Les raisons qui pourraient motiver la démarche politique du président sénégalais ne manquent pas.
On a tout d’abord son âge de 85 ans jugé très avancé et qui pourrait justifier un vote-sanction de la part de la jeunesse sénégalaise, soucieuse de restaurée l’image d’un Sénégal démocratique et plein de dynamisme. Un dynamisme que le président Wade ne peut plus incarner en dépit de ses nombreux déplacements qui tendraient quelque peu à prouver une certaine solidité et une aptitude physique.
Il est également possible que le ticket présidentiel soit une stratégie qui consisterait à faire revenir un des nombreux enfants politiques du président qui, déçus par l’attitude cavalière et arrogante de la gestion de Me Wade, sont allés remplir le camp de l’opposition. Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikch Tidjane Gadjo et autres ont en effet acquis une certaine autonomie idéologique et ont bâti leur personnalité. Ils peuvent tous constituer de sérieux adversaires au président Wade.
De même, certains analystes soutiennent qu’avec le ticket présidentiel qu’il vient de sortir, le président du Sénégal serait en train de pousser la logique de sa succession monarchique jusqu’au bout, en se faisant accompagner par son propre fils, Karim Wade. Cette explication bien que possible demeure cependant peu plausible. On se demande si le président prendrait le risque de pousser la provocation à ce point. Si tel était le cas, son entêtement pourrait lui coûter encore plus cher. Mais avec Wade, on n’est jamais à l’abri des surprises.
Quelque soit la raison qui le motive, les adversaires de Wade ainsi que la société civile lui prédisent une cuisante défaite électorale, au mois de février prochain. L’avenir nous dire s’ils ont eu raison.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info
On a tout d’abord son âge de 85 ans jugé très avancé et qui pourrait justifier un vote-sanction de la part de la jeunesse sénégalaise, soucieuse de restaurée l’image d’un Sénégal démocratique et plein de dynamisme. Un dynamisme que le président Wade ne peut plus incarner en dépit de ses nombreux déplacements qui tendraient quelque peu à prouver une certaine solidité et une aptitude physique.
Il est également possible que le ticket présidentiel soit une stratégie qui consisterait à faire revenir un des nombreux enfants politiques du président qui, déçus par l’attitude cavalière et arrogante de la gestion de Me Wade, sont allés remplir le camp de l’opposition. Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikch Tidjane Gadjo et autres ont en effet acquis une certaine autonomie idéologique et ont bâti leur personnalité. Ils peuvent tous constituer de sérieux adversaires au président Wade.
De même, certains analystes soutiennent qu’avec le ticket présidentiel qu’il vient de sortir, le président du Sénégal serait en train de pousser la logique de sa succession monarchique jusqu’au bout, en se faisant accompagner par son propre fils, Karim Wade. Cette explication bien que possible demeure cependant peu plausible. On se demande si le président prendrait le risque de pousser la provocation à ce point. Si tel était le cas, son entêtement pourrait lui coûter encore plus cher. Mais avec Wade, on n’est jamais à l’abri des surprises.
Quelque soit la raison qui le motive, les adversaires de Wade ainsi que la société civile lui prédisent une cuisante défaite électorale, au mois de février prochain. L’avenir nous dire s’ils ont eu raison.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info