Lors de la présidentielle de 2007, le monde rural avait largement voté pour la candidature de la coalition Sopi, Abdoulaye Wade. Quatre années plus tard, beaucoup d’eau ont coulé sous les ponts : crise du secteur agricole, les bons impayés, l’échec de la campagne arachidière, etc. Un scénario qui pourrait peser défavorablement sur la balance électorale du parti au pouvoir.
Un autre facteur non négligeable c’est l’influence des migrants sur le vote rural. Un élément pris en considération dans l’analyse du professeur Mamadou Diouf : « Le vote rural est fortement influencé par les migrants, d’une part des villes du Sénégal, et, d’autre part, par les migrants de l’extérieur. » Et d’après M. Diouf, « les migrants ne sont pas favorables au camp d’Abdoulaye Wade ». « Les villes influencent toujours sur le vote rural », affirme M. Diouf. Pour la reconquête du pouvoir, pense l’historien, Wade ne peut pas compter sur le vote des ruraux. Une importante part électorale qui pourrait tomber dans l’escarcelle de l’opposition ou encore des candidats de la société civile.
Thiedo
Un autre facteur non négligeable c’est l’influence des migrants sur le vote rural. Un élément pris en considération dans l’analyse du professeur Mamadou Diouf : « Le vote rural est fortement influencé par les migrants, d’une part des villes du Sénégal, et, d’autre part, par les migrants de l’extérieur. » Et d’après M. Diouf, « les migrants ne sont pas favorables au camp d’Abdoulaye Wade ». « Les villes influencent toujours sur le vote rural », affirme M. Diouf. Pour la reconquête du pouvoir, pense l’historien, Wade ne peut pas compter sur le vote des ruraux. Une importante part électorale qui pourrait tomber dans l’escarcelle de l’opposition ou encore des candidats de la société civile.
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