Ces jeunes hommes et jeunes filles, acheminés par un vol spécial de Port-au-Prince à Dakar, étaient tout sourire à leur descente d'avion. Pour l'occasion, ils avaient revêtu des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire: "Merci au président Wade et au peuple sénégalais".
Au pied du Monument de la renaissance africaine, inauguré il y a six mois à Dakar, le président Abdoulaye Wade a fait longuement le lien entre l'arrivée de ces 163 jeunes Haïtiens et le départ, autrefois, de l'île de Gorée (à 3 km au large de Dakar) de millions d'Africains vendus comme esclaves et transportés par les négriers vers l'Amérique et les Antilles.
"Vos ancêtres étaient partis sous la force physique aveugle, vous êtes revenus sous la force morale déterminée et inflexible", a-t-il déclaré, dans un discours retransmis en direct à la télévision publique.
"L'Afrique a gagné, finalement, sur les forces du mal pluriséculaires. Ce 13 octobre 2010, marqué du retour des jeunes Haïtiens sur la terre de leurs ancêtres, est une victoire éclatante de l'Afrique, une victoire du peuple noir", a-t-il dit.
"Vous êtes chez vous en terre africaine du Sénégal", a ajouté le président, en souhaitant que ces jeunes deviennent des cadres "au premier rang de la reconstruction" d'Haïti.
"Je suis fier d'être ici, je me sens chez moi, parce que nous sommes tous des descendants d'Africains", a déclaré à des journalistes l'un des étudiants accueillis, Genti Jaiti, âgé d'une vingtaine d'années.
Le ministre des Affaires humanitaires, Lamine Ba, a affirmé à la tribune que ces jeunes étaient "pour la plupart des orphelins", ayant perdu leurs parents dans le séisme du 12 janvier qui avait fait plus de 250.000 morts.
Le professeur sénégalais d'université Iba der Thiam a présenté leur accueil comme "une merveilleuse leçon de fraternité" offerte par "un pays qui n'est ni riche ni suffisamment développé", en ce siècle où se dressent "les barrières de mépris et d'indifférence".
Très émue, la comédienne sénégalaise d'origine haïtienne Jacqueline Scott Lemoine, née il y a 87 ans dans "ce petit pays lointain des Caraïbes", a chanté successivement des extraits des hymnes nationaux de ses deux pays.
Mais les divers intervenants à la tribune - tel le président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha - ont surtout fait l'insistant éloge du président sénégalais, âgé de 84 ans, présenté comme un combattant "pour le panafricanisme et la libération de l'homme noir".
Politicosn.com
Au pied du Monument de la renaissance africaine, inauguré il y a six mois à Dakar, le président Abdoulaye Wade a fait longuement le lien entre l'arrivée de ces 163 jeunes Haïtiens et le départ, autrefois, de l'île de Gorée (à 3 km au large de Dakar) de millions d'Africains vendus comme esclaves et transportés par les négriers vers l'Amérique et les Antilles.
"Vos ancêtres étaient partis sous la force physique aveugle, vous êtes revenus sous la force morale déterminée et inflexible", a-t-il déclaré, dans un discours retransmis en direct à la télévision publique.
"L'Afrique a gagné, finalement, sur les forces du mal pluriséculaires. Ce 13 octobre 2010, marqué du retour des jeunes Haïtiens sur la terre de leurs ancêtres, est une victoire éclatante de l'Afrique, une victoire du peuple noir", a-t-il dit.
"Vous êtes chez vous en terre africaine du Sénégal", a ajouté le président, en souhaitant que ces jeunes deviennent des cadres "au premier rang de la reconstruction" d'Haïti.
"Je suis fier d'être ici, je me sens chez moi, parce que nous sommes tous des descendants d'Africains", a déclaré à des journalistes l'un des étudiants accueillis, Genti Jaiti, âgé d'une vingtaine d'années.
Le ministre des Affaires humanitaires, Lamine Ba, a affirmé à la tribune que ces jeunes étaient "pour la plupart des orphelins", ayant perdu leurs parents dans le séisme du 12 janvier qui avait fait plus de 250.000 morts.
Le professeur sénégalais d'université Iba der Thiam a présenté leur accueil comme "une merveilleuse leçon de fraternité" offerte par "un pays qui n'est ni riche ni suffisamment développé", en ce siècle où se dressent "les barrières de mépris et d'indifférence".
Très émue, la comédienne sénégalaise d'origine haïtienne Jacqueline Scott Lemoine, née il y a 87 ans dans "ce petit pays lointain des Caraïbes", a chanté successivement des extraits des hymnes nationaux de ses deux pays.
Mais les divers intervenants à la tribune - tel le président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha - ont surtout fait l'insistant éloge du président sénégalais, âgé de 84 ans, présenté comme un combattant "pour le panafricanisme et la libération de l'homme noir".
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