé leurs revendications syndicales contre des sinécures à l'ipress,l'aser et le conseil économique et social!!!!

4.Posté par Sutura le 10/02/2010 23:42 | Alerter
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Je suis heureux, aujourd'hui plus qu'hier, de constater que désormais la peur s'est définitivement installée dans le camp de Wade. Avant, c'est à dire il y a quelques temps seulement, jusqu'à la veille même du 22 septembre, notre président "bien aimé", bombait encore le torse et se disait superman. Mais maintenant qu'il sait que ses jours à la tête du Sénégal sont comptés, il va de reculade en reculade, tant et si bien que nous peuple sénégalais, nous savons qu'il ne nous reste plus qu'à lui dire: "ça suffit maintenant. On en a assez du théâtre et nous ne souffrirons plus jamais d'être la risée du monde, pour les frasques gargantuesques d'un vieillard dépassé par les événements".
pour en revenir à l'objet de cette intervention mienne, tout le monde sait qu'au fait, la situation dramatique du peuple haïtien ne le préoccupe pas du tout, du moins pas autant qu'il veut nous le faire croire. Tout le monde sait aussi, qu'à chaque situation donnée, il veut trouver le prétexte de faire son éternel cinéma et ses fanfaronnades, sur la scène internationale.
Quand on sait de surcroît avec quel autre phénomène l'acteur a préparé et présenté le dernier acte de son tout dernier show, on ne peut que les remercier Mademba Sock et lui, de nous avoir cette fois-ci au moins, trouvé une sortie de scène assez acceptable pour être fortement applaudie, même si nous ne pouvons lui enlever son côte grotesque, enfantin et ridicule.
Et comment le ferions-nous, tout en sachant que le théâtre, de tout temps n'aura été créé que pour faire rire ?

5.Posté par David le 11/02/2010 01:34 | Alerter
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C'est ca. Ce President n'a pas de decision aucune. Il est inconstant et faible, c'est pourquoi d'ailleurs il n'agit que par coups de tete et de gueule. Il n'est pas assez pose et reflechi, sage en somme, pour prendre des decisions sur lesquelles ils n'aura pas a revenir comme il nous a habitue.
Vivement qu'il cede la place donc, car c'est d'un President averti, consequent et capable, capable de faire bouger, de changer les choses, qu'il nous faut veritablement, mais non de quelqu'un qui nous retrograde.
Le Senegal peut facilement se developper mais a condition que celui qui est a la tete joue adroitement le jeu.

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