Le départ d’Adama Sall du gouvernement que dirige Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas fortuit. Le désormais ex ministre de l’Urbanisme aurait commis une faute grave. Braver les injonctions du président de la République qui avait été clair sur l’affaire de la plage de Diamalaye. Le 14 février 2009, le président Abdoulaye Wade avait ordonné l’arrêt des constructions effectuées par un promoteur immobilier sur la plage de Diamalaye. Deux ans après, c’est-à-dire le 26 aout 2011, le ministre de l’Urbanisme cède une partie de cette même plage à un promoteur immobilier. L’acte qu’il ne fallait pas poser. Le chef de l’Etat mis au parfum a pris la décision de mettre au frigo son ministre. Décision qu’il aurait prise depuis le 3 septembre. Seulement, il a été assailli par des médiateurs qui ont voulu régler l’affaire à l’amiable. Mais les mouvements d’humeur des populations en début de semaine suite au démarrage des travaux sur la partie cédée par le ministre semblent accélérer sa défénestration. De Tanger où il se trouve, le chef de l’Etat a frappé fort et n’a pas raté sa cible qui, si l’on en croit le quotidien l’Observateur risque de faire l’objet de poursuites judiciaires parce qu’étant éclaboussé par nombre d’affaires nébuleuses dans lesquelles son nom est cité.
Wade secoue le cocotier: Adama Sall perdu par la plage de DiamalayeLERAL.NET - A la faveur d’un réaménagement survenu hier, le ministre de l’urbanisme, de l’assainissement et de l’hygiène publique, Adama Sall a été débarqué de son poste. Le néo-libéral a bravé les interdits de son maitre, Me Wade.Rédigé par leral.net le Vendredi 9 Septembre 2011 à 10:41 | | 3 commentaire(s)|
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