Décidément, la dernière grève au sein de la société de transport Dakar Dem Dikk n’a pas encore fini de révéler toutes ses victimes, et pour cause. De sources sûres, le président de la République qui, lors de l’audience accordée aux syndicalistes, avait immolé séance tenante le directeur général Christian Salvy, vient de se payer quatre nouvelles têtes. Même si leur identité est encore entourée d’un voile, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de quatre de ses collaborateurs reconnus coupables d’avoir été mêlés, de près ou de loin, à la rétention des courriers envoyés à Me Abdoulaye Wade par les travailleurs, afin de l’informer de la crise qui secoue DDD. Les mêmes sources ajoutent : « sur instruction du chef de l’Etat, on a remonté la filière et vérifié minutieusement les responsabilités des collaborateurs en question dans le blocage des correspondances ».
Et pour obtenir la tête des mis en cause dans cette affaire, il a simplement fallu que Wade fasse suivre les traces de ceux-ci. C’est pourquoi, de l’avis d’un proche du dossier, la liquidation de ces ex-collaborateurs de Wade n’est nullement une surprise. Car, pour rappel, lors de l’audience avec les camarades de Mamadou Goudiaby, le locataire du Palais avait sommé son directeur de cabinet, Habib Sy, de tout faire pour lui indiquer à quel niveau les fameuses correspondances ont été bloquées. Aussi, s’était-il plaint du fait que ses plus proches collaborateurs ne lui disent jamais rien de certaines situations qui avaient cours dans le pays. La preuve, avait-il déclaré, « c’est le matin de l’audience avec les syndicalistes que Pape Samba Mboup m’a informé de la paralysie, depuis cinq jours, du trafic routier ».
Commentaire d’un proche du dossier : « si le Président a pris une telle mesure radicale, c’est parce que la grève à Dakar Dem Dikk pouvait engendrer des conséquences fâcheuses, avec une probable implosion du front social ». Comme l’avait craint Gora Khouma, membre du Conseil économique et social, qui avait mis en garde le ministre de l’Intérieur, Bécaye Diop. Par ailleurs, à DDD, on attend toujours la nomination d’un nouveau directeur général en remplacement de Christian Salvy, viré mercredi dernier en direct de l’audience entre Wade et les syndicalistes. D’ailleurs, selon les mêmes sources, le chef de l’Etat, qui a déjà reçu les Cv des quatre prétendants au fauteuil et les résultats des enquêtes de moralité pour le choix du successeur du boss de la société, a signé en début de semaine le décret de limogeage de Salvy.
Daouda THIAM l'asquotidien
Et pour obtenir la tête des mis en cause dans cette affaire, il a simplement fallu que Wade fasse suivre les traces de ceux-ci. C’est pourquoi, de l’avis d’un proche du dossier, la liquidation de ces ex-collaborateurs de Wade n’est nullement une surprise. Car, pour rappel, lors de l’audience avec les camarades de Mamadou Goudiaby, le locataire du Palais avait sommé son directeur de cabinet, Habib Sy, de tout faire pour lui indiquer à quel niveau les fameuses correspondances ont été bloquées. Aussi, s’était-il plaint du fait que ses plus proches collaborateurs ne lui disent jamais rien de certaines situations qui avaient cours dans le pays. La preuve, avait-il déclaré, « c’est le matin de l’audience avec les syndicalistes que Pape Samba Mboup m’a informé de la paralysie, depuis cinq jours, du trafic routier ».
Commentaire d’un proche du dossier : « si le Président a pris une telle mesure radicale, c’est parce que la grève à Dakar Dem Dikk pouvait engendrer des conséquences fâcheuses, avec une probable implosion du front social ». Comme l’avait craint Gora Khouma, membre du Conseil économique et social, qui avait mis en garde le ministre de l’Intérieur, Bécaye Diop. Par ailleurs, à DDD, on attend toujours la nomination d’un nouveau directeur général en remplacement de Christian Salvy, viré mercredi dernier en direct de l’audience entre Wade et les syndicalistes. D’ailleurs, selon les mêmes sources, le chef de l’Etat, qui a déjà reçu les Cv des quatre prétendants au fauteuil et les résultats des enquêtes de moralité pour le choix du successeur du boss de la société, a signé en début de semaine le décret de limogeage de Salvy.
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